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#Tchad

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Les défenseur·ses des droits humains au Tchad font face à un large éventail de restrictions qui les empêchent de mener efficacement leur travail légitime en faveur des droits humains sans craindre pour leur sécurité. Les obstacles sont nombreux et varient de la torture à l’agression physique, l’arrestation arbitraire, la détention prolongée, les accusations fabriquées de toutes pièces, le harcèlement judiciaire et l’intimidation. Il y a une interdiction systématique des manifestations organisées par ceux que le gouvernement considère comme critiques à l’encontre de ses politiques. Les acteurs de la société civile et les syndicalistes qui organisent des manifestations non autorisées font régulièrement l’objet de brutalités policières. La liberté de réunion pacifique est sévèrement réduite, ce qui entrave le travail des DDH.

Les autorités interfèrent souvent dans le travail des journalistes, en particulier ceux qui traitent ou commentent les questions relatives aux droits humains. La liberté d’expression est réduite et, à plusieurs reprises au cours des cinq dernières années, le gouvernement a ordonné la coupure d’Internet dans des moments politiques tendus, notamment lors de manifestations nationales en janvier 2018 et lors des élections présidentielles d’avril 2016. Les sites internet qui critiquent le gouvernement sont également bloqués. L’Agence Nationale de Sécurité (ANS) est utilisée pour cibler et réprimer tous ceux qui seraient en opposition avec le gouvernement, y compris les défenseur⸱ses des droits humains.

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