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Sarah Sheikh Ali

Sarah Sheikh Ali

FDDH, cofondatrice, directrice exécutive
HuMENA for Human Rights and Civic Engagement

Sarah Sheikh Ali est une défenseuse des droits humains. Elle est cofondatrice et directrice générale de HuMENA for Human Rights and Civic Engagement. Avant cela, elle a occupé de multiples postes au sein d’organisations de la société civile dans la région. Elle est également chercheuse et consultante et possède une vaste expérience, en particulier dans les domaines de la démocratisation, des droits humains, des droits des femmes et de l’engagement de la diaspora. Elle a également été chercheuse dans le domaine juridique à l’Université de Columbia à New York dans le cadre du projet « Global Freedom of Expression ».

Sarah a de nombreuses publications, dont « Advocacy in Exile », « Justice from Afar : MENA Diaspora Paving Way to Justice Guide », « MENA Diaspora Engagement : the change mantra », « Partners in Repression » et de nombreux autres rapports de recherche et manuels. Elle a également publié de nombreux articles dans différents médias sur les droits des femmes et la participation politique des femmes.

En 2021, elle a été élue présidente d’Innovation pour le changement, pour la région MOAN.

Plus récemment, Sarah a été répertoriée parmi 100 personnalités politiques, sociales et académiques et DDH du monde entier dans le livre « Comment Changer le monde », écrit par le journaliste français Pierre Gaultier, aux côtés de Lula Da Silva, Caroline De Haas, Philipe Poutou, et d’autres.

Sarah se définit elle-même comme « une femme de la région MOAN qui lutte contre le patriarcat et les atrocités ».

Bien que le Liban soit l’un des rares pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MOAN) où les défenseur⸱ses des droits humains (DDH) et les ONG internationales de défense des droits humains peuvent opérer, des défis persistent en ce qui concerne la liberté d’association, de réunion et d’expression. De plus, la poursuite du conflit civil en Syrie alimente la polarisation sectaire au Liban et favorise les activités armées des milices chiites et sunnites. Cette situation entraîne une augmentation des menaces pour la sécurité des DDH, en particulier celles et ceux qui documentent les violations des droits humains commises par des acteurs non étatiques ou les belligérants en Syrie.