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Gloria Matilde Rincón Meza

FDDH, leader sociale

Gloria Matilde Rincón Meza est leader sociale et défenseuse des droits humains dans les régions de Barrancabermeja, Santander et Magdalena Medio. Elle œuvre pour protéger, promouvoir et garantir les droits humains des familles victimes du conflit armé et de la population selon différentes approches différentielles (handicap, victimes, personnes âgées, enfants et jeunes, femmes, migrants, communauté LGBTIQ+, etc.), des défenseur⸱ses des droits humains et des leaders sociaux confrontés à la violence quotidienne dans le pays et les régions de Magdalena Medio et le district de Barrancabermeja.

Elle est actuellement l’une des leaders de la Corporación Integrada para la Defensa de los Derechos Humanos, Sociales, Políticos, Culturales, Ambientales y Empresariales de Colombia — CORPOINDH. Son travail consiste à connaître les politiques publiques et les lois relatives aux droits humains et elle développe des fonctions telles que la préparation de rapports, la supervision des politiques, la gestion des plaintes et des dénonciations, le plaidoyer et la sensibilisation, la collaboration et la coordination, les audits et le suivi, la réponse aux crises et aux urgences, le leadership éthique, les relations avec les autorités et les entités municipales, départementales et nationales, ainsi que les relations avec les organisations internationales de défense des droits humains.

Depuis ses débuts en tant que défenseuse des droits humains au sein de la CORPOINDH, elle apporte un soutien psychosocial, des conseils, un accompagnement dans les processus de réparation et d’accès à la justice, cherchant à promouvoir la participation des citoyens et la consolidation de la paix dans les communautés pour la défense des droits humains. Elle est victime de menaces de la part de groupes illégaux ainsi que de persécutions, d’accusations et de surveillance de la part de l’État colombien.

Les DDH en Colombie travaillent dans un environnement violent et peu sûr. Ils sont victimes de menaces, intimidations, détentions arbitraires, disparitions forcées, agressions physiques, torture, assassinats, perquisitions illégales de leurs domiciles et bureaux, et de stigmatisation à cause de leurs activités en faveur des droits humains. Les coupables de ces exactions sont souvent des groupes paramilitaires, dont beaucoup ont des liens avec le gouvernement ou les services de sécurité, ou des groupes armés de l’opposition. Les menaces continues ainsi que les graves menaces et attaques à l’encontre des DDH dans tout le pays contredisent les déclarations du gouvernement au sujet de la démobilisation paramilitaire.

 

Les DDH en danger en Colombie viennent de différents milieux ; ils-elles sont : syndicalistes, leaders indigènes, leaders afro-colombiens, militants travaillant avec des personnes déplacées à l’intérieur du pays et sur les questions relatives au droit à la terre, défenseur·ses des droits des femmes, journalistes, avocats, étudiants et jeunes militants, travailleurs ecclésiastiques, militants LGBTI ou sur la question du VIH.