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Antécédents de l'affaire: Ghada Jamsheer

Statut: 
Libérée
À propos de la situation

Le 12 décembre 2016, Ghada Jamsheer a été libérée de la prison pour femmes d'Isa Town, où elle purgeait une peine de 10 mois de prison pour avoir dénoncé sur les réseaux sociaux la corruption au sein de la direction de l'hôpital du Roi Hamad. Sa libération fait suite à un accord avec la justice du Bahreïn; elle purgera le restant de sa peine en effectuant un travail décidé par le gouvernement au lieu de rester quatre mois de plus en prison. Ghada Jamsheer a été arrêtée le 15 août 2016 à l'aéroport du Bahreïn à son retour de Londres.

À propos de Ghada Jamsheer

Ghada JamsheerGhada Jamsheer est défenseuse des droits humains et responsable du Women Petition Commitee. Elle est auteure, blogueuse et défend les droits des femmes et la liberté de religion. Elle est écrivaine et blogueuse mais elle n'a pas le droit d'écrire dans les médias nationaux depuis 2005 et a dû mettre un terme à son blog Bahrain-eve, car la page est bloquée par les serveurs internet bahreinis depuis 2009.
Ghada Jamsheer a également publié un livre en 2005 intitulé "l'exécuteur et les victimes dans les tribunaux appliquant la Charia" dans lequel elle documente des cas de femmes victimes d'exactions devant ce type de tribunal au Bahreïn.

15 Décembre 2016
Ghada Jamsheer libérée de prison

Le 12 décembre 2016, Ghada Jamsheer a été libérée de la prison pour femmes d'Isa Town, où elle purgeait une peine de 10 mois de prison pour avoir dénoncé sur les réseaux sociaux la corruption au sein de la direction de l'hôpital du Roi Hamad. Sa libération fait suite à un accord avec la justice du Bahreïn; elle purgera le restant de sa peine en effectuant un travail décidé par le gouvernement au lieu de rester quatre mois de plus en prison. 

24 Octobre 2016
Détérioration de la santé de Ghada Jamsheer

Front Line Defenders est préoccupée par la santé de la défenseuse des droits des femmes emprisonnée Ghada Jamsheer, qui purge actuellement une peine dans la prison d'Issa au Bahreïn. Elle a été condamnée pour avoir critiqué sur les réseaux sociaux la corruption présumée de la direction de l'hôpital du Roi Hamad, dirigé par la famille au pouvoir au Bahreïn.

Le 15 août 2016, les autorités bahreïnies ont arrêté Ghada Jamsheer à l'aéroport international du Bahreïn alors qu'elle revenait d'un voyage à Londres où elle a suivi un traitement médical spécialisé. Elle a été directement transférée dans le centre de détention Issa, sans explication quant aux charges ou à l'affaire ouverte contre elle. La défenseuse pense qu'elle est détenue en représailles à des commentaires qu'elle a faits sur les réseaux sociaux à propos d'affaires de corruption impliquant la direction de l'hôpital du Roi Hamad.

La santé de Ghada Jamsheer se détériore, car elle souffre d'arthrite rhumatoïde, ce qui nécessite des soins spécialisés que les autorités pénitentiaires lui refusent. Cette maladie chronique et évolutive cause des inflammations des articulations et provoque des déformations douloureuses et une immobilité, cependant, un lit médical et un traitement approprié n'ont pas été mis en place. Pendant sa détention elle n'a été conduite qu'une seule fois chez un médecin généraliste qui lui a recommandé de voir un spécialiste. Cependant, les autorités pénitentiaires ont plusieurs fois rejeté sa demande et ne lui ont pas donné les soins médicaux appropriés.  

Une audience est prévue le 7 novembre 2016 pour commuer sa courte peine de prison en des travaux d'intérêt général. Toutefois, le 17 octobre, la défenseuse a demandé aux responsables de la prison d'avancer la date de l'audience pour raisons humanitaires à cause de la détérioration de sa santé. 

Les autorités bahreïnies harcèlent constamment Ghada Jamsheer en raison de son travail en faveur des droits humains et de son plaidoyer en faveur des droits des femmes et de l'égalité des genres. Elle purge actuellement plusieurs peines de prison en vertu de fausses accusations, notamment insulte envers une policière et agression d'un policier. Elle a été arrêtée et placée en détention plusieurs fois; elle est également sous le coup d'interdictions de voyager et constamment surveillée par le gouvernement.

Front Line Defenders est profondément préoccupée par la santé de la défenseuse des droits humains Ghada Jamsheer ainsi que par les soins médicaux limités qu'elle a reçus.

