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Jose Luis Moreno Alvarez

DDH, avocat

Jose Luis Moreno Alvarez est avocat des victimes du conflit armé en Colombie, leader social et défenseur des droits humains dans les régions de Barrancabermeja, Santander et Magdalena Medio. Depuis 2021, il représente différentes familles qui ont perdu leurs proches à cause des violences perpétrées par les groupes armés illégaux en Colombie. Par ailleurs, il représente les défenseur⸱ses des droits humains membres de la CORPOINDH.

Il dirige actuellement le département juridique stratégique de la CORPOINDH, où il développe le conseil stratégique, la gestion de l’équipe juridique, les conseils juridiques sur les rapports, de gestion des risques et la conformité, les relations avec les organisations nationales et internationales, les demandes de mesures de précaution auprès de la CIDH, les négociations humanitaires, les litiges et les résolutions des conflits, l’élaboration de politiques et de procédures, l’analyse de la législation et de la réglementation, l’éducation et la formation au nom des entreprises et des membres de l’organisation.

En raison de son travail de défense juridique auprès des familles victimes du conflit armé en Colombie et en tant qu’avocat des défenseur⸱ses des droits humains, il a déjà reçu une série de menaces qui l’ont conduit à quitter son lieu de résidence avec sa famille, devenant ainsi une victime du conflit armé reconnue par l’Unidad Para la Atención y Reparación Integral a las Victimas (Unité pour l’attention et la réparation intégrale des victimes).

Il bénéficie de mesures de précaution accordées par la Commission interaméricaine des droits de l’Homme (CIDH), à travers la résolution n° 33/2023.

Les DDH en Colombie travaillent dans un environnement violent et peu sûr. Ils sont victimes de menaces, intimidations, détentions arbitraires, disparitions forcées, agressions physiques, torture, assassinats, perquisitions illégales de leurs domiciles et bureaux, et de stigmatisation à cause de leurs activités en faveur des droits humains. Les coupables de ces exactions sont souvent des groupes paramilitaires, dont beaucoup ont des liens avec le gouvernement ou les services de sécurité, ou des groupes armés de l’opposition. Les menaces continues ainsi que les graves menaces et attaques à l’encontre des DDH dans tout le pays contredisent les déclarations du gouvernement au sujet de la démobilisation paramilitaire.

 

Les DDH en danger en Colombie viennent de différents milieux ; ils-elles sont : syndicalistes, leaders indigènes, leaders afro-colombiens, militants travaillant avec des personnes déplacées à l’intérieur du pays et sur les questions relatives au droit à la terre, défenseur·ses des droits des femmes, journalistes, avocats, étudiants et jeunes militants, travailleurs ecclésiastiques, militants LGBTI ou sur la question du VIH.