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CORPOINDH

CORPORACIÓN INTEGRADA PARA LA DEFENSA DE LOS DERECHOS HUMANOS, SOCIALES, POLÍTICOS, CULTURALES, AMBIENTALES Y EMPRESARIALES DE COLOMBIA

CORPOINDH est une organisation qui se consacre à la défense, au suivi, à la promotion et à la protection des droits des victimes du conflit armé. Par ailleurs, elle offre une représentation juridique aux défenseur⸱ses des droits humains et un suivi des cas d’agression. L’organisation s’occupe également des cas de violences contre les femmes et de violences domestiques, des cas de violation des droits des enfants et des adolescents, de la défense des ressources naturelles dans les territoires, de la protection et du renforcement du tissu social et des entreprises. CORPOINDH prépare des rapports sur les assassinats de leaders, de défenseur⸱ses des droits humains et de la population en général, ainsi que des analyses sur la présence des groupes armés illégaux (GAI), des groupes criminels organisés (GDO), des groupes armés organisés (GAO) et des dissidents opérant à Barrancabermeja, Santander et Magdalena Medio.

En raison du fort impact de l’organisation dans les différentes zones rurales et urbaines de la région où elle travaille et des dénonciations et rapports continus qu’elle présente au public, y compris des dénonciations concernant les liens possibles entre des fonctionnaires de l’État et divers membres de ces organisations criminelles, la CORPOINDH et ses bénévoles sont la cible de menaces de mort, de déplacements forcés, de persécutions, de surveillance, de harcèlement et, dans certains cas, de tentatives d’assassinat, dans le but d’affaiblir l’organisation.

Les DDH en Colombie travaillent dans un environnement violent et peu sûr. Ils sont victimes de menaces, intimidations, détentions arbitraires, disparitions forcées, agressions physiques, torture, assassinats, perquisitions illégales de leurs domiciles et bureaux, et de stigmatisation à cause de leurs activités en faveur des droits humains. Les coupables de ces exactions sont souvent des groupes paramilitaires, dont beaucoup ont des liens avec le gouvernement ou les services de sécurité, ou des groupes armés de l’opposition. Les menaces continues ainsi que les graves menaces et attaques à l’encontre des DDH dans tout le pays contredisent les déclarations du gouvernement au sujet de la démobilisation paramilitaire.

 

Les DDH en danger en Colombie viennent de différents milieux ; ils-elles sont : syndicalistes, leaders indigènes, leaders afro-colombiens, militants travaillant avec des personnes déplacées à l’intérieur du pays et sur les questions relatives au droit à la terre, défenseur·ses des droits des femmes, journalistes, avocats, étudiants et jeunes militants, travailleurs ecclésiastiques, militants LGBTI ou sur la question du VIH.