Front Line Defenders exhorte les autorités du Bahreïn à:

1. Garantir immédiatement que Ghada Jamsheer bénéficie de soins médicaux spéciaux et que son traitement en prison corresponde à toutes les conditions établies dans les « Principes fondamentaux relatifs à la Protection de Toute Personne contre Toute Forme de Détention ou Emprisonnement » adoptés par l'Assemblée Générale dans sa résolution 43/173 du 9 décembre 1988;

2. Infirmer la peine prononcée contre Ghada Jamsheer et la libérer, car Front Line Defenders pense que sa condamnation est uniquement motivée par son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;

3. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains au Bahreïn, puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles.

19 Août 2016
Ghada Jamsheer arrêtée à l'aéroport

Le 15 août 2016, les autorités ont arrêté Ghada Jamsheer à l'aéroport du Bahreïn alors qu'elle revenait de Londres. Selon certaines sources, elle est désormais détenue dans la prison Isa Town, à cause d'une condamnation dont elle fait l'objet pour des commentaires qu'elle a postés sur internet. En date du 19 août 2016, elle n'a toujours pas été libérée.

22 Juin 2016
Ghada Jamsheer condamnée à un an de prison

Le 22 juin, Ghada Jamsheer a été condamnée en appel à un an de prison par la seconde haute cour d'assise, dans quatre affaires liées à des tweets qu'elle a postés à propos de la corruption au sein de l'hôpital du Roi Hamad.

Plus d'informations prochainement

21 Juin 2016
Stop à l'acharnement judiciaire contre la DDH et blogueuse Ghada Jamsheer; audience prévue le 22 juin 2016

Le procès de la défenseuse des droits humains Mme Ghada Jamsheer doit reprendre le 22 juin 2016 devant la haute cour d'appel du Bahreïn Elle est accusée d'avoir critiqué sur les réseaux sociaux la corruption présumée des gestionnaires de l'hôpital du Roi Hamad, dirigé par la famille au pouvoir.

Ghada Jamsheer est défenseuse des droits humains au Bahreïn; elle dirige le Women's Petition Committee (WPC), un réseau de défenseuses des droits humains bahreïnies qui milite pour la codification des lois sur la famille et à leur réforme. Elle est auteure et blogueuse et elle est interdite d'apparaitre dans les médias nationaux depuis 2005. Son blog en ligne Bahrain-eve est bloqué dans le pays depuis au moins 2009. La défenseuse a publié un livre en 2005 intitulé "l'exécuteur et les victimes dans les tribunaux appliquant la Charia", publié par le Women's Petition Committee, dans lequel elle documente des cas de femmes victimes d'exactions devant ce type de tribunal.

Le 26 novembre 2015, la haute cour d'appel du Bahreïn a confirmé la peine d'un an de prison, avec un sursis de trois ans, prononcée en mai 2015 contre Ghada Jamsheer, qui était accusée d'avoir soi-disant agressé une policière, ce qu'elle dément. L'accusation prétend que l'incident aurait eu lieu pendant sa première période de détention en septembre 2014. Aucune preuve de l'agression de la policière n'a été présentée pour appuyer cette accusation, que son avocat réfute.

La défenseuse des droits humains est également accusée d'avoir "insulté une policière" pendant sa période de détention, et a comparu devant le tribunal de première instance le 1er octobre 2015. Ce procès a été reporté une première fois au 11 novembre 2015, puis de nouveau au 28 décembre 2015.

Le 9 juin 2015, la troisième cour d'assise a condamné Ghada Jamsheer à un an et huit mois de prison pour avoir insulté les gestionnaires d'une institution publique, après qu'elle a posté des critiques sur les réseaux sociaux à propos de cas de corruption au sein de l'hôpital du Roi Hamad.

Le 14 mars 2015, les forces de sécurité de l'aéroport international du Bahreïn ont empêché la défenseuse de quitter le pays sur ordre du procureur général. Elle n'avait reçu aucune notification écrite concernant cette interdiction.

Ghada Jamsheer avait été arrêtée le 14 septembre 2014 à cause de 10 plaintes portées contre elle par différentes personnes. Elle avait purgé trois mois et deux jours de prison avant d'être libérée mais assignée à résidence le 15 décembre 2014. L'audience relative à ces charges était fixée au 22 décembre 2015 mais elle a été reportée.

Dans un discours prononcé en 2010 à l'occasion de la Journée mondiale pour la liberté de la presse, le Roi Hamad bin Isa Al Khalifa avait déclaré que pendant son règne, il n'emprisonnerait personne qui exprime son opinion ni les journalistes, et qu'il "ne fermerait pas un journal ou une agence de presse qui exerce son droit constitutionnel à exprimer son opinion".

