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Arrestation de Nguyen Van Oai

Statut: 
Condamné
A propos de la situation

Le 18 septembre 2017, le défenseur Nguyen Van Oai a été condamné à cinq ans de prison et quatre ans d'assignation à résidence. Il a été reconnu coupable d'avoir "résisté à un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions" et de "ne n'avoir pas exécuté les jugements" durant sa probation dans le cadre d'une précédente condamnation également liée à son travail.

A propos de Nguyen Van Oai

nguyen-van-oai.jpgNguyen Van Oai est militant chrétien et journaliste citoyen. Il a été condamné à quatre ans de prison en 2013 pour « tentative de renverser le gouvernement ». Il a cofondé l'Association des anciens prisonniers de conscience catholiques. Après sa libération en 2015, il a été placé sous contrôle administratif pour quatre ans.

23 Janvier 2018
La cour confirme une peine de prison de cinq ans contre Nguyen Van Oai

Le 15 janvier 2018, le tribunal populaire de la province de Nghe An dans le centre du Vietnam, a rejeté l'appel interjeté par le défenseur des droits humains emprisonné Nguyen Van Oai.

Nguyen Van Oai est défenseur des droits humains et cofondateur de l'Association des anciens prisonniers de conscience. Il avait été condamné à quatre ans de prison en 2013 pour avoir "tenté de renverser le gouvernement". Après sa libération en 2015, il a été placé sous contrôle administratif pour quatre ans.

Le 15 janvier 2018, le tribunal populaire de la province de Nghe An a confirmé la peine prononcée par le tribunal populaire de Hoang Mai le 18 septembre 2017, qui l'avait condamné à cinq ans de prison. Il avait été reconnu coupable d'avoir "résisté à des fonctionnaires qui agissaient dans le cadre de leurs fonctions", en vertu de l'article 257, et de n'avoir "pas exécuté un jugement" en vertu de l'article 304 du Code pénal vietnamien. Le défenseur a été arrêté le 19 janvier 2017 alors qu'il était en période de probation, dans la province de Nghe An, et accusé en vertu des articles 257 (1) et 304 du Code pénal.

L'avocat de Nguyen Van Oai a indiqué que lors du procès et de l'audience en appel, les normes pour un procès équitable avaient été bafouées. En outre, la famille du défenseur n'a pas été autorisée à assister à l'audience et le jour de l'appel, les autorités ont bloqué les routes conduisant au tribunal et déployé des unités de police pour empêcher les militants et les proches de se rassembler devant le tribunal pour soutenir Nguyen Van Oai. Une grande partie des personnes qui se sont rassemblées pour soutenir le défenseur ont été frappées et placées en détention préventive pendant des heures.

Front Line Defenders condamne fermement l'inculpation du défenseur des droits humains Nguyen Van Oai, car cela semble directement motivé par son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains au Vietnam, et appelle les autorités vietnamiennes à infirmer son inculpation et à libérer immédiatement le défenseur.

 

20 Septembre 2017
Nguyen Van Oai condamné à 5 ans de prison assortis de 4 ans d'assignation à résidence

Le 18 septembre 2017, le défenseur Nguyen Van Oai a été condamné à cinq ans de prison et quatre ans d'assignation à résidence. Il a été reconnu coupable d'avoir "résisté à un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions" et de "ne n'avoir pas exécuté les jugements" durant sa probation dans le cadre d'une précédente condamnation également liée à son travail.

Nguyen Van Oai est défenseur des droits humains, journaliste citoyen et cofondateur de l'Association des anciens prisonniers de conscience catholiques. En 2013, il a été condamné à quatre ans de prison pour avoir "tenté de renverser le gouvernement". Après sa libération en 2015, il a été placé sous contrôle administratif pour quatre ans.

Le 18 septembre 2017, le tribunal populaire de Hoang Mai, dans la province de Nghe An, a reconnu Nguyen Van Oai coupable d'avoir "résisté à un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions", en vertu de l'article 257, et de "ne n'avoir pas exécuté les jugements", en vertu de l'article 304 du Code pénal vietnamien. Il a été condamné a trois ans de prison pour la première accusation et à deux ans pour la seconde, ainsi qu'à une assignation à résidence de quatre ans. Les proches de Nguyen Van Oai ainsi que les observateurs internationaux envoyés par les missions diplomatiques n'ont pas été autorisés à entrer dans la salle d'audience, bien que les autorités aient annoncé que l'audience serait "publique". Devant le tribunal, la police a déployé des camions munis de brouilleurs afin de bloquer la réception du réseau de téléphonie mobile.

Le défenseur a été arrêté le 19 janvier 2017 alors qu'il était en période de probation, dans la province de Nghe An, et accusé en vertu des articles 257 (1) et 304 du Code pénal. Nguyen Van Oai est accusé d'avoir résisté lors de son arrestation à un fonctionnaire en service et d'avoir violé les termes de sa probation administrative, en quittant sa ville sans en avoir d'abord informé les autorités locales. Le défenseur était en probation administrative dans le cadre d'une précédente condamnation pour avoir "tenté de renverser le gouvernement", une accusation liée à ses activités en faveur des droits humains, dont le journalisme et sa participation à des manifestations.

Front Line Defenders condamne fermement l'inculpation du défenseur des droits humains Nguyen Van Oai, car cela semble directement motivé par son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains au Vietnam, et appelle les autorités vietnamiennes à infirmer son inculpation et à libérer immédiatement le défenseur.

