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Nadia Schujman

FDDH, avocate
H.I.J.O.S. Argentina
Redacción Rosario Article
2019

Interview to Nadia Schujman giving an overview of her two decades work as a human rights lawyer and activist.

Human rights activists denounce threats through WhatsApp (In Spanish)
2018

Human Rights organizations, social leaders, trade unions and politicians denounced threats and harassment by unknown people through WhatsApp groups.

Tout le temps, ils nous disent dans les médias que c’est parti, que c’est fini, que c’est du passé. Et la réponse dans la rue est différente, elle traverse d’autres luttes, comme toujours. C’est pourquoi nous participions aux marches de Ni Una Menos, ou pour le droit à l’avortement, de nos propres mouvements

Nadia Schujman est avocate et militante des droits humains en Argentine. Elle fait partie de H.I.J.O.S., une organisation argentine de défense des droits humains fondée en 1995 pour lutter pour la mémoire, la vérité et la justice dans le cadre de la dictature argentine.

Depuis 20 ans, Nadia Schujman travaille activement sur un certain nombre d’affaires importantes, notamment les récentes « mégas-affaires judiciaires » de terrorisme d’État perpétré pendant la dictature argentine.

Nadia Schujman offre une assistance juridique et une représentation aux familles des victimes et aux survivants de violations des droits humains en Argentine. Elle joue également un rôle important dans diverses campagnes nationales et régionales sur la mémoire, la justice et la réparation.

Depuis 2002, elle est membre de l’équipe juridique de l’organisation non gouvernementale Hijos e Hijas por la Identidad y la Justicia contra el Olvido y el Silencio, HIJOS (Fils et filles pour l’identité et la justice contre l’oubli et le silence) dans la province de Santa Fe. Elle est également membre de l’équipe d’avocats qui travaille sur la plainte du Barreau concernant l’enquête sur l’enlèvement et le meurtre de l’avocat Felipe Rodriguez Araya.

De 2009 à 2011, elle a travaillé au Secrétariat des droits de l’Homme de la province de Santa Fe en coordonnant le programme de recherche, de soutien et de surveillance des crimes contre l’humanité. En 2011, elle a été secrétaire adjointe aux Droits de l’Homme de la province de Santa Fe dans la région sud. Elle est actuellement directrice provinciale de la zone de reconstruction ​​ de la mémoire historique du Secrétariat des droits de l’Homme.

De 2005 à 2010, elle a été avocate pour les Grand-mères de la Plaza de Mayo dans la ville de Rosario.

Nadia Schujman a fait partie de l’équipe juridique dans la méga-affaire judiciaire du procès de la FECED et autres. Elle a joué un rôle central dans cinq procès oraux sur des actes de terrorisme d’État. À ce jour, elle a représenté des centaines de victimes et de survivants dans ces procès lors desquels 54 personnes ont été reconnues coupables de génocide et condamnées à des peines exemplaires, accordant un droit longtemps refusé aux victimes et aux survivants.

Nadia Schujman a été récompensée par de nombreux prix dans le domaine des droits humains : Avocate distinguée par le Conseil municipal de Rosario en 2010 ; avocate notable par le gouverneur de la province de Santa Fe, Hermes Binner, en 2011 ; Prix Mujeres que Luchan, remis par la député provinciale Alicia Gutiérrez en 2012 ; reconnaissance du Barreau de Rosario pour son travail dans les procès sur les crimes contre l’humanité en 2015 ; reconnaissance de son travail en tant que Sous-Secrétaire aux droits humains et Directrice provinciale de la recherche et de la reconstruction de la mémoire historique dans la zone sud de la province de Santa Fe, remis par le Gouverneur Antonio Bonfatti et le ministre de la Justice et des droits humains Juan T Lewis, 2015.

Depuis au moins 10 ans, l’Argentine a su s’établir en tant qu’État et société qui respectent en grande partie les droits humains. Cependant, les crimes du passé et les tentatives continues visant à définir les responsabilités troublent toujours la situation. Tandis que la plupart des défenseur·ses des droits humains peuvent opérer en toute liberté, les DDH qui veulent que justice soit rendue dans le cadre des exactions perpétrées pendant la dictature, et les journalistes et les syndicalistes reçoivent des menaces de mort, et sont victimes de harcèlement, d’arrestations arbitraires, de poursuites, de violences policières et de campagnes de diffamation. Depuis peu, les défenseur⸱ses font face à de nouveaux risques, notamment des brutalités policières, l’acharnement judiciaire, et l’oppression des communautés autochtones.

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