Back to top
ibrahim_al_maamari

Ibrahim Al-Mamaari

DDH & rédacteur en chef
Azamn newspaper

Ibrahim Al-Mamaari est rédacteur en chef du journal Azamn. Azamn, est un journal local omanais qui publie des rapports sur la corruption et l'implication des dignitaires du gouvernement omanais dans le système judiciaire du pays. En représailles à son travail, le ministère omanais de l'information a renouvelé l'ordre de fermer le journal. Le défenseur est notamment accusé de "trouble de l'ordre public", d'avoir "sapé le prestige de l'État" et de diffamation criminelle après la publication de rapports qui critiquaient le gouvernement omanais. Ibrahim Al-Mamaari a déjà été arrêté par les autorités omanaises et placé à l'isolement pendant 60 jours pour les accusations susmentionnées. Depuis, il a été libéré sous caution en attendant son procès.
Le 26 décembre 2016, la cour d'appel d'Oman a condamné Ibrahim Al-Mamaari à un an de prison. La cour a également annulé la décision de fermer le journal Azamn qui avait été prise par le ministère de l'information.

Le 10 avril 2017, le défenseur Ibrahim Al-Maamari a été libéré de la prison centrale de Mascate, après avoir purgé six mois de prison. Le journal Azamn reste fermé sur ordre du ministère de l'Information.

 

Les défenseur-ses des droits humains (DDH) et ceux qui critiquent la politique du gouvernement ou expriment une opinion dissidente sont toujours pris pour cible et font l’objet de lourdes restrictions. De nombreux DDH sont harcelés, placés en détention arbitraire et torturés. Des centaines d’universitaires, journalistes et commentateurs ont été arrêtés, accusés et parfois détenus au secret pour avoir participé à des manifestations ou critiqué le Sultan Qaboos. Les DDH sont toujours placés sous la surveillance constante des services de sécurité et sont régulièrement convoqués à des interrogatoires par des responsables de la sécurité. Les organisations indépendantes de défense des droits humains ne sont pas autorisées à opérer dans le pays. En outre, le Code pénal, la loi sur l’information et la loi sur la presse et les publications sont largement utilisés pour réduire les défenseur-ses des droits humains et les voix indépendantes au silence.