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Quatrième et cinquième audiences dans l’affaire de la défenseuse des droits humains Justyna Wydrzyńska

Statut: 
Acharnement judiciaire
À propos de la situation

Le 6 février 2023, lors de la cinquième audience dans l’affaire contre Justyna Wydrzyńska, la femme qui a reçu la pilule abortive a témoigné. Le tribunal a tenu l’audience à huis clos le temps de l’interrogatoire de deux témoins, dont la femme à qui Justyna Wydrzyńska a donner la pilule.

Le 14 octobre 2022, la troisième audience de la défenseuse des droits humains Justyna Wydrzyńska a eu lieu au tribunal du district de Praga à Varsovie.

Le 14 juillet 2022, la deuxième audience de la défenseuse des droits humains Justyna Wydrzyńska a été ajournée par le tribunal du district de Praga à Varsovie jusqu’au 14 octobre 2022. L’affaire n’a pas été entendue parce que le témoin de l’accusation ne s’est pas présenté au tribunal.

Le 8 avril 2022, le tribunal du district de Praga Południe à Varsovie examinera l’affaire de la défenseuse des droits humains Justyna Wydrzyńska. Elle est accusée d’avoir « contribué à pratiquer un avortement » en vertu de l’article 152.2 du Code pénal polonais et de « possession de médicaments non autorisés dans le but de les introduire sur le marché », en vertu de l’article 124 de la loi pharmaceutique. Si elle est reconnue coupable, elle risque jusqu’à trois ans de prison.

À propos de Justyna Wydrzyńska

Justyna Wydrzyńska est défenseuse des droits humains et fondatrice du site Women on the Net, le premier forum en ligne polonais qui soutient les femmes à la recherche de lieux d’avortements sûrs, de contraceptions ou d’éducation sexuelle. Elle travaille actuellement avec Abortion Dream Team (ADT), une initiative populaire de quatre défenseuses des droits humains qui se sont réunies en octobre 2016 dans le but de fournir une assistance directe et immédiate aux femmes qui avaient besoin de se faire avorter.

19 Février 2023
Quatrième et cinquième audiences dans l’affaire de la défenseuse des droits humains Justyna Wydrzyńska

Le 6 février 2023, lors de la cinquième audience dans l’affaire contre Justyna Wydrzyńska, la femme qui a reçu la pilule abortive a témoigné. Le tribunal a tenu l’audience à huis clos le temps de l’interrogatoire de deux témoins, dont la femme à qui Justyna Wydrzyńska a donner la pilule. Les interrogatoires ont duré environ deux heures et demie et l’audience s’est terminée sans rendre de verdict, car une personne s’est évanouie pendant l’audience et l’affaire a dû être ajournée. La prochaine audience est prévue le 14 mars 2023, où un verdict final est attendu.

Au début de la cinquième audience, l’avocat de Justyna Wydrzyńska a déposé une requête pour exclure l’organisation catholique anti-choix ultraconservatrice, Ordo Iuris, en tant qu’amicus curiae, alléguant que l’organisation a divulgué illégalement les données de la femme à qui Justyna Wydrzyńska a donné la pilule. Un représentant d’Ordo Iuris a fait valoir que le message sur les médias sociaux ne révélait pas les données de la femme, et que si le message avec son nom apparaissait à un moment sur la publication, il s’agissait d’une erreur d’un employé de l’organisation. Le tribunal n’a pas accepté la requête de l’avocat de Justyna Wydrzyńska, et Ordo Iuris est resté amicus curiae à l’audience.

Une nouvelle demande de preuves visant à inclure les interviews de l’organisation Abortion Dream Team a également été soumise par le parquet, que l’organisation n’a découvert que le matin de la cinquième audience. Une telle preuve ne devrait pas être introduite dans l’affaire, car il s’agit d’une violation de la procédure judiciaire.

La quatrième audience du procès de Justyna Wydrzyńska a eu lieu le 11 janvier 2023 devant le tribunal du district de Warszawa-Praga. La défenseuse est accusée d’aide à l’avortement et risque trois ans de prison. C’est la première fois en Pologne qu’une défenseuse des droits humains est accusée d’avoir aidé à un avortement. Le témoin et partenaire de la femme qui a reçu les pilules, qui a signalé la remise des pilules à la police, a comparu lors de la quatrième audience pour témoigner.

21 Novembre 2022
L’affaire de la défenseuse des droits humains Justyna Wydrzyńska reportée au 11 janvier 2023

Le 14 octobre 2022, la troisième audience de la défenseuse des droits humains Justyna Wydrzyńska a eu lieu au tribunal du district de Praga à Varsovie.

Les témoins ne se sont pas présentés de nouveau devant la Cour et, par conséquent, des sanctions financières leur ont été imposées pour défaut de comparution, mais l’amende peut être levée s’ils justifie leur absence. Le procès a de nouveau été reporté en raison de la nécessité d’entendre des témoins et de compléter la preuve. Les prochaines audiences auront lieu le 11 janvier 2023 à 9 h 30 et le 6 février 2023 à 9 h 30.

Le 14 juillet 2022, le tribunal du district de Praga avait reporté la deuxième audience de Justyna Wydrzyńska au 14 octobre 2022 car le témoin de l’accusation ne s’était pas présenté au tribunal.