Nous faisons part de nos préoccupations concernant le procès intenté à la défenseuse des droits humains Ghada Jamsheer, et nous considérons que cette procédure fait partie de la répression menée contre la société civile et les défenseur-ses des droits humains au Bahreïn.

Les autorités du Bahreïn doivent immédiatement:

1. Infirmer la condamnation et abandonner toutes les charges portées contre Ghada Jamsheer, et lever l'interdiction de voyager dont elle fait l'objet, car il semble que tout cela est uniquement motivé par son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;
2. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains, blogueurs et journalistes au Bahreïn puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles.

Signé:

Reporters sans frontières (RSF)

Front Line Defenders

27 Novembre 2015
Confirmation de la peine de prison de Ghada Jamsheer

Le 26 novembre 2015, la haute cour d'appel du Bahreïn a confirmé la peine d'un an de prison, avec un sursis de trois ans, prononcée en mai 2015 contre la défenseuse des droits humains Mme Ghada Jamsheer.

Ghada Jamsheer est défenseuse des droits humains et responsable du Women Petition Commitee. Elle est auteure, blogueuse et défend les droits des femmes et la liberté de religion.

Ghada Jamsheer a été condamnée à une peine d'un an de prison par la haute cour criminelle le 5 mai 2015. Elle a été condamnée pour avoir "agressé un policier", ce qu'elle dément formellement. L'accusation prétend que l'incident aurait eu lieu pendant sa première période de détention en septembre 2014. Aucune preuve de l'agression du policier n'a été présentée pour appuyer cette accusation, que son avocat réfute. La défenseuse des droits humains est également accusée d'avoir "insulté un policier" pendant sa période de détention, et a comparu devant le tribunal de première instance le 1er octobre 2015. Ce procès a été reporté une première fois au 11 novembre 2015, puis de nouveau au 28 décembre 2015.

Ghada Jamsheer avait été arrêtée le 14 septembre 2014 à cause de 10 plaintes portées contre elle par différentes personnes. Elle est notamment accusée d'avoir posté des tweets "insultants" et "diffamatoires" au sujet de la corruption présumée dans la gestion de l'hôpital du Roi Hamad, dirigé par la famille au pouvoir au Bahreïn. Elle a été libérée, mais assignée à résidence le 15 décembre 2014. L'audience relative à ces charges est fixée au 22 décembre 2015.

Front Line Defenders exhorte les autorités du Bahreïn à infirmer la condamnation prononcée contre Ghada Jamsheer et à abandonner toutes les charges qui pèsent contre elle, car cela semble uniquement motivé par son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains.

11 Juin 2015
Ghada Jamsheer condamnée à un an et huit mois de prison

Le 9 juin 2015, la troisième chambre de la cour pénale a condamné la défenseuse des droits humains Ghada Jamsheer à un an et huit mois de prison.

Ghada Jamsheer est défenseuse des droits humains et responsable du Women Petition Commitee. Elle est auteure, blogueuse et défend les droits des femmes et la liberté de religion.

Ghada Jamsheer a été condamnée sur la base d'un message posté sur son compte Twitter au sujet de la corruption au sein de l'hôpital universitaire du Roi Hamad. L'affaire aurait été intentée contre elle par Salman Attiyat Allah Al Khalifa, un membre de la famille royale bahreïnie.

Le 5 mai 2015, dans une autre affaire intentée contre elle, la haute cour criminelle a condamné Ghada Jamsheer à un an de prison, avec trois ans de sursis, pour avoir "agressé un policier", mais ces accusations sont infondées. L'accusation prétend que l'incident aurait eu lieu pendant sa première période de détention en septembre 2014. Aucune preuve qu'elle aurait agressé le policier n'a été présentée pour appuyer cette accusation que son avocat réfute.

Le 15 décembre 2014, la défenseuse des droits humains a été libérée après avoir passé plus de trois mois en prison pour douze accusations. Elle avait été initialement arrêtée le 14 septembre 2014 ; 10 plaintes avaient été déposées contre elle par plusieurs personnes. Elle est notamment accusée d'avoir posté des commentaires "insultants" et "diffamatoires" concernant la corruption dans la gestion de l'hôpital universitaire du Roi Hamad.

Ghada Jamsheer a déjà été prise pour cible à cause de son travail en faveur des droits humains. Le 14 mars 2015, à l'aéroport international du Bahreïn, elle n'a pas été autorisée à voyager en France où elle devait recevoir des soins médicaux. Les autorités n'ont donné aucune raison à Ghada Jamsheer et ne l'avaient pas informée au préalable d'une telle interdiction de voyager.

