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Répression contre des femmes défenseuses des droits humains

Statut: 
En liberté conditionelle
À propos de la situation

Le 10 mars 2021, la cour d’appel de Riyad a rejeté l’appel de la défenseuse des droits humains Loujain Al-Hathloul contre les accusations de « contact avec des parties externes ».

Le 10 février 2021, la défenseuse des droits humains Loujain Al-Hathloul a été libérée après plus de 1000 jours de détention.

Le 28 décembre 2020, la défenseuse des droits humains saoudienne, Loujain Al-Hathloul, a été condamnée à cinq ans et huit mois de prison par le tribunal pénal spécialisé saoudien, un tribunal créé pour les affaires liées au terrorisme.

Le 25 novembre 2020, le tribunal pénal de Riyad a déclaré qu'il n'était pas compétent pour juger l'affaire de la défenseuse des droits humains Loujain Al-Hathloul, et a transféré l'affaire devant le tribunal pénal spécialisé qui traite les affaires de terrorisme.

Le 26 octobre 2020, la défenseuse des droits humains Loujain Al-Hathloul a entamé une grève de la faim illimitée pour protester contre ses conditions de détention et contre le refus arbitraire continu qu'elle passe des appels téléphoniques réguliers à sa famille.

Le 31 août 2020, la famille de la défenseuse des droits humains Loujain Al-Hathloul a pu lui rendre visite pour la première fois en trois mois.

La famille de la défenseuse des droits humains Loujain Al-Hathloul n'a pas eu de contact avec elle pendant près de six semaine.

Le 12 février 2020, la défenseuse des droits humains Loujain Al-Hathloul a comparu devant le tribunal pénal spécialisé de Riyad. Avant la deuxième audience de son affaire, elle était détenue à l'isolement depuis 287 jours.

Le 13 mars 2019, Loujain al-Hathloul, Aziza al-Yousef, Eman al-Nafjan, Hatoon Al-Fassi, Nouf Abdulaziz, Mayya Alzahrani, Amal Alharbi et Eman Alnafjan ont comparu devant la cour et ont été accusées d'avoir "communiqué avec des pouvoirs extérieurs hostiles, soutenu financièrement des parties externes, et attiré et exploité des mineurs pour les faire travailler contre le Royaume d'Arabie Saoudite".

Le 17 mai, les autorités saoudiennes ont arrêté la défenseuse des droits humains Lujain Al-Hathloul, chez elle à Riyad, dans le cadre d'une vague de répression contre les défenseur-ses des droits humains, notamment les défenseur-ses des droits des femmes. Elle n'est toujours pas accusée.

À propos de Lujain Al-Hathloul

Lujain Al-HathloulLujain Al-Hathloul est une défenseuse des droits des femmes et blogueuse qui plaide pour l'égalité des genres et le droit des femmes à conduire en Arabie Saoudite. Depuis 2013, elle participe activement à la campagne pour le droit de conduire des femmes saoudiennes et elle poste des vidéos d'elle même en train d'encourager les femmes à conduire leur voiture dans le cadre de cette campagne.

14 Mars 2021
Maintien des charges contre Loujain Al-Hathloul

Le 10 mars 2021, la cour d’appel de Riyad a rejeté l’appel de la défenseuse des droits humains Loujain Al-Hathloul contre les accusations de « contact avec des parties externes ». Le rejet de l’appel et le maintien des charges signifient que la restriction des déplacements pendant cinq ans reste en vigueur.

Loujain Al-Hathloul a été libérée le 10 février 2021 après plus de 1000 jours de détention.

15 Février 2021
Loujain Al-Hathloul placée en liberté conditionnelle après 1000 jours de détention

Le 10 février 2021, la défenseuse des droits humains Loujain Al-Hathloul a été libérée après plus de 1000 jours de détention.

Loujain Al-Hathloul restera en période de probation pendant trois ans après sa libération et pendant ce temps, elle peut être renvoyée en détention si elle commet un acte jugé illégal par les autorités. La défenseuse est également sous le coup d’une interdiction de voyager pendant cinq ans. Sa famille a exhorté les gens à s’abstenir de dire que Loujain a été « libérée, car il n’y a pas eu d’enquête indépendante sur les accusations, et être en période de probation et interdite de voyager signifie qu’elle risque toujours d’être de nouveau détenue. »

Le 28 décembre 2020, Loujain Al-Hathloul a été condamnée à cinq ans et huit mois de prison par le tribunal pénal spécialisé saoudien, un tribunal créé pour juger les affaires liées au terrorisme. Au cours de sa détention, la défenseuse des droits humains a déclaré avoir été soumise à des actes de torture et de harcèlement sexuel et menacée d’agression sexuelle.

 

3 Janvier 2021
Loujain Al-Hathloul Condamnée

Le 28 décembre 2020, la défenseuse des droits humains saoudienne, Loujain Al-Hathloul, a été condamnée à cinq ans et huit mois de prison par le tribunal pénal spécialisé saoudien, un tribunal créé pour les affaires liées au terrorisme.

