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Ali Idrissa

DDH & coordinateur
Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire (ROTAB)

Ali Idrissa est coordinateur du Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire (ROTAB) et de PublishWhat You Pay Niger (PWYP). Il est également membre du Conseil d'administration et du comité de pilotage pour l'Afrique de PWYP. Il milite depuis longtemps sur les questions de transparence dans le secteur minier.

Les DDH dont le travail se concentre sur l'impact de l'industrie de l'extraction sur l'environnement et les droits humains au Niger sont victimes de gaves menaces. Lorsqu'ils dénoncent l'absence de responsabilité des entreprises, de transparence et d'équité dans les accords entre le gouvernement et les industries extractives, ils sont harcelés, arbitrairement arrêtés et placés en détention.

Le président Mahamadou Issoufou est le premier leader a avoir ratifié la déclaration de Table Mountain en 2011. La déclaration de Table Mountain appelle les gouvernements africains à reconnaitre l'importance de la liberté de la presse et, plus important, souligne la nécessité d'une presse indépendante des institutions politiques et gouvernementales. En outre, elle appelle les gouvernements à abroger les lois pénales relatives à la diffamation, à la calomnie et aux insultes qui restreignent souvent le travail des défenseur-ses des droits humains. Cependant, les journalistes qui critiquent le gouvernement ou qui dénoncent les exactions dans le pays sont en danger, bien que l'article 23 de la constitution nigérienne permette la liberté de penser, d'opinion et d'expression. Certains sont victimes d'intimidations, d'agressions physiques, d'arrestations arbitraires, de fausses accusations et de procès inéquitables. Toutes ces menaces empêchent les journalistes d'exercer leur droit à la liberté d'expression et pratiquent donc souvent l'autocensure.