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Angelica Choc

Angélica Choc

DDH
Journée mondiale de l'environnement - Campagne
2017

Human rights defender Angélica Choc has spent the past 7 years struggling for justice. Despite the violence and the abuses she has suffered, she has not lost hope. In the courts and in the streets, she keeps opposing powerful companies and peacefully struggling to defend the rights to a clean environment.

Journée mondiale des femmes - Campagne
2017

Angélica Choc is an indigenous Mayan Q’eqchi’ defender, from the region of El Estor, in north-eastern Guatemala. Together with her community, she has been reclaiming the right to their ancestral land and protesting against the Fenix mine, one of the largest nickel mines in the country. Despite the risks she faces, Angélica has been speaking out against the human rights violations committed by the mining company. She has campaigned to hold the company accountable and has sought justice both at national and international levels.

Angélica Choc est une défenseuse autochtone Maya Q'eqchi, de la région d'El Estor, dans le nord du Guatemala. Avec sa communauté, elle revendique le droit à leur terre ancestrales et manifestent contre la mine Fenix, l'une des plus grande mine de nickel du pays. Malgré les risques auxquels elle est exposée, Angélica dénonce les violations des droits humains perpétrées par la compagnie minière. Elle milite pour que la compagnie soit tenue pour responsable et pour que justice soit rendue au niveau national et international.

En 2006, la compagnie minière a expulsé les communautés autochtones locales. Les forces privées de sécurité et les policiers ont brûlé des centaines de maison, attaqué les villageois et violé plusieurs femmes de la communauté de Lote Ocho. Trois ans plus tard, le mari d'Angélica, Adolfo Ich Chamán, leader communautaire renommé, a été tué par des agents de sécurité travaillant pour la compagnie minière.

Après l'assassinat de son mari, Angélica a réclamé justice devant les tribunaux canadiens, dans le but de sans précédent que les coupables de la violente répression contre le peuple Maya Q'eqchi d'El Estor soient traduits en justice. L'affaire est toujours en cours, mais cela a déjà créé un important précédent; dans le passé, les tribunaux canadiens n'avaient accepté des affaires directement liées aux entreprises canadiennes, non leur filiales locales.

En mars 2015, Angélica a ouvert la voie à un procès pénal très médiatisé au Guatemala contre Mynor Padilla, ancien chef de la sécurité de la compagnie minière et retraité de l'armée guatémaltèque. Angélica remet en question les élites les plus riches et les plus puissantes du pays, et subit des attaques, menaces et actes d'intimidation constants à cause de cela. Pourtant Angélica reste forte et résolue dans la lutte pour la justice.

Depuis qu'Otto Pérez Molina a été élu président en janvier 2012, les cas de harcèlement et les menaces contre des DDH ont augmenté. Au Guatemala, les défenseur-ses des droits humains (DDH) sont l’objet de menaces de mort, d’agressions physiques, d’actes de harcèlement, de surveillance, de stigmatisation, de harcèlement judiciaire, de détentions arbitraires, de disparitions forcées et d’assassinats. La plupart de ces violations sont l’œuvre de structures sécuritaires clandestines et de groupes illégaux. Le niveau d'impunité exceptionnellement élevé dont bénéficient les coupables accentue exponentiellement le risque pour les DDH.