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Arrestation du journaliste et défenseur des droits humains cachemiri Qazi Shibli

Statut: 
Libéré
À propos de la situation

Le 17 août 2020, le défenseur des droits humains Qazi Shibli a été libéré de la prison centrale de Srinagar. L

Le 31 juillet 2020, le journaliste Qazi Shibli a été arrêté par la police après avoir reçu l'ordre de se présenter au poste de police Shergari à Srinagar. Le défenseur a été arrêté en vertu de l'article 107 du Code de procédure pénale (CRPC).

À propos du DDH

Qazi Shibli est journaliste et défenseur des droits humains. Il est le rédacteur en chef du site d'information The Kashmiriyat, qui se concentre principalement sur les questions de développement et de droits humains. En sa qualité de journaliste, Qazi Shibli couvre largement la situation sur le terrain au Cachemire, notamment la militarisation croissante dans la vallée et les violations des droits humains dont sont victimes les personnes qui y vivent.

24 Novembre 2020
Qazi Shibli libéré de prison

Le 17 août 2020, le défenseur des droits humains Qazi Shibli a été libéré de la prison centrale de Srinagar. Le défenseur y était détenu depuis le 31 juillet 2020 en vertu de la section 107 du Code de procédure pénale (CRPC), relatif à la détention préventive.

6 Août 2020
Arrestation du journaliste et défenseur des droits humains cachemiri Qazi Shibli

Le 31 juillet 2020, le journaliste Qazi Shibli a été arrêté par la police après avoir reçu l'ordre de se présenter au poste de police Shergari à Srinagar. Le défenseur a été arrêté en vertu de l'article 107 du Code de procédure pénale (CRPC).

Qazi Shibli est journaliste et défenseur des droits humains. Il est le rédacteur en chef du site d'information The Kashmiriyat, qui se concentre principalement sur les questions de développement et de droits humains. En sa qualité de journaliste, Qazi Shibli couvre largement la situation sur le terrain au Cachemire, notamment la militarisation croissante dans la vallée et les violations des droits humains dont sont victimes les personnes qui y vivent.

Le 30 juillet 2020, Qazi Shibli a reçu un appel de la cyber police de Srinagar, lui demandant de se présenter au poste de police de Shergari pour un interrogatoire. Le lendemain, le 31 juillet 2020, après avoir été interrogé pendant deux heures, le défenseur a été arrêté en vertu de l'article 107 du CRPC, relatif à "la sécurité pour maintenir la paix dans d'autres cas". Depuis, il a été transféré à la prison centrale de Srinagar, où il est actuellement détenu.

Télécharger l'appel urgent

C’est la deuxième fois que Qazi Shibli est détenu ; il avait déjà été arrêté en juillet 2019 et condamné à neuf mois d’emprisonnement en vertu de la loi draconienne sur la sécurité publique (PSA), pour avoir tweeté au sujet du déploiement de troupes supplémentaires au Jammu-et-Cachemire. Sa détention avait été annulée le 13 avril 2020, dans le but de désengorger les prisons à travers le pays dans le contexte de la pandémie de COVID-19.

Les défenseur-ses des droits humains de la région pensent que Qazi Shibli est pris pour cible à cause de ses reportages sur la vie de ceux qui vivent au Cachemire, où les défenseur-ses des droits humains et les journalistes vivent et travaillent dans des conditions fortement militarisées et hostiles. Dans les mois qui ont suivi l'abrogation unilatérale du statut d'État en 2019, des défenseur-ses et des journalistes qui ont dénoncé les exactions ont été menacés, harcelés et intimidés dans un climat d'isolement et d'impunité. Ils font face à une surveillance constante et sont régulièrement convoqués aux postes de police et interrogés sur leurs reportages et leurs sources d'informations, tandis que de nouvelles restrictions en réponse au COVID-19 n'ont fait qu'aggraver les difficultés auxquelles ils sont déjà confrontés. Front Line Defenders a déjà souligné le harcèlement des journalistes par la police, comme en témoigne le cas de Masrat Zahra, Peerzada Ashiq et Gowhar Geelani.

Front Line Defenders condamne l'arrestation de Qazi Shibli, car il semble qu'il soit visé en raison de son travail en faveur des droits humains et de l'exercice de son droit à la liberté d'expression. Elle condamne particulièrement l'utilisation de la loi PSA contre les journalistes et défenseur-ses des droits humains, pratique destinée à les terroriser et à les réduire au silence. Front Line Defenders est préoccupée par le moment particulier choisi par la police pour harceler les DDH, pendant la pandémie, alors que l'État doit permettre aux médias de faire couvrir la situation sans crainte. Front Line Defenders appelle les autorités indiennes à respecter leurs engagements internationaux et à défendre le droit à la liberté d'expression ainsi que les autres droits et libertés fondamentaux au Cachemire, qui sont inscrits dans la Constitution de l'Inde.