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Saeed Shirzad condamné

Statut: 
Libéré
A propos de la situation

Le 2 mai 2020, Saeed Shirzad a été libéré de la prison de Rajai Shahr après avoir purgé sa peine de six ans d'emprisonnement. Il avait été arrêté le 2 juillet 2014, d'abord transféré à la prison Evin puis à la prison Rajai Shahr.

23 août 2019 : l’état de santé de Saeed Shirzad s’est radicalement détérioré en raison du refus de l’administration pénitentiaire de lui accorder les soins dont il a urgemment besoin. Le défenseur risque une insuffisance rénale et il souffre de spasmes musculaires constants, ainsi que de blessures infligées par les gardes de la prison.

La vie de Saeed Shirzad est toujours gravement menacée en raison du manque de soins médicaux. La santé de Saeed Shirzad est sévèrement affectée par les mauvaises conditions de détention et plusieurs grèves de la faim.

Le 18 septembre 2017, Saeed Shirzad a été agressé physiquement et placé à l'isolement. Le défenseur des droits humains est en grève de la faim depuis le 30 juillet 2017 pour protester contre des conditions de détention inhumaines.

A propos de Saeed Shirzad

saeed_shirzadSaeed Shirzad est un défenseur des droits des enfants en Iran. Il a collaboré avec plusieurs ONG de défense des droits des enfants, dont l'Association de soutien aux droits des enfants, la Maison des enfants de Shoosh et la Société de défense des enfants des rues. Saeed Shirzad a effectué de nombreux déplacements tant en Iran qu'à l'étranger pour apporter une assistance humanitaire à des enfants et faire entendre leurs droits. Saeed est connu pour son travail en faveur des droits des enfants des rues et il organise notamment des formations, l'enseignement et des services de santé pour les enfants sans-abris, désavantagés et réfugiés en collaboration avec l'UNICEF. Il a aidé à recruter des avocats pour soutenir les réfugiés et des familles demandeuses d'asile à obtenir des papiers ; il a identifié et soutenu directement plus de 100 familles qui travaillent dans des ateliers clandestins.

8 Mai 2020
Saeed Shirzad libéré de prison

Le 2 mai 2020, Saeed Shirzad a été libéré de la prison de Rajai Shahr après avoir purgé sa peine de six ans d'emprisonnement. Il avait été arrêté le 2 juillet 2014, d'abord transféré à la prison Evin puis à la prison Rajai Shahr.

En septembre 2015, Saeed Shirzad avait été condamné à cinq ans d'emprisonnement, alors qu'il était déjà détenu arbitrairement depuis 15 mois, par la 15e chambre du Tribunal révolutionnaire. Il avait été reconnu coupable d'avoir "agi contre la sécurité nationale en rassemblant et en planifiant", en raison de ses activités pacifiques en tant que défenseur des droits de l'enfant et à cause de son appartenance à l'Iranian Society for Defending Street and Labour Children (association iranienne pour la défense des enfants de la rue et des enfants travailleurs).

En octobre 2018, il avait été condamné à six mois d'emprisonnement supplémentaires par la section 1162 du tribunal correctionnel de Téhéran, après avoir protesté contre le transfert de détenus vers le quartier de haute sécurité de la prison de Rajai Shahr. Il avait été accusé d'avoir "insulté le chef suprême et troublé l'ordre de la prison".

Saeed Shirzad avait été arrêté pour la première fois en septembre 2012 lors d'un voyage d'aide humanitaire à Ahar, une ville frappée par un tremblement de terre dans le nord-est de l'Iran, et avait été condamné à un an de prison avec sursis en vertu de la section 26 du tribunal révolutionnaire, pour "déplacement de groupe non autorisé "dans les zones touchées par le tremblement de terre. Cette peine avait alors été appliquée et ajoutée à sa période de détention.

29 Août 2019
Détérioration de l’état de santé de Saeed Shirzad

L’état de santé de Saeed Shirzad s’est radicalement détérioré en raison du refus de l’administration pénitentiaire de lui accorder les soins dont il a urgemment besoin. Le défenseur risque une insuffisance rénale et il souffre de spasmes musculaires constants, ainsi que de blessures infligées par les gardes de la prison.