Les autorités saoudiennes ont clos deux ans et demi d'efforts visant à faire taire et à intimider Loujain Al-Hathloul, en mettant un terme à une procédure judiciaire manifestement inéquitable, notamment en raison d'allégations crédibles de torture de la FDDH.

Le verdict de 5 ans et 8 mois a été atténué par une suspension de 2 ans et 10 mois de la peine avec un "crédit" pour la peine purgée, ce qui fait qu'il lui reste environ 2 mois de prison à purger, comme le rapporte sa famille. En outre, elle est interdite de voyager pendant cinq ans. Loujain Al-Hathloul et le procureur peuvent faire appel de ce verdict.

Front Line Defenders condamne fermement ce qui ne peut être considéré comme un procès-spectacle politique, alors même qu'elle attend avec impatience le jour où Loujain sera enfin libérée de prison. La mesure punitive supplémentaire de l'interdiction de voyager semble destinée à réduire l'exposition internationale de l'Arabie saoudite en matière de violations des droits humains - un effort visant à continuer à faire taire Loujain Al-Hathloul.

28 Novembre 2020
L'affaire de Loujain Al-Hathloul transférée devant le tribunal pénal spécialisé

Le 25 novembre 2020, le tribunal pénal de Riyad a déclaré qu'il n'était pas compétent pour juger l'affaire de la défenseuse des droits humains Loujain Al-Hathloul, et a transféré l'affaire devant le tribunal pénal spécialisé qui traite les affaires de terrorisme. La décision de la cour intervient plus d'un an après le début du procès de Loujain Al-Hathloul. Le 13 mars 2019, Loujain Al-Hathloul a été accusée de «communiquer avec des puissances hostiles extérieures, de fournir un soutien financier à des parties extérieures et d'attirer et d'exploiter des mineurs pour qu'ils travaillent contre le Royaume d'Arabie saoudite».

Selon la famille de la défenseuse des droits humains, Loujain Al-Hathloul avait l'air faible et tremblait de manière incontrôlable lors de l'audience du 25 novembre 2020. Le 26 octobre 2020, Loujain Al-Hathloul avait entamé une grève de la faim illimitée qui a duré deux semaines. La défenseuse des droits humains a dit à ses parents qu'elle avait mis fin à sa grève de la faim parce que les gardiens de prison la réveillaient régulièrement toutes les deux heures tout au long de la nuit, entraînant une privation extrême de sommeil.

 

2 Novembre 2020
Loujain Al-Hathloul entame une grève de la faim illimitée

Le 26 octobre 2020, la défenseuse des droits humains Loujain Al-Hathloul a entamé une grève de la faim illimitée pour protester contre ses conditions de détention et contre le refus arbitraire continu qu'elle passe des appels téléphoniques réguliers à sa famille. La défenseuse est fréquemment harcelée par l'administration pénitentiaire qui a déjà interdit les visite de sa famille et les appels téléphoniques. Le 31 août 2020, elle a été autorisée à voir sa famille après une coupure de trois mois. Bien qu'elle puisse rencontrer sa famille par intermittence, les mauvaises conditions de détention, les mauvais traitements et la restriction continue de la communication avec sa famille par téléphone l'ont motivée à entamer une grève de la faim jusqu'à ce que les conditions appropriées soient rétablies.

9 Septembre 2020
La famille de Loujain Al-Hathloul autorisée à lui rendre visite

Le 31 août 2020, la famille de la défenseuse des droits humains Loujain Al-Hathloul a pu lui rendre visite pour la première fois en trois mois. Avant la visite de sa famille, Loujain Al-Hathloul menait une grève de la faim depuis six jours pour protester contre l'interdiction de téléphoner, ce qui a considérablement affecté son état de santé. La défenseuse a suspendu sa grève de la faim lorsqu'elle a été autorisée à recevoir la visite de sa famille.

22 Juillet 2020
La famille de Loujain Al-Hathloul sans nouvelle de la défenseuse

La famille de la défenseuse des droits humains Loujain Al-Hathloul n'a aucun contact avec elle depuis près de six semaine; la famille est donc de plus en plus inquiète pour son bien-être. Sa famille est particulièrement préoccupée dans le contexte du COVID-19 et par les conditions insalubres dans de nombreuses prisons saoudiennes. Elle a également été empêchée de lui rendre visite et, par conséquent, ne l'a pas vue depuis quatre mois.

La défenseuse est arbitrairement détenue depuis mai 2018 et pendant cette période, elle a été victime de torture et de harcèlement sexuel de la part des autorités pénitentiaires.

29 Mai 2020
La famille de Loujain al-Hathloul préoccupée par son bien-être

La famille de Loujain Al-Hathloul est de plus en plus inquiète pour son bien-être car cela fait deux semaines qu'elle est sans nouvelle de la défenseuse. La famille s'inquiète donc pour sa santé et son sort.