Front Line Defenders exhorte les autorités du Royaume du Bahreïn à infirmer immédiatement la condamnation de Ghada Jamsheer, car cela semble uniquement motivé par son travail pacifique en faveur des droits humains.

11 Mai 2015
Ghada Jamsheer condamnée à un an de prison

Le 5 mai 2015, la Haute cour pénale du Bahreïn a condamné la défenseuse des droits humains Ghada Jamsheer à un an de prison, avec un sursis de trois ans.

Ghada Jamsheer est défenseuse des droits humains et responsable du Women Petition Commitee. Elle est auteure, blogueuse et défend les droits des femmes et la liberté de religion.

Ghada Jamsheer a été condamnée pour "avoir agressé un policier", une accusation infondée. L'accusation prétend que l'incident aurait eu lieu pendant sa première période de détention en septembre 2014. Aucune preuve qu'elle aurait agressé le policier n'a été présentée pour appuyer cette accusation que son avocat réfute.

Ghada Jamsheer a déjà été prise pour cible à cause de son travail en faveur des droits humains. Le 14 mars 2015, à l'aéroport international du Bahreïn, elle n'a pas été autorisée à voyager en France où elle devait suivre des soins médicaux. Les autorités n'ont donné aucune raison à Ghada Jamsheer et ne l'avaient pas informée au préalable d'une telle interdiction de voyager.

Le 15 décembre 2014, la défenseuse des droits humains a été libérée après avoir passé plus de trois mois en prison pour douze accusations. Elle avait été initialement arrêtée le 14 septembre 2014 ; 10 plaintes avaient été déposées contre elle par différentes personnes. Elle est notamment accusée d'avoir posté des tweets "insultants" et "diffamatoires" au sujet de la corruption présumée dans la gestion de l'hôpital du Roi Hamad, dirigé par la famille au pouvoir au Bahreïn.

Front Line Defenders exhorte les autorités du Royaume du Bahreïn à infirmer immédiatement la condamnation de Ghada Jamsheer, car cela semble uniquement motivé par son travail pacifique en faveur des droits humains.

24 Mars 2015
La défenseuse des droits humains Mme Ghada Jamsheer sous le coup d'une interdiction de voyager

Le 14 mars 2015, les autorités en charge de la sécurité ont intercepté la défenseuse des droits humains Mme Ghada Jamsheer à l'aéroport international du Bahreïn, et lui ont annoncé qu'elle n'était pas autorisée à voyager, car le procureur avait ordonné une interdiction de voyager. Elle n'a reçu aucune notification écrite concernant cette interdiction.

Ghada Jamsheer est défenseuse des droits humains et responsable du Women Petition Commitee. Elle est auteure, blogueuse et défend les droits des femmes et la liberté de religion. Ghada Jamsheer a participé à la Plateforme de Dublin pour les défenseur-ses des droits humains en danger en 2007.

La défenseuse a été stoppée à l'aéroport international du Bahreïn alors qu'elle s'apprêtait à se rendre en France où elle devait être soignée. Ghada Jamsheer et son avocat ont immédiatement demandé une réunion avec l'adjoint du procureur qui aurait refusé de les rencontrer. Aucune raison n'a été avancée quant à cette interdiction de voyager, mais l'adjoint du procureur a demandé à la défenseuse de déposer une requête le lendemain, afin que cette décision soit réexaminée. Avant son voyage, Ghada Jamsheer s'était vraisemblablement renseignée et le vice-ministre de l'Intérieur lui avait assuré qu'elle serait autorisée à voyager.

Ghada Jamsheer a déjà été prise pour cible par le passé à cause de son travail en faveur des droits humains. Elle est actuellement jugée pour avoir "agressé un policier". Le 15 décembre 2014, la défenseuse des droits humains a été libérée après avoir passé plus de trois mois en prison pour ces accusations. Ghada Jamsheer avait été arrêtée chez elle le 12 novembre 2014, 12 heures après avoir été remise en liberté après dix semaines de détention. Elle avait été initialement arrêtée le 14 septembre 2014; 10 plaintes avaient été déposées contre elle par différentes personnes qui l'accusent d'avoir écrit des tweets "insultants" et diffamatoires".

Front Line Defenders est préoccupée par l'interdiction de voyager et par le procès intenté contre Ghada Jamsheer, et pense que tout cela est uniquement motivé par son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. Front Line Defenders considère que cet acte reflète l'actuelle répression contre la société civile et les défenseur-ses des droits humains au Bahreïn.

