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Maxence M. Melo

DDH & fondateur
JamiiForums.com & FikraPevu.com

Maxence M. Melo est un défenseur des droits humains qui travaille sur les questions relatives à la liberté d'expression, à la sécurité numérique et à la liberté d'information. Il est fondateur et propriétaire du blog Jamii Forums, qui héberge des blogs et des reportages sur des nouvelles de dernière minute. Jamii Forums a été fondé pour offrir un espace dans lequel les citoyens pourraient entamer des discussions sur les questions sociales, politiques et économiques de façon anonyme. Ce principe de la mission de Jamii Forums était un pas vers la promotion de la liberté d’expression en Tanzanie et pour garantir la vie privée des citoyens qui cherchent à participer à des discussions sur les sujets actuels. En outre, Jamii Forum cherche à encourager les journalistes citoyens à traiter de ces questions, ce qui offre une alternative aux journaux traditionnels. Depuis sa création en 2006, Jamii Forums a respecté son engagement envers la vie privée et la confidentialité numériques, bien que les autorités tanzaniennes demandent régulièrement des informations sur les contributeurs anonymes.

Les DDH en Tanzanie travaillent dans un environnement relativement complexe malgré la stabilité dominante qui règne dans le pays, en comparaison avec les pays africains voisins dans la région des grands lacs. Des formes de menaces subtiles contre les DDH sont régulièrement signalées, notamment en période électorale. Des agressions physiques occasionnellement perpétrées contre les DDH dans le passé n'ont jamais fait l'objet d'enquêtes appropriées.

Les défenseur-ses des droits humains qui travaillent dans des zones éloignées de Dar Es Salaam, la capitale, sont exposés à des défis particuliers: un acharnement policier permanent, mauvais accès aux ressources des donateurs et faible capacité de mettre en place une stratégie de plaidoyer cohérente. Les défenseuses des droits humains qui opèrent dans ces zones sont souvent victimes de réactions violentes lorsqu'elles documentent des problèmes tels que les violences conjugales ou les mariages précoces. Plusieurs défenseuses des droits humains qui travaillent dans la région côtière Swahili, ainsi que dans l'île semi-autonome de Zanzibar, à majorité musulmane, ont été accusées de blasphème.