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Ma Hnin

Ma Hnin

Ma Hnin

Ma Hnin, la soi-disant mendiante internationale, a grandi à Mawlamyine dans l’État de Mon en Birmanie ; elle a été envoyée dans des camps de réfugiés à la frontière entre la Thaïlande et la Birmanie, et est finalement arrivée à Melbourne comme réfugiée avec sa famille à l’âge de 12 ans. Après l’école, elle s’est formée en tant que cheffe cuisinière professionnelle à son retour au Myanmar en 2014, où elle a créé des espaces sûrs pour une nouvelle culture émergente des jeunes, notamment le bar-restaurant Father’s Office, et un espace artistique et culturel communautaire. En avril 2021, elle a déménagé à Bangkok pour créer un espace d’accueil pour les exilés, afin d’aider les voix critiques à trouver de l’aide et redémarrer une nouvelle vie dans un pays étranger.

De la communauté exilée des jeunes créatifs birmans, Ma Hnin a fondé A NEW BURMA, en organisant une exposition collaborative en constante évolution dans les grandes villes du monde, pour relayer les messages des artistes et des voix critiques qui luttent si courageusement pour un avenir inclusif pour tous ceux et celles qui sont originaires du Myanmar. Comme Oakkahta de A NEW BURMA, Ma Hnin utilise sa plateforme pour raconter les histoires d’une nouvelle génération de Birmans créatifs, cherchant à légitimer la voix des jeunes, ceux qui refusent d’être aux ordres de l’armée @TATMADAW.

Les défenseur⸱ses des droits humains (DDH) au Myanmar sont victimes de toute une série d’attaques et d’atteintes. Cela comprend de graves violations des droits humains contre les minorités ethniques ; le harcèlement et l’emprisonnement des DDH qui exercent leurs droits civils et politiques ; des informations faisant état de torture, de mauvais traitements, du manque d’accès aux soins de santé et de la mise à l’isolement des DDH pendant leur détention ; des exécutions extrajudiciaires et des violences, des discriminations, la surveillance, l’acharnement législatif et judiciaire, qui se perpétuent sans relâche. Les DDH qui travaillent sur les droits civils et politiques, les droits des minorités et les droits économiques, sociaux et culturels, y compris le droit à la terre, sont particulièrement ciblés par des représailles.

L’autocensure vis-à-vis du gouvernement et des dignitaires de l’armée est répandue au sein de la société civile, tandis que les autorités continuent de faire pression sur la société civile et les médias. Depuis des années, les défenseur⸱ses des droits humains qui dénoncent les violations commises par l’armée sont confrontés à des risques élevés notamment d’arrestation, de détention, d’emprisonnement et de torture. Au cours des deux dernières années, les pannes d’Internet sont devenues plus courantes, touchant plus d’un million de personnes, principalement d’origine Arakanaise (Rakhine). En outre, ceux qui protestent contre ces actes sont pris pour cible et injustement accusés. D’autres groupes de DDH qui font face à des risques élevés comprennent les journalistes, les défenseur·ses du droit à la terre et de l’environnement, les défenseur·ses des droits des femmes, les étudiants et les membres de la communauté dans les zones touchées par le conflit.