Mai 2020 marque les deux ans de détention arbitraire de la défenseuse des droits humains Loujain Al-Hathloul. Pendant sa détention, elle a été soumise à des actes de torture et de harcèlement sexuel. La troisième audience de Loujain Al-Hathloul devait avoir lieu le 11 mars 2020, mais elle a été reportée à une date ultérieure en raison de l'épidémie de COVID-19.

19 Février 2020
Seconde audience de Loujain Al-Hathloul

Le 12 février 2020, la défenseuse des droits humains Loujain Al-Hathloul a comparu devant le tribunal pénal spécialisé de Riyad. Avant la deuxième audience de son affaire, elle était détenue à l'isolement depuis 287 jours.

Loujain Al-Hathloul a été invitée à présenter sa défense lors de la prochaine audience, prévue le 11 mars 2020, mais n'a pas accès aux preuves utilisées contre elle. Lors de l'audience, le procureur a nié que la défenseuse a été torturée.

L'administration pénitentiaire a récemment demandé à Loujain Al-Hathloul de suspendre sa correspondance avec la Commission des droits humains, ce qu'elle a refusé.

Loujain Al-Hathloul a été arrêtée en mai 2018. Elle a été soumise à des actes de torture et de harcèlement sexuel en prison. Elle est accusée "d'avoir communiqué avec des puissances hostiles externes, de soutien financier à des parties externes, de leurrer et d'exploiter des mineurs pour travailler contre le Royaume d'Arabie saoudite".

 

14 Mars 2019
Lujain Al-Hathloul et d'autres FDDH traduites en justice et accusées

Le 13 mars 2019, Loujain al-Hathloul, Aziza al-Yousef, Eman al-Nafjan, Hatoon Al-Fassi, Nouf Abdulaziz, Mayya Alzahrani, Amal Alharbi et Eman Alnafjan ont comparu devant la cour et ont été accusées d'avoir "communiqué avec des pouvoirs extérieurs hostiles, soutenu financièrement des parties externes, et attiré et exploité des mineurs pour les faire travailler contre le Royaume d'Arabie Saoudite".

Les FDDH n'ont pas été informées des accusations avant l'audience et n'ont pas été autorisées à parler pendant le procès. Aucun avocat et aucun journaliste étranger n'a été autorisé à assister à l'audience. Elles devaient comparaitre devant un tribunal spécial établi pour les affaires de terrorisme, mais à la dernière minute, l'affaire été jugée par une cour pénale.

Avant l'audience du 13, les FDDH auraient été victimes de harcèlement sexuel et de torture en prison et elles n'avaient pas été autorisées à contacter leurs avocats.

21 Mai 2018
Répression contre des femmes défenseuses des droits humains

Le 17 mai, les autorités saoudiennes ont arrêté la défenseuse des droits humains Lujain Al-Hathloul, chez elle à Riyad, dans le cadre d'une vague de répression contre les défenseur-ses des droits humains, notamment les défenseur-ses des droits des femmes. Elle n'est toujours pas accusée.

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Le 17 mai, les autorités saoudiennes ont arrêté Lujain Al-Hathloul et plusieurs autres défenseur-ses des droits humains et militants qui défendent les droits des femmes. Parmi les autres personnes arrêtées se trouvent le Dr. Ibrahim AlModaimeegh, la Dr. Aisha AlMana, Madeha AlAjroush, Aziza AlYousef, la professeure Eman AlNafjan, et Mohammad AlRabea. Lujain Al-Hathloul est détenue au secret et n'a pas le droit de voir ses avocats ni sa famille.  

Ce n'est pas la première fois que les autorités saoudiennes ciblent Lujain Al-Hathloul. Elle a brièvement été détenue en juin 2017 à l'aéroport de Dammam et interdite de voyager. Elle a aussi été arrêtée en décembre 2014 et a passé plus de deux mois en prison pour "trouble l'ordre public" et pour avoir "défié l'autorité d'un gardien".

Front Line Defenders est vivement préoccupée par la détention de la défenseuse des droits humains Lujain Al-Hathloul et est préoccupée par sa sécurité et son bien-être physique. 

Front Line Defenders exhorte les autorités saoudiennes à:

1. Libérer immédiatement et sans condition Lujain Al-Hathloul et les autres défenseur-ses des droits humains récemment arrêtés, car Front Line Defenders pense qu'ils-elles sont détenus uniquement à cause de leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;

2. Autoriser Lujain Al-Hathloul à accéder immédiatement et sans entrave à sa famille et à ses avocats;

3. Assurer que le traitement de Lujain Al-Hathloul pendant sa détention, corresponde à toutes les conditions établies dans les « Principes fondamentaux relatifs à la protection de toute personne contre toute forme de détention ou emprisonnement » adoptés par l'Assemblée Générale de l'ONU dans sa résolution 43/173 du 9 décembre 1988 ;

4. Prendre les mesures nécessaires afin de garantir l'intégrité physique et psychologique et la sécurité de Lujain Al-Hathloul;

5. Cesser immédiatement de cibler tous-tes les défenseur-ses des droits humains et les blogueurs en Arabie Saoudite et afin qu'ils-elles puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.