1 Février 2019
Saeed Shirzad se voit toujours refuser des soins médicaux urgents

La vie de Saeed Shirzad est toujours gravement menacée en raison du manque de soins médicaux. La santé de Saeed Shirzad est sévèrement affectée par les mauvaises conditions de détention et plusieurs grèves de la faim. Après des semaines de douleurs rénales, une échographie a montré qu'un kyste s'est développé sur l'un des reins de Saeed Shirzad, et que l'autre rein a diminué de près de 25%.

Il y a trois semaines, un médecin de la prison a indiqué que le défenseur allait souffrir d'une insuffisance rénale s'il ne recevait pas les soins nécessaires. Le bilan médical préconise que Saeed Shirzad soit admis immédiatement à l'hôpital. Sa famille a également demandé qu'il soit transféré à l'hôpital, mais le procureur refuse son hospitalisation.

 

25 Septembre 2017
Saeed Shirzad passé à tabac pendant sa grève de la faim

MISE À JOUR: Saeed Shirzad s'est vu refuser un traitement médical urgent en dépit des demandes des médecins de la prison pour qu'il soit transféré de la prison de Gohardasht vers un centre médical extérieur. Le défenseur a récemment été diagnostiqué avec une maladie des disques lombaires et ne peut se déplacer qu'avec l'aide d'un déambulateur. Tandis que le parquet a assuré que Saeed Shirzad serait autorisé à recevoir un traitement médical en juin 2018, la direction de la prison l'en a empêché.

Le 18 septembre 2017, Saeed Shirzad a été agressé physiquement et placé à l'isolement.  Le défenseur des droits humains est en grève de la faim depuis le 30 juillet 2017 pour protester contre des conditions de détention inhumaines.

Le 18 septembre 2017, Saeed Shirzad a été agressé physiquement et placé à l'isolement. Le défenseur des droits humains est en grève de la faim depuis depuis 53 jours pour protester contre des conditions de détention inhumaines et dégradantes. Le 30 juillet 2017, les autorités de la prison de Rajai-Shahr ont mené un raid dans la section 12, où Saeed Shirzad était détenu, et elles ont transféré le défenseur et 52 autres prisonniers dans la section 10. 24 prisonniers, dont Saeed Shirzad, ont entamé une grève de la faim pour protester contre leur transfert dans une section à haute-sécurité, et contre leur traitement. Saeed Shirzad a été arrêté le 2 juin 2014 et condamné à cinq ans de prison à Gohar Dasht (Rajai Shahr) pour « rassemblement et collusion en vue de commettre des infractions compromettant la sécurité nationale. »

Les prisonniers ont été transférés sans notification préalable et aucun d'entre eux n'a été autorisé à prendre ses effets personnels, ni leurs médicaments. En outre, la circulation de l'air est limitée dans la section 10, l'accès à l'eau potable est limité, et la cellule est surveillée en permanence par plus de 40 caméras de vidéo-surveillance, ainsi que la salle de bain. Les prisonniers seraient aussi privés de produits d'hygiène, de vêtements adaptés, de soins médicaux appropriés et de la nourriture qu'ils achètent avec leur propre argent. Les prisonniers n'ont pas été informés des raisons de ce transfert.

En août 2017, la rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits humains en Iran a fait part de ses inquiétudes pour les prisonniers, soulignant que "priver les prisonniers de contact avec leurs familles et avocats ou de soins médicaux est contraire au droit international".

Front Line Defenders est profondément préoccupée par la santé de Saeed Shirzad au vu de sa grève de la faim prolongée et des mauvais traitement qu'il subit en détention. Front Line Defenders appelle les autorités à transférer immédiatement le défenseur hors de l'isolement et à garantir qu'il reçoive des soins médicaux appropriés.

