Dr. Mudawi Ibrahim Adam
The winner of the inaugural Front Line Award was Dr. Mudawi Ibrahim Adam, Chairperson of the Sudan Social Development Organization (SUDO). The Front Line Award was presented to Dr Mudawi's wife, Sabah, and daughter, Huda, by the President of Ireland, Mary McAleese, at a ceremony in Dublin's City Hall on 13th May 2005. At the time of the presentation Dr Mudawi was in detention in Khartoum having been arrested for the third time in eighteen months on 9th May 2005. He was released again on 16th May 2005.
The winners of the 2005 Human Rights Award presented by Human Rights First were Dr. Mudawi Ibrahim Adam of Sudan and Ludmilla Alexeeva of Russia.
Dr Mudawi Ibrahim Adam est un défenseur des droits humains et ingénieur soudanais connu pour dénoncer les violations des droits humains perpétrées au Darfour. Il a été plusieurs fois emprisonné à cause de son travail en faveur des droits humains. Il a fondé et il est l'ancien directeur de la Sudan Social Development Organization (SUDO), qui œuvre pour les droits humains ainsi que pour l'eau, l'assainissement et la santé. La SUDO a organisé des ateliers avec plusieurs groupes de la société soudanaise sur les droits humains et a fourni une assistance humanitaire aux millions de personnes contraintes de quitter leur maison à cause de la guerre; sous la direction de Mudawi Ibrahim Adam, l'organisation a mis en place un projet de construction de la paix et de réconciliation avec différents groupes tribaux dans le sud du Darfour. Lorsqu'il était prisonnier, il continuait à réclamer des réformes en faveur des droits humains au Soudan, et a mené une grève de la faim pour protester contre sa détention à l'isolement sans charge et sans accès à son avocat, sa famille ou des soins médicaux. En reconnaissance de son travail pour la promotion et la défense des droits humains au Soudan, Dr Mudawi Ibrahim Adam a reçu le premier prix Front Line Defenders pour les défenseur-ses des droits humains en danger en 2005.
Les violences qui font actuellement rage entre les forces gouvernementales, les milices pro gouvernementales et les groupes armés qui luttent contre le gouvernement forment un contexte dans lequel les défenseur-ses des droits humains (DDH) sont harcelés, arbitrairement arrêtés, détenus au secret et torturés par l'armée soudanaise et les forces de sécurité. La liberté d'expression et les libertés d'association et de réunion sont de plus en plus restreintes. Les membres d'ONG, les journalistes et militants étudiants sont particulièrement pris pour cibles.
