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#Colombie

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Les deux dernières années du processus de paix ont suscité des espoirs pour voir la fin du conflit qui déchire la Colombie depuis de longues années. Cependant, les négociations entre le gouvernement et les FARC n'ont pas eu un impact significatif sur la sécurité des défenseur-ses des droits humains dans le pays, qui reste le pays où le taux de meurtres des DDH est le plus élevé au monde. La situation semble s'être dégradée en 2015 et l'ONU souligne le nombre alarmant de DDH tués; 69 meurtres entre janvier et août 2015 contre 35 pour la même période en 2014.

Les DDH en Colombie travaillent dans un environnement violent et peu sûr. Ils sont victimes de menaces, intimidations, détentions arbitraires, disparitions forcées, agressions physiques, torture, assassinats, perquisitions illégales de leurs domiciles et bureaux, et de leur stigmatisation à cause de leurs activités en faveur des droits humains. Les coupables de ces exactions sont souvent des groupes paramilitaires, dont beaucoup ont des liens avec le gouvernement ou les services de sécurité, ou des groupes armés de l'opposition. Les menaces continuent ainsi que les graves menaces et attaques à l'encontre des DDH dans tout le pays contredisent les déclarations du gouvernement au sujet de la démobilisation paramilitaire.

Les DDH en danger en Colombie viennent de différents milieux; ils-elles sont: syndicalistes, leaders indigènes, leaders afro-colombiens, militants travaillant avec des personnes déplacées à l'intérieur du pays et sur les questions relatives au droit à la terre, défenseur-ses des droits des femmes, journalistes, avocats, étudiants et jeunes militants, travailleurs ecclésiastiques, militants LGBTI ou sur la question du VIH.

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