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Hidme

Hidme Markam

FDDH
Jail Bandi Rihai Committee

Hidme Markam est une défenseuse des droits humains Adivasi qui milite pour les droits des autochtones, contre la violence policière et étatique, et contre l'impact de l'exploitation minière dans l'État du Chhattisgarh. Elle est responsable du Jail Bandi Rihai Committee, une plateforme qui plaide pour la libération de milliers de personnes Adivasi, en particulier des jeunes, criminalisées et qualifiées de Naxalites et placées en détention provisoire. Hidme Markam milite contre les mines et se concentre sur des projets menés par de grandes entreprises telles que Adani Pvt Ltd., qui menace de détruire une colline sacrée Adivasi considérée comme une divinité locale par la communauté. Elle fait également campagne contre l'impact écologique néfaste de l'exploitation minière qui entraîne la dégradation des terres et des grandes étendues d'eau, et la destruction des forêts dans la région. La défenseuse des droits humains critique également la présence croissante de l'armée, de la police et des paramilitaires dans l'État. En 2019, elle a participé à une campagne publique contre la création d'un camp de police à Potali par les forces spéciales et les réservistes du district. Le plaidoyer pour la promotion des droits des femmes et contre la violence physique et sexuelle à l’égard des femmes par les policiers et les militaires est au cœur de l’action de Hidme Markam. Les femmes dans l'État, en particulier issues des communautés adivasi, sont affectées de façon disproportionnées par la violence et la discrimination des autorités.

Les défenseur-ses des droits humains en Inde font face à de nombreux actes de harcèlement et attaques perpétrés par des acteurs étatiques ou non étatiques, tels que des assassinats, des agressions physiques, des détentions arbitraires, des menaces et l'acharnement judiciaire. Les policiers sont souvent les principaux coupables des violences contre les DDH, qui sont généralement perpétrées en toute impunité. Les groupes armés et les entreprises privées s'en prennent aussi aux DDH à cause de leur travail lié à des projets de développement économique et à l'impact de ces derniers sur les communautés locales et l'environnement. Les DDH sont de plus en plus souvent la cible de campagnes de diffamation en ligne orchestrées par des nationalistes radicaux.