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Bernardo Cuero Bravo

DDH & président
Junta de Acción

Bernardo Cuero Bravo était président de la Junta de Acción et était aussi membre de l'Asociación Nacional de Afrocolombianos Desplazados (AFRODES), une organisation de défense des droits humains qui soutient et forme les membres de la communauté afro-colombienne qui ont été déplacés à cause du conflit dans la région, et qui plaide pour le droit à l'autodétermination et à l'identité culturelle de la communauté Afro-colombienne en Colombie. Il était aussi membre actif de la Mesa de Víctimas de Malambo y del Atlántico, un groupe de travail formé par l'Unité gouvernementale des victimes, qui se consacre au développement de stratégies visant à mieux représenter et soutenir les victimes du conflit armé pendant le processus de justice transitionnelle en Colombie. Bernardo Cuero Bravo a été tué chez lui à Malambo, dans la province d'Atlántico.

Les DDH en Colombie travaillent dans un environnement violent et peu sûr. Ils sont victimes de menaces, intimidations, détentions arbitraires, disparitions forcées, agressions physiques, torture, assassinats, perquisitions illégales de leurs domiciles et bureaux, et de stigmatisation à cause de leurs activités en faveur des droits humains. Les coupables de ces exactions sont souvent des groupes paramilitaires, dont beaucoup ont des liens avec le gouvernement ou les services de sécurité, ou des groupes armés de l'opposition. Les menaces continues ainsi que les graves menaces et attaques à l'encontre des DDH dans tout le pays contredisent les déclarations du gouvernement au sujet de la démobilisation paramilitaire.