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Nguyen Trung Ton

DDH & Président

Nguyen Trung Ton est un défenseur des droits humains et pasteur protestant qui plaide pour la démocratie et la liberté de culte au Vietnam. Il est également président de la Confrérie de la Démocratie, une organisation civile indépendante qui utilise internet pour promouvoir les droits humains et coordonner les actions de plusieurs acteurs pro-démocratie dans le pays. En décembre 2011, Nguyen Trung Ton a été condamné à deux ans de prison et deux ans de probation pour "propagande contre l'État" en vertu de l'article 88 du Code pénal, une accusation fréquemment employée pour emprisonner les défenseur-ses des droits humains au Vietnam. Le co-fondateur de la Confrérie de la Démocratie, Nguyen Van Dai, est placé en détention préventive pour la même accusation depuis décembre 2015.

Vietnam

Les autorités vietnamiennes considèrent les défenseurs et défenseuses des droits humains (DDH) comme des « ennemis d'État ». Au Vietnam, il n'y a pas de médias indépendants ou privés – les journaux nationaux, la télévision et la radio sont strictement contrôlés par l'État. Les communications sur internet sont aussi strictement contrôlées et restreintes. Les DDH qui travaillent sur la responsabilité et la démocratie sont accusés d'être des "espions ou des agents de l'étranger", des "traitres", ou des "violeurs de l'ordre public et de la paix". Les DDH sont victimes d'intimidations, de menaces, d'interrogatoires, de harcèlement, d'arrestations et de détentions arbitraires. Lorsqu'ils sont jugés, ils sont souvent condamnés à de lourdes peines à cause de leur travail ,et maltraités en prison.

Le gouvernement utilise des dispositions du Code pénal liées à la sécurité nationale afin de limiter les actions en faveur des droits humains. Les DDH sont fréquemment accusés de "faire de la propagande", d'"espionnage" et de "saper la politique d'unité". De nombreux DDH sont victimes de détentions arbitraires et de criminalisation. Le plus souvent, ils ne sont pas informés des raisons de leur arrestation ou de pourquoi les demandes de libération sous caution sont refusées. Beaucoup sont accusés de vouloir renverser le Parti Communiste et sont condamnés à de longues peines de prison.