Front Line Defenders exhorte les autorités iraniennes à:

1. Libérer immédiatement et sans condition Saeed Shirzad, car Front Line Defenders pense qu'il est détenu uniquement à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;

2. Assurer que le traitement de Saeed Shirzad pendant sa détention, corresponde à toutes les conditions établies dans les «Principes fondamentaux relatifs à la protection de toute personne contre toute forme de détention ou emprisonnement» adoptés par l'Assemblée Générale de l'ONU dans sa résolution 43/173 du 9 décembre 1988;

3. Prendre les mesures nécessaires afin de garantir l'intégrité physique et psychologique et la sécurité de Saeed Shirzad;

4. Ouvrir immédiatement une enquête approfondie et impartiale sur l'agression physique de Saeed Shirzad dans le but de publier les résultats et de traduire les responsables en justice conformément aux normes internationales;

5. Fournir le traitement médical nécessaire à Saeed Shirzad;

6. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains en Iran puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.

19 Janvier 2017
Saeed Shirzad met fin à sa grève de la faim

Le 19 janvier 2017, le défenseur des droits humains Saeed Shirzad a mis un terme à sa grève de la faim après les promesses faites par les autorités de la prison de Gohar Dasht Prison de considérer ses revendications de meilleures conditions de détention pour les prisonniers politiques à Rajai Shahr, à Iranthat, en Iran.

18 Janvier 2017
La santé de Saeed Shirzad se détériore après 42 jours de grève de la faim

Le 18 janvier 2017, le défenseur des droits humains iranien M. Saeed Shirzad est entré dans son 42e jour de grève de la faim à la prison de Gohar Dasht (Rajai Shahr) pour protester contre les terribles conditions infligées aux prisonniers politiques à Rajai Shahr, en Iran. Il a été admis à l'hôpital le 12 janvier 2017 après une forte détérioration de son état de santé.

Saeed Shirzad est un défenseur des droits des enfants en Iran. Il a collaboré avec plusieurs ONG de défense des droits des enfants, dont l'Association de soutien aux droits des enfants, la Maison des enfants de Shoosh et la Société de défense des enfants des rues. Saeed Shirzad a effectué de nombreux déplacements tant en Iran qu'à l'étranger pour apporter une assistance humanitaire à des enfants et faire entendre leurs droits. Saeed est connu pour son travail en faveur des droits des enfants des rues et il organise notamment des formations, l'enseignement et des services de santé pour les enfants sans-abris, désavantagés et réfugiés en collaboration avec l'UNICEF. Il a aidé à recruter des avocats pour soutenir les réfugiés et des familles demandeuses d'asile à obtenir des papiers ; il a identifié et soutenu directement plus de 100 familles qui travaillent dans des ateliers clandestins.

Saeed Shirzad a entamé une grève de la faim le 7 décembre 2016 allant jusqu'à se sceller les lèvres avec du fil. Le 12 janvier 2017, le défenseur des droits humains a été admis à l'hôpital après une rapide détérioration de son état de santé en raison de sa persévérance à demander de meilleures conditions de détention pour les prisonniers politiques à Rajai Shahr en Iran. Aux dires de ses collègues, l'état de santé de Saeed Shirzad est très préoccupant : il a perdu beaucoup de poids et ses reins et son système digestif sont atteints. Il reste déterminé à poursuivre sa grève de la faim jusqu'à satisfaction de ses revendications pour de meilleures conditions, dont l'accès aux soins médicaux et une ventilation digne de ce nom. Saeed Shirzad a été arrêté le 2 juin 2014 et condamné à cinq ans de prison à Gohar Dasht (Rajai Shahr) pour « rassemblement et collusion en vue de commettre des infractions compromettant la sécurité nationale. » Il a également été accusé de collaboré avec le Dr Ahmad Shahid, ancien Rapporteur spécial de l'ONU sur la Situation des droits de l'Homme en Iran. Saeed Shirzad attend depuis plus d'un an de pouvoir faire appel de sa condamnation injuste.

Front Line Defenders condamne la peine de prison prononcée contre Saeed Shirzad, le refus de prise en charge médicale digne de ce nom et les terribles conditions de détention en Iran. Front Line Defenders réitère ses appels au gouvernement iranien à relâcher immédiatement Saeed Shirzad et à abandonner les charges retenues contre lui, sa condamnation semblant uniquement motivée par son action légitime et pacifique de promotion et de protection des droits humains en Iran.