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Rigoberto Juarez

Rigoberto Juarez

DDH

Le 24 mars 2015, les défenseurs de l'environnement et leaders autochtones Rigoberto Juárez et Domingo Baltazar, de Santa Eulalia, ont été placés en détention préventive alors qu'ils terminaient un mission de lobbying auprès du Conseil des droits de l'Homme du ministère public à Guatemala City. L'arrestation est basée sur de fausses accusations selon lesquelles les défenseurs auraient pris la tête d'un groupe de personnes afin de détruire du matériel appartenant à un projet hydroélectrique à San Luis, dans la juridiction de Santa Eulalia, en décembre 2014. Bien qu'une assignation à résidence ait été requise pour ces accusations, ils ont de nouveau été arrêtés le même jour pour d'autres accusations, à savoir organisation présumée de barrages routiers pour demander la libération d'autres détenus de Barillas.Les deux défenseurs sont restés un total de 486 jours en prison avant que le tribunal A pour les risques majeurs ne décide de leur libération immédiate le 22 juillet 2016.

Depuis qu'Otto Pérez Molina a été élu président en janvier 2012, les cas de harcèlement et les menaces contre des DDH ont augmenté. Au Guatemala, les défenseur-ses des droits humains (DDH) sont l’objet de menaces de mort, d’agressions physiques, d’actes de harcèlement, de surveillance, de stigmatisation, de harcèlement judiciaire, de détentions arbitraires, de disparitions forcées et d’assassinats. La plupart de ces violations sont l’œuvre de structures sécuritaires clandestines et de groupes illégaux. Le niveau d'impunité exceptionnellement élevé dont bénéficient les coupables accentue exponentiellement le risque pour les DDH.