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Atekeh Rajabi libérée de prison

Statut: 
Libérée
À propos de la situation

Le 17 janvier 2024, Atekeh Rajabi a été libérée de la prison de Vakilabad à Mashhad après avoir purgé deux mois d’une peine de six mois d’emprisonnement.

Le 25 novembre 2023, Atekeh Rajabi a commencé à purger sa peine de six mois à la prison de Vakilabad à Mashhad, dans la province du Khorasan central en Iran. Cela correspond à une convocation du département d’application des peines de la branche 21 du tribunal pénal et révolutionnaire de Mashhad, reçue par la défenseuse le 15 novembre 2023.

Le 21 août 2023, la défenseuse des droits humains Atekeh Rajabi a été condamnée à six mois de prison pour « activités de propagande contre l’État » par la branche 7 du tribunal révolutionnaire de Mashhad. La défenseuse des droits humains a été informée de sa citation à comparaître uniquement la veille et elle n’a pas eu la possibilité de voir ou d’examiner le contenu de l’acte d’accusation à son encontre.

Le 20 août 2023, la défenseuse des droits humains Atekeh Rajabi a reçu un appel téléphonique provenant de la branche 7 du tribunal révolutionnaire de Mashhad la citant à comparaître le lendemain même. Atekeh Rajabi n’avait pourtant reçu aucune convocation officielle par SMS ou par écrit. La défenseuse des droits humains n’a pas eu la possibilité de prendre connaissance du contenu de l’acte d’accusation avant l’audience.

À propos d'Atekeh Rajabi

Atekeh RajabiAtekeh Rajabi est défenseuse des droits humains, éducatrice et ancienne institutrice. Elle travaille sur les droits de l’enfant, les droits de la femme et le droit à l’éducation en Iran. À la suite des manifestations de septembre 2022 en Iran, elle s’est exprimée, notamment sur les réseaux sociaux, au sujet des droits des enseignants, des droits des prisonniers et de la violence à l’encontre des jeunes manifestants, en particulier l’empoisonnement d’écolières en Iran.

19 Janvier 2024
Atekeh Rajabi libérée de prison

Le 17 janvier 2024, Atekeh Rajabi a été libérée de la prison de Vakilabad à Mashhad après avoir purgé deux mois d’une peine de six mois d’emprisonnement. Le 21 août 2023, la défenseuse des droits humains a été condamnée à six mois de prison pour « activités de propagande contre l’État » par la section 7 du tribunal révolutionnaire de Mashhad. La peine de six mois a été confirmée par la section 35 de la cour d’appel de Khorasan, qui a décidé d’appliquer les deux premiers mois de la peine et de suspendre les quatre mois restants pour une période de cinq ans, à condition que la défenseuse ne commette pas d’acte criminel au cours de cette période.

L’avocat de la défenseuse avait demandé à ce que la peine d’emprisonnement soit remplacée par une amende, une alternative prévue par le Code pénal iranien pour les peines d’emprisonnement ne dépassant pas trois mois. Cependant, la demande de l’avocat d’Atekeh Rajabi a été rejetée par le juge et la défenseuse a été transférée à la prison de Vakilabad en novembre 2023.

5 Décembre 2023
Atekeh Rajabi commence à purger une peine de six mois d’emprisonnement

Le 25 novembre 2023, Atekeh Rajabi a commencé à purger sa peine de six mois à la prison de Vakilabad à Mashhad, dans la province du Khorasan central en Iran. Cela correspond à une convocation du département d’application des peines de la branche 21 du tribunal pénal et révolutionnaire de Mashhad, reçue par la défenseuse le 15 novembre 2023.

Atekeh Rajabi a été condamnée à six mois de prison le 21 août 2023 pour « activités de propagande contre l’État » par la branche 7 du tribunal révolutionnaire de Mashhad. La peine de six mois a été confirmée par la branche 35 de la cour d’appel de Khorasan, qui a décidé d’appliquer deux mois de prison ferme et de suspendre les quatre mois restants, à condition que la défenseuse ne commette pas d’acte criminel pendant cinq ans. L’avocat de la défenseuse a demandé à ce que la peine d’emprisonnement soit remplacée par une amende, une alternative prévue par le Code pénal iranien pour les peines d’emprisonnement ne dépassant pas trois mois. Cependant, le juge a rejeté la demande de l’avocat d’Atekeh Rajabi et la défenseuse a été transférée à la prison de Vakilabad.

Le 9 mai 2023, Atekeh Rajabi a été violemment arrêtée lors d’un rassemblement pacifique d’enseignants organisé par le Coordinating Council of Iranian Teachers' Trade Associations (CCITTA) pour protester contre la série d’empoisonnements délibérés d’écolières dans tout l’Iran. L’empoisonnement a été perpétré en représailles contre des femmes et des jeunes filles qui revendiquaient leur droit de ne pas se conformer aux règles iraniennes discriminatoires en matière de port du voile.

Atekeh Rajabi a également été prise pour cible sur son lieu de travail. Le 21 novembre 2022, la défenseuse a été licenciée de son poste d’enseignante à l’école primaire en raison de son engagement dans les manifestations de septembre 2022. Le 24 septembre 2022, elle avait entamé une grève pour demander justice et la libération des défenseur·ses des droits des enseignants détenus, refusant d’enseigner tant que ses demandes n’étaient pas satisfaites.

