Back to top

Hassan Eddah

DDH, journaliste
RASD-TV, Association sahraouie des victimes de graves violations des droits de l’homme commises par l’État marocain (ASVDH)

Hassan Eddah (Dah) est un défenseur des droits humains né en 1987. Il a été condamné à 25 ans de prison par la Cour d’appel de Salé en 2017. Hassan Eddah est un journaliste sahraoui associé à RASD-TV ainsi qu’un défenseur des droits humains lié à l’Association sahraouie des victimes de graves violations des droits de l’homme commises par l’État marocain. Le défenseur a passé 10 mois en prison en 2010 pour ses opinions politiques. Hassan Eddah a participé au camp de Gdeim Izik, où il était correspondant du service de télévision et de radio du Front Polisario. Hassan Eddah a été arrêté le 4 décembre 2010 avec Mohamed Tahlil et Bachir El Khadda. Hassan Eddah a déclaré à la Cour d’appel qu’il avait été brutalement torturé lors de sa détention à Laayoune et à la gendarmerie. Le défenseur affirme également que toutes les signatures qu’il a faites ont été obtenues sous la torture et que les blancs sur les documents ont été remplis par la suite par les autorités. Hassan Eddah a déclaré qu’il n’était pas présent au camp de Gdeim Izik le 8 novembre et que, le 7 novembre, il avait été témoin de la façon dont les forces marocaines entourant le camp l’avaient assiégé, empêchant les gens de sortir et d’entrer dans l’enceinte.

La question du statut du Sahara occidental n’est toujours pas résolue malgré les négociations continues entre les autorités marocaines et le Front Polisario. La mission de l’ONU pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), établie en 1991, a été prolongée, mais n’a toujours pas de composante pour la surveillance des droits humains. Le conflit relatif à l’autodétermination engendre de profondes tensions politiques et sécuritaires dans toute la zone du Sahara et impacte tous les aspects de la vie, y compris le travail des défenseur-ses des droits humains.

Les défenseur·ses des droits humains sahraouis sont toujours victimes d’intimidation, de harcèlement, d’interrogatoires, d’arrestations, de détentions au secret, et de procès inéquitables.

Le droit à la liberté de réunion reste sévèrement limité. Les autorisations d’organiser des rassemblements publics sont souvent rejetées et les manifestations sont dispersées par la force. Les participants, y compris les défenseur·ses des droits humains, sont passés à tabac, arrêtés ou intimidés.