
Sebastian Alonso Juan était défenseur des droits à la terre et des droits des populations autochtones à Yulchen, à Huehuetenango. Comme d'autres parmi les populations Chuj et Q'anjob', il dirigeait des initiatives pour le retrait de l'entreprise Promoción y Desarrollos Hídricos SA, responsable de la construction des projets hydroélectriques Pojom I et Pojom II. Les peuples autochtones de la région ont dénoncé les destructions de l'environnement dues à ces projets gigantesques ainsi que l'absence de consultation des populations autochtones par les pouvoirs publics avant l'octroi des permis de construire, conformément à leur droit au consentement libre, préalable et informé inscrit dans la Convention 169 de l'OIT et la Déclaration des droits des populations autochtones de l'ONU.