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L’avocat en droits humains Arnon Nampa arrêté et accusé

Statut: 
Libéré
À propos de la situation

Le 7 septembre 2020, l'avocat en droits humains Arnon Nampa a été libéré de la prison de Bangkok après que la police a indiqué qu'il n'était pas nécessaire qu'il soit détenu pour l'enquête.

Le 3 septembre 2020, le tribunal pénal de Bangkok a révoqué la caution accordée au défenseur des droits humains Arnon Nampa.

Le 9 août 2020, la cour pénale de Bangkok a accordé une libération sous caution au défenseur des droits humains et militant pro démocratie Arnon Nampa.

Le 7 août 2020, l'avocat en droits humains Arnon Nampa a été arrêté chez lui à Bangkok. L'arrestation a eu lieu après sa participation à un rassemblement pacifique le 18 juillet 2020. Le défenseur des droits humains est accusé en vertu de huit articles différents, notamment pour sédition et violation du décret d'urgence. Au moment de l'écriture de cet appel, Arnon Nampa est toujours en garde à vue au tribunal de Bangkok.

À propos d'Arnon Nampa

hrd_anon_nampa.jpgArnon Nampa est avocat en droits humains et offre bénévolement son expertise juridique au sein de Thai Lawyers for Human Rights -TLHR (avocats thaïs pour les droits humains). TLHR a été fondé en 2014 dans le but d'apporter une aide juridique aux personnes accusées d'avoir violé la loi sur les crimes de lèse-majesté et aux défenseur-ses ciblés par les autorités après le coup d'État militaire du 22 mai 2014. TLHR a reçu un prix décerné par l'ambassade de France à Bangkok en décembre 2014 pour son travail. Arnon Nampa défend de nombreux individus, dont plusieurs défenseur-ses des droits humains emprisonnés, accusés de lèse-majesté en vertu de l'article 112 du Code pénal qui, en termes généraux, interdit d'insulter la monarchie.

9 Septembre 2020
Arnon Nampa libéré sous caution

Le 7 septembre 2020, l'avocat en droits humains Arnon Nampa a été libéré de la prison de Bangkok après que la police a indiqué qu'il n'était pas nécessaire qu'il soit détenu pour l'enquête.

5 Septembre 2020
Annulation de la libération sous caution d'Arnon Nampa

Le 3 septembre 2020, le tribunal pénal de Bangkok a révoqué la caution accordée au défenseur des droits humains Arnon Nampa. Le défenseur avait été libéré sous caution le 9 août 2020 ; il était accusé de sédition suite à sa participation à plusieurs manifestations au cours des derniers mois. Il est actuellement en détention préventive dans la prison de Bangkok.

11 Août 2020
Arnon Nampa libéré sous caution

Le 9 août 2020, la cour pénale de Bangkok a accordé une libération sous caution au défenseur des droits humains et militant pro démocratie Arnon Nampa. Le défenseur avait été arrêté le 7 août 2020 après avoir participé à plusieurs manifestations appelant à des réformes politiques et à une nouvelles constitution.

7 Août 2020
L’avocat en droits humains Arnon Nampa arrêté et accusé

Le 7 août 2020, l'avocat en droits humains Arnon Nampa a été arrêté chez lui à Bangkok. L'arrestation a eu lieu après sa participation à un rassemblement pacifique le 18 juillet 2020. Le défenseur des droits humains est accusé en vertu de huit articles différents, notamment pour sédition et violation du décret d'urgence. Au moment de l'écriture de cet appel, Arnon Nampa est toujours en garde à vue au tribunal de Bangkok.

Télécharger l'appel urgent

Arnon Nampa est avocat en droits humains et offre bénévolement son expertise juridique au sein de Thai Lawyers for Human Rights -TLHR (avocats thaïs pour les droits humains). TLHR a été fondé en 2014 dans le but d'apporter une aide juridique aux personnes accusées d'avoir violé la loi sur les crimes de lèse-majesté et aux défenseur-ses ciblés par les autorités après le coup d'État militaire du 22 mai 2014. TLHR a reçu un prix décerné par l'ambassade de France à Bangkok en décembre 2014 pour son travail. Arnon Nampa défend de nombreux individus, dont plusieurs défenseur-ses des droits humains emprisonnés, accusés de lèse-majesté en vertu de l'article 112 du Code pénal qui, en termes généraux, interdit d'insulter la monarchie.

Le 7 août 2020, la police a arrêté Arnon Nampa chez lui à Bangkok. Le défenseur est accusé de sédition (article 116 du code pénal) ; rassemblement dans l'intention de commettre un acte de violence et obstruction de la voie publique (articles 215 et 385 du Code pénal) ; infraction à la réglementation sur le rassemblement en vertu du décret d'urgence ; obstruction de la circulation, (article 114 de la loi sur la circulation terrestre) ; utilisation d'un amplificateur sans autorisation, (article 4 de la loi sur le contrôle de l'utilisation d'un amplificateur) ; dépôt d'objets sur la route (article 19 de la loi sur le maintien de la propreté et de l'ordre) ; et participation à des actes qui augmentent le risque d'infection (article 34 de la loi sur les maladies transmissibles).

L'arrestation a été menée en réponse à un rassemblement pacifique auquel Arnon Nampa a participé le 18 juillet 2020, devant le Monument de la démocratie à Phra Nakhon, Bangkok, avec le Mouvement des jeunes libres. Le défenseur est l'un des nombreux accusés cités dans l'affaire, ce qui conduit les défenseur-ses des droits humains de la région à croire que l'arrestation d'Arnon Nampa fait partie d'une vague de répression plus large des militants pro-démocratie, et ils craignent donc de nouvelles arrestations dans les prochains jours. Avant son arrestation, Arnon Nampa avait annoncé qu'il se joindrait à un rassemblement à Chiang Mai le 9 août pour prononcer un discours intitulé "Le pouvoir envahissant de la monarchie contre les principes démocratiques". Il devait également participer à un rassemblement similaire le lendemain, le 10 août, sur le campus de l'Université Thammasat à Rangsit.

Front Line Defenders condamne l'arrestation d'Arnon Nampa ainsi que les charges portées contre lui, car il semble qu'il soit pris pour cible à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains, et plus particulièrement de la démocratisation en Thaïlande. Front Line Defenders est vivement préoccupée par l'escalade du harcèlement judiciaire et de l'intimidation des défenseur-ses des droits humains qui prônent la démocratie et les droits humains dans le pays.