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khadija ismayilova

Khadija Ismayilova

DDH, Journaliste
Radio Azadliq (Radio Free Europe/ Radio Liberty)
IWMF Courage of Journalism Award
2012

En 2012, l'International Women's Media Foundation (IWMF) a décerné à Khadija Ismailova son prix Courage of Journalism pour récompenser "sa chasse à la vérité et le prix qu'elle doit payer pour informer le public".

Alison Des Forges Award
2015

Quatre défenseurs des droits humains courageux et infatigables ont reçu le prestigieux prix Alison Des Forges 2015 pour un engagement exceptionnel a indiqué Human Rights Watch.

 

US National Press Club’s Press Freedom Award`
2015

Le National Press Club a annoncé qu'il récompensera la reporter azerbaïdjanaise Khadija Ismayilova avec l'un de ses prix pour la liberté de la presse 2015.

They didn't succeed in silencing me. I’m going to continue my investigations. There is always work to do in a country like Azerbaijan where corruption is on such a large scale

Khadija Ismayilova est une éminente journaliste et militante des droits humains en Azerbaïdjan, connue pour ses reportages d'investigation sur la corruption dans son pays, notamment sur l'implication des membres de la famille présidentielle. Avant son arrestation, Khadija Ismailova avait aussi parlé de la situation des prisonniers politiques dans le pays et elle plaidait en faveur de leur libération. Elle travaille pour Radio Azadliq, une antenne locale de Radio Free Europe/ Radio Liberty, en Azerbaïdjan.

En 2015, Khadija a été condamnée à 7 ans et demi de prison en vertu d'accusations fabriquées de toute pièces, et il est largement reconnu que ces accusations ont été inventées pour qu'elle mette fin à son travail légitime d'investigation pour dénoncer la corruption.  Elle a été remise en liberté conditionnelle le 25 mai 2016, après une campagne internationale en sa faveur.

L'espace dans lequel les défenseur-ses des droits humains (DDH) et les ONG opèrent en Azerbaïdjan se réduit progressivement. Plusieurs amendements législatifs ont été adoptés au cours des dernières années, restreignant le travail des DDH et plaçant leurs activités sous strict contrôle gouvernemental. La rafle des plus éminents DDH, leurs procès et leur emprisonnement indiquent que l'Azerbaïdjan a bien pris la voie vers l'autoritarisme, faisant preuve d'un mépris à la Russe à l'égard de la société civile.

 

azerbaijan_arrests_journalist_who_investigates_corruption

Khadija Ismayilova