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#Équateur

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Tandis que la nouvelle constitution promulguée en 2008 contient des clauses relatives à l'environnement et à sa protection, depuis plusieurs années, le gouvernement autorise des corporations multinationales à exploiter les réserves de pétrole et de gaz, au prix d'une dévastation écologique et au détriment des communautés autochtones. Les DDH qui protègent l'environnement sont de plus en plus souvent pris pour cible et ont besoin de protection.

Un décret présidentiel de 2013 qui cible les organisations de la société civile a pour le moment conduit à la fermeture d'une entité (Fundación Pachamama), mais menace de fermer une organisation de premier plan (Fundamedios) et a un effet paralysant sur le journalisme. Qui plus est, l'usage des médias contrôlés par l'État pour harceler, stigmatiser et diffamer les DDH personnellement (en particulier lors de son programme télévisé de 3 à 5 heures diffusé le samedi matin) rend les DDH méfiants.

Les défenseur-ses des droits humains sont victime de nombreuses violations des droits humains en Équateur, telles que: brutalité policière, acharnement judiciaire, détentions arbitraires, campagnes de diffamation, menaces, harcèlement et oppression des communautés autochtones et campesinas. Les récents incidents ont montré que la situation des défenseur-ses des droits humains en Équateur est précaire. Pendant le mois d'août 2015, des milliers de personnes se sont rassemblées dans différentes parties du pays pour protester contre le projet d'amendement de la constitution du Président Correa, qui lui permettrait de se présenter indéfiniment à la présidence. Pendant cette manifestation, de nombreux DDH ont été arrêtés et frappés par la police.

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