31 Août 2023
Atekeh Rajabi condamnée à six mois de prison sans avoir eu accès à l’acte d’accusation avant et après l’audience du tribunal

Le 21 août 2023, la défenseuse des droits humains Atekeh Rajabi a été condamnée à six mois de prison pour « activités de propagande contre l’État » par la branche 7 du tribunal révolutionnaire de Mashhad. La défenseuse des droits humains a été informée de sa citation à comparaître uniquement la veille et elle n’a pas eu la possibilité de voir ou d’examiner le contenu de l’acte d’accusation à son encontre.

Atekeh Rajabi est défenseuse des droits humains, éducatrice et ancienne institutrice. Elle travaille sur les droits de l’enfant, les droits de la femme et le droit à l’éducation en Iran. À la suite des manifestations de septembre 2022 en Iran, elle s’est exprimée, notamment sur les réseaux sociaux, au sujet des droits des enseignants, des droits des prisonniers et de la violence à l’encontre des jeunes manifestants, en particulier l’empoisonnement d’écolières en Iran.

Le 21 août 2023, Atekeh Rajabi a été condamnée à six mois de prison pour « activités de propagande contre l’État » par la branche 7 du tribunal révolutionnaire de Mashhad. La défenseuse et son avocat n’ont pas eu accès au contenu de l’acte d’accusation établi à son encontre. Le 20 août 2023, la défenseuse des droits humains Atekeh Rajabi a été informée qu’elle faisait l’objet d’une citation à comparaître devant la branche 7 du tribunal révolutionnaire de Mashhad, le lendemain, le 21 août 2023. Elle n’avait reçu aucune convocation officielle par SMS ou par écrit, ni eu accès à l’acte d’accusation.

Ce n’est pas la première fois que la défenseuse est confrontée à la criminalisation. Atekeh Rajabi a déjà été entendue pour plusieurs accusations, notamment pour « propagande contre l’État », « rassemblement et collusion contre la sécurité intérieure et extérieure » et « promotion de la corruption et de l’immoralité ». On ignore si elle a été acquittée ou non des charges précédentes.

Le 9 mai 2023, Atekeh Rajabi a été violemment arrêtée lors d’un rassemblement pacifique d’enseignants organisé par le Coordinating Council of Iranian Teachers' Trade Associations (CCITTA) pour protester contre la série d’empoisonnements délibérés d’écolières dans tout l’Iran. Ces empoisonnements ont été perpétrés en représailles contre les femmes et les jeunes filles qui revendiquaient leur droit de ne pas se conformer aux règles discriminatoires de l’Iran relatives au port du voile. Pendant sa détention, la défenseuse a entamé une grève de la faim pour protester contre les violences dont elle a été victime et les menaces proférées à l’encontre de sa famille. Elle a été libérée le 14 mai 2023 contre une caution de quinze milliards d’IRR. À la suite de cette grève de la faim, Atekeh Rajabi a été accusée de « participer à des activités dans l’intention de renverser la République islamique d’Iran ». En outre, la défenseuse a eu connaissance d’une autre affaire en cours contre elle devant la branche 2 du tribunal révolutionnaire de Tayebad, dans la province de Korasan Razavi, pour « s’être rendue dans des espaces publics sans le hijab obligatoire par la charia ». Les accusations portent sur des activités organisées le 13 mai 2023 et sont fermement rejetées par la défenseuse des droits humains, car elle était en détention à ce moment-là et affirme ne pas s’être rendue à Tayebad aux alentours de cette date.

La défenseuse est aussi prise pour cible sur son lieu de travail. Le 21 novembre 2022, Atekeh Rajabi a été licenciée de son poste d’institutrice à cause de son engagement dans les manifestations de septembre 2022. Le 24 septembre 2022, la défenseuse a entamé une grève en refusant d’aller à l’école pour réclamer justice et la libération des défenseur·ses des droits des enseignants emprisonnés. Le verdict de cette affaire a été rendu par le « comité de surveillance des infractions commises par le personnel du ministère de l’éducation », dans la province de Razavi Khorasan. Selon ce verdict, le licenciement de la défenseuse a été décidé pour trois raisons : absentéisme continu du travail du 24 septembre 2022 jusqu’à l’émission du verdict ; non-respect des règles de port obligatoire du voile dans le pays et publication de vidéos d’elle sans hijab sur les réseaux sociaux ; et participation à des grèves dans les écoles pour soutenir les enseignants détenus.

Front Line Defenders est sérieusement alarmée par les arrestations, les détentions temporaires, les agressions physiques et les actions en justice intentées contre les défenseur⸱ses des droits humains en Iran, à l’approche de l’anniversaire des manifestations de septembre 2022. Front Line Defenders est particulièrement préoccupée par les violations du droit international relatif aux droits humains lors du traitement des DDH en Iran, où des centaines d’entre eux sont arrêtés, inculpés et condamnés à de lourdes peines de prison en dehors de toute procédure régulière et sans procès équitable.

