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#Bulgarie

#Bulgarie

Les défenseur-ses des droits humains en Bulgarie sont fréquemment victimes de menaces, de harcèlement, d'intimidation, de campagnes de dénigrement et d'agressions physiques. La coopération entre les autorités et les groupes de la société civile continue de se détériorer en raison du soutien croissant du pays à un programme plus conservateur. Certains partis politiques, coalitions et médias plaident pour la fermeture des ONG financées par des donateurs étrangers. Les défenseur-ses des droits humains œuvrant pour les droits des minorités, en particulier ceux qui défendent les droits des Roms, continuent de faire face à une profonde discrimination et au racisme de la part d'acteurs étatiques et non étatiques, ce qui les décourage de mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains. Les défenseur-ses des droits humains œuvrant pour les droits des personnes LGBTI sont également particulièrement vulnérables et sont confrontés à des difficultés croissantes lorsqu'ils-elles travaillent. Le discours et les crimes de haine dirigés contre les groupes minoritaires, en particulier les Roms et les Turcs, les réfugiés, les demandeurs d'asile et les migrants continuent d'augmenter, encouragés par la rhétorique anti-migrants, raciste et xénophobe de nombreux hommes politiques bulgares. Les médias sont souvent utilisés pour diffuser des messages incendiaires et incitant à la haine à l'encontre des minorités, des groupes marginalisés et des défenseur-ses des droits humains œuvrant pour les droits de ces groupes.