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Lala Maty Sow

Lala Maty Sow

Je suis leader activiste, travailleuse du sexe sénégalaise. Je suis dans  la réponse au VIH depuis 1995. J’ai débutée comme relais, pair éducatrice au sein d’une organisation d’encadrement des travailleuses du sexe nommé  AWA.Apres mes études, j’ai suivi une formation  en management organisationnel, en éducation thérapeutique  au Centre ambulatoire de Thiès et en accompagnement soutien pour mes pairs. J’ai été médiatrice en santé au niveau du district sanitaire Sud 2003-2017. J’ai été superviseur District Sud pour l’enquête nationale sur la cartographie de la vulnérabilité organisée  par le CNLS en 2016. J’ai également participé à l’élaboration du model stratégique régional des populations clés sur le VIH. Et aussi participer à la révision du plan stratégique national sur  le VIH au Sénégal. J’ai participer à de nombreuses conférences (CSW, Icasa, AfriVIh , Aids, etc. ..)Lala  Maty  Sow, j’ai 50 ans, je suis mariée et mère de 4 garçons. J’aime la lecture, les découvertes et les  voyages.

Le droit sénégalais interdit la discrimination en se basant sur la race, la religion, la citoyenneté, les opinions politiques, le genre, le handicap, la langue, la séropositivité au HIV, le statut social. Cependant, la discrimination est répandue et les lois relatives à la discrimination ne sont rarement, voire jamais, appliquées. Les défenseuses des droits humains font face à des risques particuliers de harcèlement sexuel et de violence sexiste. Celles qui militent contre les mutilations génitales féminines/excision (MGF/E) sont confrontées à un environnement de travail hostile dans les régions plus conservatrices.

En outre, les actes sexuels homosexuels sont illégaux au Sénégal, ce qui rend l’environnement des DDH travaillant sur les droits LGBTI+ particulièrement hostile. Ils sont harcelés à cause de leur travail et certains sont victimes d’agressions physiques dans des villes plus conservatrices telles que Tuba. Les discours homophobes des chefs religieux accentuent les risques auxquels sont confrontés les DDH et certains ont dû quitter le pays pour leur sécurité.