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#Angola

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Les défenseur⸱ses des droits humains (DDH) en Angola sont victimes d’arrestations, acharnement judiciaire, agressions physiques, menaces et campagnes de diffamation. La liberté de réunion pacifique et d’expression est limitée. Les DDH qui protègent les droits civils et politiques et les journalistes qui critiquent le gouvernement sont particulièrement en danger.

La police utilise systématiquement la force contre les DDH qui participent à des manifestations pacifiques, parfois en blessant certains et en arrêtant d'autres de façon arbitraire. Le degré d'acharnement judiciaire employé contre les DDH et les journalistes les plus critiques, met en question l'indépendance du système judiciaire du pays.

En novembre 2016, le Parlement a adopté la loi sur la presse sans qu’elle soit réellement débattue, ainsi qu’une nouvelle loi sur la télévision, la radiodiffusion, le code de conduite des journalistes et les statuts de l’organisme de réglementation de la communication sociale récemment créé en Angola (ERCA, Entidade Reguladora da Comunicação Social Angolana). Les cinq lois constituent ce que le gouvernement a appelé le paquet législatif de communication sociale (Pacote legislativo da comunicação social). Ces lois permettent un contrôle gouvernemental plus serré de la télévision, de la radio, de la presse, des réseaux sociaux et d’Internet, ce qui restreint considérablement la liberté d’expression. La définition trop large de la diffamation dans la loi sur la presse permet au gouvernement de poursuivre arbitrairement les DDH et les journalistes qui dénoncent les activités illégales ou irrégulières des fonctionnaires et d’autres personnes.

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