Le premier procès de la défenseuse s’est ouvert le 8 avril 2022 au tribunal du district de Praga à Varsovie. Le 22 novembre 2021, la défenseuse a été accusée d’avoir « contribué à pratiquer un avortement » en vertu de l’article 152.2 du code pénal polonais et de « possession de médicaments non autorisés dans le but de les introduire sur le marché », en vertu de l’article 124 de la loi pharmaceutique. Si elle est reconnue coupable, elle risque jusqu’à trois ans de prison.

20 Juillet 2022
La prochaine audience de l’affaire de Justyna Wydrzyńska prévue pour le 14 octobre 2022

Le 14 juillet 2022, la deuxième audience de la défenseuse des droits humains Justyna Wydrzyńska a été ajournée par le tribunal du district de Praga à Varsovie jusqu’au 14 octobre 2022. L’affaire n’a pas été entendue parce que le témoin de l’accusation ne s’est pas présenté au tribunal. La défenseuse est accusée d’« aide à l’avortement », en vertu de l’article 152.2 du Code pénal polonais, et de « possession de drogues non autorisées dans le but de les introduire sur le marché », en vertu de l’article 124 de la loi pharmaceutique. Si elle est reconnue coupable, elle risque jusqu’à trois ans de prison.

La première audience s’était déroulée le 8 avril 2020 devant le tribunal du district de Praga à Varsovie. Au cours de l’audience, Ordo Iuris, une organisation catholique anti-choix ultraconservatrice a été autorisée à agir en tant qu’amicus curiae pour soutenir les poursuites par le juge, prétendant protéger les intérêts du fœtus et de ses successeurs. Justina Wydrzyńska a reçu le soutien de 94 membres du Parlement européen, qui ont signé une lettre au gouvernement polonais appelant à l’abandon des accusations. La Fédération internationale de gynécologie et d’obstétrique a publié une déclaration exigeant que ses accusations soient abandonnées, ainsi que des pétitions, des lettres et des manifestations de nombreuses organisations internationales et polonaises de défense des droits humains. Quatre rapporteurs spéciaux de l’ONU ont également appelé les autorités polonaises à abandonner les charges contre Justyna Wydrzyńska.

30 Mars 2022
Acharnement judiciaire contre la défenseuse des droits humains Justyna Wydrzyńska

Le 8 avril 2022, le tribunal du district de Praga Południe à Varsovie examinera l’affaire de la défenseuse des droits humains Justyna Wydrzyńska. Elle est accusée d’avoir « contribué à pratiquer un avortement » en vertu de l’article 152.2 du Code pénal polonais et de « possession de médicaments non autorisés dans le but de les introduire sur le marché », en vertu de l’article 124 de la loi pharmaceutique. Si elle est reconnue coupable, elle risque jusqu’à trois ans de prison.

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Justyna Wydrzyńska est défenseuse des droits humains et fondatrice du site Women on the Net, le premier forum en ligne polonais qui soutient les femmes à la recherche de lieux d’avortements sûrs, de contraceptions ou d’éducation sexuelle. Elle travaille actuellement avec Abortion Dream Team (ADT), une initiative populaire de quatre défenseuses des droits humains qui se sont réunies en octobre 2016 dans le but de fournir une assistance directe et immédiate aux femmes qui avaient besoin de se faire avorter.

En 2020, au début de la pandémie de COVID-19, lorsque le service postal polonais a suspendu les colis internationaux, Justyna Wydrzyńska a fourni ses propres pilules abortives à une femme qui avait une grossesse non désirée et dont le mari l’aurait empêchée de se rendre dans une clinique d’avortement à l’étranger. Le mari de la femme aurait appelé la police après qu’elle a pris les pilules abortives. Le 22 novembre 2021, la défenseuse a été accusée d’avoir « contribué à pratiquer un avortement » en vertu de l’article 152.2 du Code pénal polonais et de « possession de médicaments non autorisés dans le but de les introduire sur le marché », en vertu de l’article 124 de la loi pharmaceutique.

La première audience de Justyna Wydrzyńska aura lieu le 8 avril 2022 au tribunal du district de Praga Południe à Varsovie. C’est la première fois en Europe qu’un⸱e défenseur⸱ses des droits humains est accusé⸱e d’avoir aidé à un avortement en fournissant des pilules. Si elle est accusée, Justyna Wydrzyńska risque jusqu’à trois ans de prison.

En octobre 2020, le Tribunal constitutionnel, qui est compromis politiquement, a restreint encore davantage l’avortement et a statué que les avortements pratiqués pour « un défaut fœtal grave et irréversible ou une maladie incurable qui menace la vie du fœtus » sont inconstitutionnels. Au cours de la première année qui a suivi la décision, l’ADT a aidé 34 000 femmes à travers la Pologne à se faire avorter en toute sécurité.

Les membres de l’ADT ont déjà été ciblés à cause de leur travail en faveur des droits reproductifs. En octobre 2020, un groupe anti-choix a coopté une couverture de magazine qui présentait les fondatrices de l’ADT, les qualifiant d’« Abortion Killing Team » et a utilisé leur image à côté de celle d’un nourrisson mort sur des panneaux d’affichage et sur un camion qui circulait dans Varsovie. En mars 2021, un autre groupe anti-choix a dénoncé l’ADT au bureau du procureur régional à Gdansk pour avoir soi-disant persuadé des femmes sur internet à avorter et pour avoir commis un « génocide ».