18 Août 2017
Le procès de Nguyen Van Oai fixé au 21 août 2017

Le 9 août 2017, l'avocat de Nguyen Van Oai a annoncé qu'il serait jugé le 21 août 2017 par le tribunal populaire d'Hoang Mai, dans la province centrale de Nghe An au Vietnam. Le défenseur est accusé en vertu des articles 257 et 304 du Code pénal vietnamien, et encourt une peine de six ans de prison.

Nguyen Van Oai est militant chrétien et journaliste citoyen. Il a été condamné à quatre ans de prison en 2013 pour « tentative de renverser le gouvernement ». Il a cofondé l'Association des anciens prisonniers de conscience catholiques. Après sa libération en 2015, il a été placé sous contrôle administratif pour quatre ans.

Le 9 août 2017, l'avocat en droits humains Ha Huy Son a annoncé sur sa page Facebook que le procès du défenseur Nguyen Van Oai se déroulerait devant le tribunal populaire d'Hoan Mai le 21 août 2017. Le 19 janvier 2017, le défenseur a été arrêté dans la province de Nghe An et accusé d'avoir "résisté à un fonctionnaire dans l'exercice de ses fonctions" en vertu de l'article 257 (1) et de "non respect d'un jugement" en vertu de l'article 304 du Code pénal de 1999 du pays. Nguyen Van Oai est accusé d'avoir résisté à un fonctionnaire en fonction pendant son arrestation et d'avoir violé les termes de sa probation en quittant son village sans en avoir d'abord informé les autorités locales. Nguyen Van Oai risque jusqu'à six ans de prison.

Front Line Defenders exhorte les autorités vietnamiennes à abandonner toutes les charges portées contre le défenseur Nguyen Van Oai, car il semble que tout cela soit uniquement motivé par son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains au Vietnam.

23 Janvier 2017
Arrestation de Nguyen Van Oai

Le 21 janvier 2017, la défenseuse des droits humains Mme Tran Thi Nga a été arrêtée dans la province de Ha Nam pour « propagande contre l'État ». Deux jours plus tôt, son confrère défenseur des droits humains M. Nguyen Van Oai a été arrêté dans la province de Nghe An pour « refus d'obtempérer à des agents en service » et infraction à son contrôle administratif.

Télécharger l'appel urgent (PDF)

Tran Thi Nga est membre de l'organisation « Femmes vietnamiennes pour les droits humains », qui compte des sympathisants parmi les Vietnamiens d'outre-mer et apporte formation et encouragement aux défenseuses des droits humains au Vietnam. Elle a également porté assistance à des victimes d'expropriations par les pouvoirs publics et a manifesté en faveur de réformes démocratiques. Elle a été visée à plusieurs reprises en raison de son action pour les droits humains ; en 2015, elle a été battue par des policiers pour avoir fêté la sortie de prison d'une autre défenseuse des droits humains.

Nguyen Van Oai est militant chrétien et journaliste citoyen. Il a été condamné à quatre ans de prison en 2013 pour « tentative de renverser le gouvernement ». Il a cofondé l'Association des anciens prisonniers de conscience catholiques. Après sa libération en 2015, il a été placé sous contrôle administratif pour une durée de quatre ans.
 
Le 21 janvier, Tran Thi Nga et son mari, Phan Van Phong, ont été arrêtés à leur domicile dans la ville de Phu Ly, dans la province de Ha Nam. Tran Thi Nga est inculpée au titre de l'article 88 du code pénal vietnamien pour « utilisation d'internet pour diffuser des vidéos et écrits de propagande allant contre le gouvernement de la République socialiste du Vietnam. » Les jours précédents son arrestation, Tran Thi Nga s'était plainte d'actes d'intimidation et d'acharnement à son encontre par la police ; son domicile avait été encerclé et on l'avait empêchée d'en sortir. La police avait aussi empêché un voisin d'emmener avec lui les deux jeunes enfants du couple faire des achats de nourriture.

Vers 22 h le 19 janvier, Nguyen Van Oai a été interpelé et arrêté par un groupe d'individus non-identifiés, qui se sont avérés plus tard être des officiers de police, alors qu'il revenait d'une journée de pêche près de la commune de Hoang Mai, dans la province de Nghe An.  Il a été inculpé pour refus d'obtempérer aux ordres d'agents en service après avoir été accusé d'infraction aux conditions imposées par son contrôle administratif, en l'occurrence en quittant sa localité sans notification préalable aux autorités locales. On ignore où il est actuellement détenu.

Front Line Defenders est gravement préoccupée par les arrestations de Tran Thi Nga et Nguyen Van Oai, qui lui semblent uniquement motivées par leur actions légitimes et pacifiques de défense des droits humains au Vietnam.

Front Line Defenders exhorte les autorités vietnamiennes à:

1. libérer immédiatement et sans condition Tran Thi Nga et Nguyen Van Oai car Front Line Defenders considère qu'ils sont détenus uniquement à cause de leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains ;

2. lever immédiatement toutes les accusations pesant sur Tran Thi Nga et Nguyen Van Oai ;

3. assurer à Tran Thi Nga et Nguyen Van Oai des conditions de détention répondant à l'« Ensemble de principes pour la protection de toutes les personnes soumises à une forme quelconque de détention ou d'emprisonnement » adopté par l'Assemblée Générale de l'ONU dans sa résolution 43/173 du 9 décembre 1988 ;

4. garantir à Tran Thi Nga et Nguyen Van Oai la possibilité de s'entretenir immédiatement et sans restriction avec leurs avocats ;

5. cesser immédiatement de cibler les défenseurs et défenseuses des droits humains au Vietnam et garantir qu'en toutes circonstances ils et elles puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.