Behnam Mosivand libéré de la prison de Rajaie Shahr après deux ans et huit mois de prison
Le 22 février 2023 Behnam Mosivand a été libéré de la prison de Rajaie Shahr après deux ans et huit mois de prison.
Le 8 septembre 2022, la famille de Behnam Mousivand a été menacée d’être arrêtée alors qu’elle cherchait à avoir des informations sur l’état de santé du défenseur. Le 7 septembre 2022, la famille a annoncé que sa demande de soins médicaux immédiats pour leur fils a été rejetée par les autorités de la prison de Rajaie Shahr. Le défenseur a signalé de forts maux de tête, des maux de ventre et une fatigue extrême après une grève de la faim qu’il a commencée le 1er septembre pour protester contre son transfert de la prison d’Evin à la prison de Rajaie Shahr.
Behnam Mousivand est un défenseur des droits humains qui a été emprisonné à plusieurs reprises en raison de son travail en faveur des droits humains, en particulier des droits des prisonniers et des enfants en Iran. Il est également un militant des droits civils, il participe à des projets humanitaires dans les zones touchées par les tremblements de terre, et plaide pour le droit à la liberté de réunion lors des manifestations générales de 2009 et de janvier 2018 en Iran.
Le 22 février 2023 Behnam Mosivand a été libéré de la prison de Rajaie Shahr après deux ans et huit mois de prison. Depuis le 4 février 2023, des centaines de prisonniers, dont des défenseur⸱ses des droits humains, ont été libérés dans le cadre d’une amnistie générale annoncée par le système judiciaire iranien à l’occasion du 44e anniversaire de la révolution islamique en Iran.
Le 8 septembre 2022, la famille de Behnam Mousivand a été menacée d’être arrêtée alors qu’elle cherchait à avoir des informations sur l’état de santé du défenseur. Le 7 septembre 2022, la famille a annoncé que sa demande de soins médicaux immédiats pour leur fils a été rejetée par les autorités de la prison de Rajaie Shahr. Le défenseur a signalé de forts maux de tête, des maux de ventre et une fatigue extrême après une grève de la faim qu’il a commencée le 1er septembre pour protester contre son transfert de la prison d’Evin à la prison de Rajaie Shahr.
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Behnam Mousivand est un défenseur des droits humains qui a été emprisonné à plusieurs reprises en raison de son travail en faveur des droits humains, en particulier des droits des prisonniers et des enfants en Iran. Il est également un militant des droits civils, il participe à des projets humanitaires dans les zones touchées par les tremblements de terre, et plaide pour le droit à la liberté de réunion lors des manifestations générales de 2009 et de janvier 2018 en Iran.
En septembre 2022, la branche 28 du Tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné le défenseur à cinq ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et un an de prison pour « propagande contre l’État » en vertu de l’article 134 du Code pénal islamique.
Le 4 septembre 2022, le défenseur souffre d’une tension artérielle très basse et lors de la visite de sa mère, il pouvait à peine marcher ou parler. Le 1er septembre 2022, Behnam Mousivand a entamé une grève de la faim après avoir été informé par des prisonniers d’Evin à propos de son transfert à l’hôpital de Taleghani. Au lieu d’être envoyé à l’hôpital, il a été agressé physiquement et transféré à la prison de Rajaie Shahr. Le défenseur avait déjà fait une grève de la faim en mai 2022 pendant 16 jours. Il a accepté de mettre fin à la grève de la faim seulement après qu’on lui a promis des examens médicaux pour des complications gastro-intestinales et des déficiences de la prostate qui affectaient ses reins après une négligence médicale des autorités pénitentiaires pendant sa détention.
Front Line Defenders est vivement préoccupée par l’incapacité des autorités de la prison d’Evin et de Rajaie Shahr à répondre efficacement aux besoins médicaux de Behnam Mousivand. Elle est particulièrement préoccupée par l’état de santé vulnérable du défenseur, ses problèmes pulmonaires préexistants et les conditions de vie des détenus en prison. Front Line Defenders pense que le traitement de Behnam Mousivand dans la prison de Rajaie Shahr, son transfert de la prison d’Evin et le refus d’accès aux soins médicaux et aux médicaments nécessaires sont uniquement dus à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains en Iran.