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#Géorgie

#Géorgie

Les défenseur-ses des droits humains en Géorgie sont souvent victimes d'agressions physiques, de menaces et d'insultes, de diffamation et de calomnie. Dans la plupart des cas, ces formes d'intimidation sont dirigées contre ceux et celles qui protègent et promeuvent les droits des migrants et des minorités ethniques, religieuses ou sexuelles, ainsi que ceux et celles qui travaillent sur des affaires politiquement sensibles et dans des zones isolées, où ils n'ont presque aucune chance d'être protégés.

Étant donné qu'il n'existe aucun mécanisme indépendant pour enquêter sur les exactions perpétrées par les forces de l'ordre, les tentatives d'enquêtes sur les mauvaises actions de la police contre les DDH et les militants civiques sont souvent vaines ou ne donnent aucun résultat tangible. Le système judiciaire géorgien manque de transparence et la nomination des juges se déroule sans aucun critère défini publiquement. Le pouvoir des différentes agences des forces de l'ordre de mener des surveillances et des mises sur écoutes illégales n'est pas assez contrôlé.

Les autorités géorgiennes ne garantissent pas la protection et la sûreté des manifestations pacifiques, en particulier celles organisées par les organisations de défense des droits des travailleurs, des minorités religieuses et LGBTI. Dans la plupart des cas, lorsque des manifestations sont attaquées par des groupes violents ou en cas de crimes haineux, les autorités ne cherchent pas à ce que les coupables rendent des comptes. Le droit à la liberté d'expression est souvent restreint pour les grands médias indépendants, qui deviennent souvent la cible d'oppression en réponse à leurs critiques des politiques du gouvernement.