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Nedeer Correa

DDH, leader social

Nedeer Correa est leader social et défenseur des droits humains dans les régions de Barrancabermeja, Santander et Magdalena Medio. Il œuvre pour protéger, promouvoir et garantir les droits humains des familles victimes du conflit armé, dans le domaine de la restitution des terres et de la défense de la santé, ainsi que des défenseur⸱ses des droits humains et des leaders sociaux qui se trouvent sans défense en raison de la violence quotidienne dans son pays, sa région de Magdalena Medio et son district de Barrancabermeja. Tout au long de sa carrière de défenseur des droits humains, il a fait l’objet de menaces, de surveillance, de déplacements, de persécutions, de harcèlement et d’accusations de la part de groupes armés illégaux.

Actuellement, au sein de la Corporación Integrada para la Defensa de los Derechos Humanos, Sociales, Políticos, Culturales, Ambientales y Empresariales de Colombia - CORPOINDH, son travail se concentre sur la collaboration avec les communautés touchées par le conflit armé, en leur apportant un soutien et des conseils et en les accompagnant dans le processus de restitution des terres. En outre, l’organisation sensibilise aux problèmes de santé rencontrés par ces communautés, lutte pour l’accès à des services de santé de qualité et pour le respect de leurs droits, et fait le lien avec les entités et les autorités nationales, départementales et municipales.

Les DDH en Colombie travaillent dans un environnement violent et peu sûr. Ils sont victimes de menaces, intimidations, détentions arbitraires, disparitions forcées, agressions physiques, torture, assassinats, perquisitions illégales de leurs domiciles et bureaux, et de stigmatisation à cause de leurs activités en faveur des droits humains. Les coupables de ces exactions sont souvent des groupes paramilitaires, dont beaucoup ont des liens avec le gouvernement ou les services de sécurité, ou des groupes armés de l’opposition. Les menaces continues ainsi que les graves menaces et attaques à l’encontre des DDH dans tout le pays contredisent les déclarations du gouvernement au sujet de la démobilisation paramilitaire.

 

Les DDH en danger en Colombie viennent de différents milieux ; ils-elles sont : syndicalistes, leaders indigènes, leaders afro-colombiens, militants travaillant avec des personnes déplacées à l’intérieur du pays et sur les questions relatives au droit à la terre, défenseur·ses des droits des femmes, journalistes, avocats, étudiants et jeunes militants, travailleurs ecclésiastiques, militants LGBTI ou sur la question du VIH.