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KISA

Action for Equality, Support, Antiracism

KISA —Action for Equality, Support, Antiracism (Action pour l’égalité, le soutien et l’antiracisme) est une organisation de défense des droits humains basée à Chypre, créée en 1998. L’organisation œuvre en faveur d’une société laïque, inclusive et diversifiée qui adhère à l’État de droit, respecte les droits et promeut la participation active et égale de tous ses membres dans les différentes sphères de la vie, indépendamment de l’origine raciale, nationale ou ethnique, de la couleur, de la religion ou des croyances, du sexe, de l’orientation ou de l’identité sexuelle, de l’âge, du handicap, du statut migratoire ou de toute autre forme de diversité.

KISA concentre son travail sur la migration, l’asile, l’antiracisme, la lutte contre la discrimination et la traite des êtres humains et fournit des services aux personnes dans le besoin. L’organisation est membre de plusieurs réseaux européens et internationaux tels que l’ENAR (Réseau européen contre le racisme), PICUM (Plateforme pour la coopération internationale sur les sans-papiers), EuroMed Rights, Migreurop, Justicia et Fair Trials Networks.

Malgré la criminalisation et la diffamation dont elle fait l’objet de la part d’agents de l’État ainsi que d’acteurs ultranationalistes et d’extrême droite dans le pays, KISA reste l’un des principaux acteurs de la société civile dans la protection des droits des migrants et des réfugiés et la promotion des droits humains et de l’État de droit dans le pays.

La division de Chypre entre le sud sous contrôle chypriote et le nord sous contrôle chypriote turc impacte les droits humains dans toute l’île, notamment le droit à la vie, à la non-discrimination, à la liberté de circulation et le droit de demander l’asile. Depuis 2015, Chypre compte le plus grand nombre de demandeurs d’asile enregistrés pour la première fois par habitant dans l’Union européenne, ce qui provoque des tensions avec les populations locales. Les défenseur⸱ses des droits des migrants et des réfugiés sont victimes d’attaques physiques, de violences en ligne et de détentions arbitraires, tandis que les organisations de défense des droits des migrants sont confrontées à la criminalisation.