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La défenseure des droits humains Pulcherie Gbalet obtient une liberté provisoire.

Statut: 
une liberté provisoire
À propos de la situation

Le 28 avril 2021, la défenseure des droits humains Pulcherie Gbalet a été provisoirement libérée et placée sous contrôle judiciaire. La défenseure des droits humains a passé huit mois en détention provisoire et fait face à des accusations ‘’d’atteinte à l'ordre public et à l'autorité de l'Etat", "participation à un mouvement insurrectionnel", "destruction volontaire de biens publics" et "provocation d’un attroupement".

Le 14 avril 2021, la défenseuse des droits humains Pulcherie Gbalet a été presentée devant le juge d'instruction de la 8e chambre d'instruction du parquet du Tribunal de première instance (TPI) d'Abidjan-Plateau pour examiner les conditions de sa détention.

About Pulcherie Gbalet

  Pulcherie Gbalet est une femme défenseure des droits humains et présidente d'Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI), une plateforme de la société civile qui regroupe plusieurs organisations travaillant sur les droits humains en Côte d'Ivoire. ACI travaille pour promouvoir et défendre les droits humains, les libertés civiles, la démocratie et la paix dans le pays.

11 Mai 2021
La défenseure des droits humains Pulcherie Gbalet obtient une liberté provisoire.

Le 28 avril 2021, la défenseure des droits humains Pulcherie Gbalet a été provisoirement libérée et placée sous contrôle judiciaire. La défenseure des droits humains a passé huit mois en détention provisoire et fait face à des accusations ‘’d’atteinte à l'ordre public et à l'autorité de l'Etat", "participation à un mouvement insurrectionnel", "destruction volontaire de biens publics" et "provocation d’un attroupement".

Pulcherie Gbalet est une femme défenseure des droits humains et présidente d'Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI), une plateforme de la société civile qui regroupe plusieurs organisations travaillant sur les droits humains en Côte d'Ivoire. ACI travaille pour promouvoir et défendre les droits de l'homme, les libertés civiles, la démocratie et la paix dans le pays.

Le 3 mai 2021, Pulcherie Gbalet a comparu devant le juge d'instruction de la 8e chambre d'instruction du tribunal de première instance (TPI) d'Abidjan-Plateau, pour connaître les conditions de sa mise en liberté provisoire. Auparavant, le 14 avril 2021, la défenseuse des droits humains avait été traduite devant le juge pour réexaminer les conditions de sa détention. Pulcherie Gbalet a été maintenue en détention provisoire pendant huit mois à la Maison d'Arret et de Correction d'Abidjan (MACA), à la suite de son arrestation en août 2020. Conformément aux conditions de la libération, Pulcherie Gbalet a été placée sous contrôle judiciaire et doit se présenter devant la Cour une fois par mois. Aucune date de fin n'a été donnée pour l'ordonnance de contrôle judiciaire.

Le 19 août 2020, Pulcherie Gbalet a été déférée devant la 8ème chambre d'instruction du Tribunal de Première Instance (TPI) d'Abidjan-Plateau. Le parquet a ouvert une enquête judiciaire pour ‘’d’atteinte à l'ordre public et à l'autorité de l'Etat", "participation à un mouvement insurrectionnel", "destruction volontaire de biens publics" et "provocation d’un attroupement". Selon l'accusation, ces actes se seraient produits le 13 août 2020, lors d'une manifestation à Abidjan, à laquelle la défenseure des droits humains n'a pas participé.

Pulcherie Gbalet a été arrêtée avec ses collègues, les défenseurs des droits humains Gbaou Gedeon Junior et Djehi Bi Doua Cyril (membres de l'ACI) le 15 août 2020 dans un hôtel où elle se cachait, de peur pour sa sécurité. Gbaou Gedeon Junior et Djehi Bi Doua Cyril rendaient visite à la défenseuse des droits humains à l'hôtel et ont été arrêtés en même temps qu’elle. Deux jours auparavant, le 13 août, le collègue de Pulcherie Gbalet, Kouakou N'Goran Aime Cesar, avait été arrêté, apparemment en raison de ses liens avec la défenseure des droits humains. Gbaou Gedeon Junior, Djehi Bi Doua Cyril et Kouakou N’Goran Aime Cesar ont également été accusés des mêmes chefs d’accusation que Pulcherie Gbalet et, avant leur libération conditionnelle, ont également été maintenus en détention provisoire pendant huit mois à la MACA.

