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#Panama

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Les défenseur-ses des droits humains et journalistes sont victimes de menaces de mort, campagnes de diffamation, brutalités policières et leur liberté de rassemblement est limitée.

Les défenseur-ses des droits humains qui œuvrent pour protéger les droits des demandeurs d'asile et des réfugiés, notamment les réfugiés colombiens dans la province orientale du Darién, sont la cible de campagnes de diffamation orchestrées par le gouvernement, qui sous-entend qu'ils aident et abritent des individus impliqués dans le trafic de drogue transfrontalier.

Les défenseur-ses de l'environment et les journalistes qui plaident en faveur de la conservation du Darién sont également menacés de mort par différents acteurs impliqués dans les exploitations forestières illégales, l'accaparement des terres et l'élevage intensif dans la région.

Les défenseur-ses du droit du travail et les leaders syndicaux sont victimes d'acharnement judiciaire, persécutés et leurs manifestations pacifiques sont violemment réprimées. Les leaders syndicaux sont persécutés et punis par le biais de la loi n°14/2010, ce qui entrave leur droit à la liberté de rassemblement et de manifestation. Dans de nombreux cas, le ministère du Travail entrave la liberté syndicale en refusant d'enregistrer certains syndicats.

Les défenseur-ses des droits des populations autochtones et les leaders communautaires sont attaqués et leurs droit de se rassembler pacifiquement est entravé par une violente répression policière, en particulier dans le contexte des projets hydroélectriques de Barro Blanco, Chan 75 et Bayano, construits sur leurs territoires indigènes.