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We Walk... Solidarity

Campagne

Nous marchons avec des amis. Nous marchons pour rencontrer des amis. Nous marchons pour ouvrir un espace à ceux qui n'ont aucun moyen de raconter librement leurs histoires ou d'être entendus.

We Walk…Solidarity (Nous marchons... solidarité) est une campagne collaborative entre de nombreux groupes, dont le Health Security Watch group et le People Movement for Social Welfare, Alternative Agriculture Network, National Recourse Network et l'Academic and Lawyer Network. L'objectif de la campagne est d'attirer l'attention sur les violations des droits humains causées par la suppression grandissante du droit à la liberté d'expression, l'influence croissante du gouvernement militaire et la situation des droits humains en Thaïlande.

La principale action de la campagne We Walk...Solidarity est une marche de Bangkok à Khon Khaen, un trajet de près de 450 kilomètres qui prendra environ 28 jours. Les slogans de la campagne, tels que "Nous marchons avec des amis. Nous marchons pour rencontrer des amis. Nous marchons pour ouvrir un espace à ceux qui n'ont aucun moyen de raconter librement leurs histoires ou d'être entendus" reflètent la nature pacifique de la marche et souligne son objectif qui est de sensibiliser le public, de construire la solidarité et une plus grande participation du peuple de Thaïlande.

Après avoir pris le pouvoir lors du coup d'État de 2014, le Conseil national pour la paix et l'ordre (CNPO) maintient une poigne de fer sur le pays, par le biais d'une multitude de lois restrictives. L'intolérance de la junte à l'encontre des opinions dissidentes engendre un climat peu sûr pour les défenseur-ses des droits humains. L'acharnement judiciaire, qui reste l'un des outils les plus fréquemment employés pour réduire les DDH au silence, s'est intensifié, et des accusations de diffamation ou autre, sont portées contre eux. Les DDH sont la cible de surveillance physique ou sur internet, de campagnes publiques de diffamation et de menaces. Plusieurs évènements, notamment le lancement de rapports sur les droits humains, ont été interrompus et des rassemblements publics ont été interdits. Les DDH sont également victimes d'agression, de détentions arbitraires et d'exécutions extrajudiciaires.