19 Décembre 2014
Human rights defender Ghada Jamsheer released under house arrest

On 15 December 2014, human rights defender Ms Ghada Jamsheer was released from the Isa Town Detention Centre for Women after spending more than three months in detention since her initial arrest on 14 September 2014. She is currently facing 12 charges, including new charges relating to “assaulting a police officer” during her time in detention. Ghada Jamsheer is currently under house arrest while she awaits her court hearing on 14 January 2015.

The human rights defender was arrested on 14 September 2014 against the backdrop of ten complaints filed against her by different individuals for posting “insulting” and “defamatory” tweets. On 27 November 2014, she was released after spending 10 weeks in detention but was re-arrested at her house 12 hours after her release. Reportedly, she was accused of “assaulting a police officer” in September 2014, during her time in detention. The human rights defender had no prior knowledge of the charge.

2 Décembre 2014
Human rights defender Ms Ghada Jamsheer re-arrested 12 hours after her release

On 27 November 2014, Ms Ghada Jamsheer was released after spending 10 weeks in detention at the Isa Town Detention Centre for Women. Ghada Jamsheer was re-arrested at her house 12 hours after her release. Reportedly, she was accused of “assaulting a police officer” in September 2014, during her time in detention. The human rights defender had no prior knowledge of the charge.

Ghada Jamsheer was initially summoned on 9 September 2014, to appear the next day before the Interior Ministry's General Directorate of Anti-Corruption and Economic and Electronic Security in connection with messages posted via her Twitter account criticising alleged corruption in the management of King Hamad Hospital in Bahrain. On 10 September 2014, the human rights defender was interrogated for four hours on the basis of ten complaints filed against her for posting “insulting” tweets, after which she was released.

On 14 September 2014, Ghada Jamsheer was arrested. On 29 October 2014, she appeared before the Third Lower Criminal Court in three court hearings on charges relating to defamation. She was fined 100 Bahraini Dinar (approx. €210) in one of the cases, acquitted in another and granted bail upon the payment of 50 Dinar in the third case.

30 Octobre 2014
Human rights defender Ms Ghada Jamsheer remains in detention as the court continues to hear further complaints

On 29 October 2014, human rights defender Ms Ghada Jamsheer appeared in three court hearings on charges relating to defamation.

She was fined 100 Bahraini Dinar (approx. €210) in one of the cases, acquitted in another and granted bail upon the payment of 50 Dinar by the Third Lower Criminal Court in the third case. The court postponed the hearing of two additional defamation cases against her until 24 November 2014. She continues to remain in detention due to the other pending cases.

Ms Ghada Jamsheer was in detention since her initial arrest on 14 September 2014 against the backdrop of ten complaints filed against her by different individuals for posting “insulting” and “defamatory” tweets.

19 Septembre 2014
La défenseuse des droits humains Mme Ghada Jamsheer placée en détention pour avoir twitté

Dans la soirée du 14 septembre 2014, la défenseuse des droits humains Mme Ghada Jamsheer a été arrêtée après que le procureur a ordonné sa détention pour une semaine. Pendant cette période, elle sera interrogée sur les allégations de diffamation.

Elle est actuellement détenue dans le centre de détention pour femme de la ville d'Isa. La date du procès n'a toujours pas été fixée.

Ghada Jamsheer est défenseuse des droits humains et responsable du Women Petition Commitee. Elle est auteure, blogueuse et défend les droits des femmes et la liberté de religion. Ghada Jamsheer a participé à la 4e Plateforme de Dublin pour les défenseur-ses des droits humains en danger en 2007.

Le 9 septembre 2014 à 18h, Ghada Jamsheer a été citée à comparaître devant le Directorat général contre la corruption et pour la sécurité économique et électronique, qui dépend du ministère de l'Intérieur. Cette citation est liée à des messages qu'elle a postés sur son compte Twitter, dans lesquels elle critiquait la corruption qui règne dans la gestion de l'hôpital du Roi Hamad au Bahreïn. Le 10 septembre 2014, la défenseuse des droits humains a été interrogée pendant quatre heures par le Directorat général en vertu de dix plaintes déposées contre elle pour avoir posté des tweets "insultants"; elle a ensuite été libérée.

Le 14 septembre 2014, Ghada Jamsheer a de nouveau été interrogée et elle est placée en détention pour une semaine. La défenseuse aurait pu voir un avocat et sa famille a pu lui rendre visite en prison.

Front Line Defenders est préoccupée par la campagne d'intimidation et de harcèlement orchestrée par les autorités bahreïnies contre les défenseur-ses des droits humains ainsi que par les poursuites de plus en plus fréquentes contre les militants sur les réseaux sociaux qui plaident en faveur des droits humains au Bahreïn.