Front Line Defenders condamne fermement l’acharnement judiciaire contre Atekeh Rajabi. Front Line Defenders pense que la défenseuse des droits humains Atekeh Rajabi est prise pour cible en représailles de son travail en faveur des droits des femmes et des enfants, y compris le droit à l’éducation en Iran, et que son cas illustre une tendance plus large et la répression à grande échelle contre les défenseur⸱ses des droits humains dans le pays.

25 Août 2023
Atekeh Rajabi deniedAtekeh Rajabi privée de l’accès à l’acte d’accusation avant l’audience au tribunal access to indictment before court session

Le 20 août 2023, la défenseuse des droits humains Atekeh Rajabi a reçu un appel téléphonique provenant de la branche 7 du tribunal révolutionnaire de Mashhad la citant à comparaître le lendemain même. Atekeh Rajabi n’avait pourtant reçu aucune convocation officielle par SMS ou par écrit. La défenseuse des droits humains n’a pas eu la possibilité de prendre connaissance du contenu de l’acte d’accusation avant l’audience.

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Atekeh Rajabi est défenseuse des droits humains, éducatrice et ancienne institutrice. Elle travaille sur les droits de l’enfant, les droits de la femme et le droit à l’éducation en Iran. À la suite des manifestations de septembre 2022 en Iran, elle s’est exprimée, notamment sur les réseaux sociaux, au sujet des droits des enseignants, des droits des prisonniers et de la violence à l’encontre des jeunes manifestants, en particulier l’empoisonnement d’écolières en Iran.

Le 20 août 2023, la défenseuse des droits humains Atekeh Rajabi a été informée qu’elle faisait l’objet d’une citation à comparaître devant la branche 7 du tribunal révolutionnaire de Mashhad, le lendemain, le 21 août 2023. La défenseuse des droits humains n’a reçu aucune convocation officielle par SMS ou par écrit et n’a pas eu la possibilité de voir ou d’examiner le contenu de l’acte d’accusation en question. La défenseuse des droits humains a déjà été entendue pour plusieurs accusations de « propagande contre l’État », « rassemblement et collusion contre la sécurité intérieure et extérieure » et « promotion de la corruption et de l’immoralité ». La défenseuse des droits humains a également été accusée de « participer à des activités dans l’intention de renverser la République islamique d’Iran », suite à une grève de la faim qu’elle a menée en détention en mai 2023. Faute de pouvoir accéder au contenu de l’acte d’accusation, on ignore toujours la nature des charges retenues contre elle par la Branche 7 du tribunal révolutionnaire de Mashhad.

Le 9 mai 2023, Atekeh Rajabi a été violemment arrêtée lors d’un rassemblement pacifique d’enseignants organisé par le Coordinating Council of Iranian Teachers' Trade Associations (CCITTA) pour protester contre la série d’empoisonnements délibérés d’écolières dans tout l’Iran. Ces empoisonnements ont été perpétrés en représailles contre les femmes et les jeunes filles qui revendiquaient leur droit de ne pas se conformer aux règles discriminatoires de l’Iran en matière de port du voile. Pendant sa détention, la défenseuse a entamé une grève de la faim pour protester contre les violences dont elle a été victime et les menaces proférées à l’encontre de sa famille. Elle a été libérée le 14 mai 2023 contre une caution de quinze milliards d’IRR.

Le 21 novembre 2022, Atekeh Rajabi a été licenciée de son poste d’institutrice à cause d’une affaire liée à son engagement dans les manifestations de septembre 2022. Le 24 septembre 2022, la défenseuse avait entamé une grève en refusant d’aller à l’école pour réclamer justice et la libération des défenseur·ses des droits des enseignants emprisonnés. Le verdict a été rendu par le comité de surveillance des infractions commises par le personnel du ministère de l’Éducation de la province de Razavi Khorasan. Selon ce verdict, le licenciement de la défenseuse a été décidé pour trois raisons : absentéisme continu du travail du 24 septembre 2022 jusqu’à l’émission du verdict ; non-respect des règles de port obligatoire du voile dans le pays et publication de vidéos d’elle sans hijab sur les réseaux sociaux ; et participation à des grèves dans les écoles pour soutenir les enseignants détenus.

Front Line Defenders est sérieusement alarmée par les arrestations, les détentions temporaires, les agressions physiques et les actions en justice intentées contre les défenseur⸱ses des droits humains à l’approche de l’anniversaire des manifestations de septembre 2022 et pense que l’acharnement judiciaire continu d’Atekeh Rajabi fait partie d’une vaste campagne de répression contre les DDH en Iran.

Front Line Defenders est particulièrement préoccupée par les violations du droit international relatif aux droits humains lors du traitement des DDH en Iran, où des centaines d’entre eux sont arrêtés, inculpés et condamnés à de lourdes peines de prison en dehors de toute procédure régulière et sans procès équitable. Front Line Defenders pense que la défenseuse des droits humains Atekeh Rajabi est prise pour cible en raison de son travail légitime et non violent en faveur des droits humains et de la promotion des droits des femmes et des enfants, y compris le droit à l’éducation, en Iran.