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Bart Staszewski

DDH, réalisateur
Lublin Equality March Association

Bart Staszewski est un défenseur polonais de la communauté LGBTIQ+ et réalisateur de documentaires. En 2017, il a produit le documentaire Article18 sur la lutte pour l’égalité de la communauté LGBTIQ+ polonaise. Bart Staszewski est l’un des fondateurs de l'Association pour la Marche de l'égalité à Lublin et l'un des organisateurs de la Marche pour l'égalité à Lublin, une manifestation pacifique qui est accueillie chaque année par des émeutes et des protestations de la part de membres de la droite. Il est également membre de Love Does not Exclude (l'Amour n'exclut pas), une association nationale non gouvernementale qui s’est engagée à introduire le mariage pour tous en Pologne. Son travail au sein de la communauté LGBTIQ+ est reconnu internationalement. En 2019, il a reçu le Prix européen de la tolérance.

Les défenseur-ses des droits humains en Pologne (DDH) œuvrent pour la protection et la promotion de plusieurs questions liées aux droits politiques, civils, économiques, sociaux et culturels. Cependant, les questions les plus problématiques sont : les fautes commises par la police, la corruption, l'inefficacité et le manque d'indépendance du système judiciaire, les lois qui restreignent la liberté d'expression et de réunion, les atteintes contre les droits des travailleurs, les discriminations à l'égard des femmes, la discrimination sociétale et la violence contre les minorités ethniques, les personnes gays, lesbiennes, transgenres et intersexuées (LGBTI).

Bien que la Pologne soit l’un des 127 États membres des Nations Unies à avoir voté en faveur de l’adoption de la résolution sur la protection des DDH lors de la 70e Assemblée générale des Nations Unies, les garanties constitutionnelles de l’État pour le respect du droit international relatif aux droits humains, ainsi que les conditions de travail des DDH, sont considérablement menacées par l’adoption de plusieurs changements législatifs restrictifs depuis l'automne 2015. Certains des changements, tels que la loi sur les rassemblements amendée en décembre 2016, ainsi que la centralisation du financement public pour les organisations non gouvernementales, affectent directement le travail des DDH. En vertu de la loi modifiée, le gouvernement a le droit de porter atteinte au droit à la liberté de réunion et de parole et de priver les organismes de défense des droits humains qui critiquent le respect par l’État du droit international relatif aux droits humains et des principes démocratiques.