Front Line Defenders salue la nouvelle de la libération de la défenseure des droits humains Pulcherie Gbalet et de ses collègues, les défenseurs des droits humains Gbaou Gedeon Junior et Djehi Bi Doua Cyril, et Kouakou N'Goran Aime Cesar. L'organisation soutient cependant qu'ils n'auraient pas dû être arrêtés au départ, car ils exerçaient uniquement leurs droits à la liberté d'expression et de réunion. Front Line Defenders appelle les autorités ivoiriennes à faire en sorte que les défenseurs des droits humains en Côte d'Ivoire puissent mener à bien leur travail sans intimidations et sans crainte de représailles conformément à la loi n ° 2014-388 du 20 juin 2014 relative à la promotion et la protection des défenseurs des droits humains, et son décret d'application n ° 2017-121.

21 Avril 2021
Détention continue de la défenseuse des droits humains Pulcherie Gbalet

Le 14 avril 2021, la défenseuse des droits humains Pulcherie Gbalet a été presentée devant le juge d'instruction de la 8e chambre d'instruction du parquet du Tribunal de première instance (TPI) d'Abidjan-Plateau pour examiner les conditions de sa détention. La défenseuse des droits humains est détenue depuis le 15 août 2020, à la suite d'une conférence de presse au cours de laquelle elle a appelé à des manifestations pacifiques en réponse à la candidature du président Alassane Ouattara à l'élection présidentielle pour un troisième mandat. Pulcherie Gbalet est accusée d'actes ‘’d’atteinte à l'ordre public et à l'autorité de l'Etat", "participation à un mouvement insurrectionnel", "destruction volontaire de biens publics" et "provocation à un attroupement".

Télécharger l'Appel Urgent.

Pulcherie Gbalet est une femme défenseure des droits humains et présidente d'Alternative Citoyenne Ivoirienne (ACI), une plateforme de la société civile qui regroupe plusieurs organisations travaillant sur les droits humains en Côte d'Ivoire. ACI travaille pour promouvoir et défendre les droits humains, les libertés civiles, la démocratie et la paix dans le pays.

Le 15 août 2020, Pulcherie Gbalet a été arrêtée avec ses collègues, les défenseurs des droits humains Gbaou Gedeon Junior et Djehi Bi Doua Cyril (membres de l'ACI) dans un hôtel où elle se cachait, par crainte pour sa sécurité. Gbaou Gedeon Junior et Djehi Bi Doua Cyril rendaient visite à la défenseure des droits humains à l'hôtel et ont été arrêtés en même temps. Deux jours auparavant, le 13 août, le collègue de Pulcherie Gbalet, Kouakou N'Goran Aime Cesar, avait été arrêté, apparemment en raison de ses liens avec la défenseure des droits humains.

Pulcherie Gbalet et ses collègues sont détenus à la Maison d’Arret et de Correction d’Abidjan (MACA) depuis leur arrestation. Elle a eu des contacts réguliers avec son avocat depuis sa détention. L'arrestation de Pulcherie Gbalet a eu lieu quelques jours après une conférence de presse organisée par l'ACI dans les bureaux de l'organisation le 10 août 2020, au cours de laquelle la défenseuse des droits humains a appelé à des manifestations pacifiques pour s'opposer à la candidature du président Alassane Ouattara à l'élection présidentielle d'octobre 2020.

Le 19 août 2020, Pulcherie Gbalet et ses trois collègues ont été traduits devant la 8ème chambre d'instruction du parquet du Tribunal de première instance (TPI) d'Abidjan-Plateau. Le procureur de la République a ouvert une enquête judiciaire contre les quatre individus pour ‘’atteinte à l'ordre public et à l'autorité de l'Etat", "participation à un mouvement insurrectionnel", "destruction volontaire de biens publics" et "provocation à un attroupement". Selon le parquet, ces actes se seraient produits le 13 août 2020, lors d'une manifestation à Abidjan, à laquelle Pulcherie Gbalet et ses collegues n'ont pas participé.

Le 14 avril 2021, Pulcherie Gbalet a été présentée devant le juge de première instance pour examiner à nouveau les conditions de sa détention. L’instruction judiciaire préliminaire est en cours et le procès n’a pas encore été programmé.

En novembre 2020, des experts de l'ONU ont condamné l'arrestation et la détention de Pulcherie Gbalet, de ses collègues de l'ACI et d'autres acteurs de la société civile en réponse à leur dénonciation de l'inconstitutionnalité de la décision du président de briguer un troisième mandat, en violation de leurs droits. à la liberté d’expression et d’association.

Front Line Defenders est gravement préoccupée par la longue détention provisoire de Pulcherie Gbalet et de ses trois collègues, car l'organisation estime que leur arrestation, leur détention et les charges retenues contre eux sont des représailles pour avoir exercé leurs droits à la liberté d'expression et d'association.