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Détention de Waleed Abu Al-Khair

Statut: 
Emprisonné
À propos de la situation

Le 11 décembre 2019, le défenseur des droits humains Waleed Abu Al-Khair a mis un terme à sa grève de la faim illimitée, qu'il avait entamée le 29 novembre pour protester contre les mauvais traitements et les sanctions auxquels il était soumis en prison. Il a été ramené dans la cellule où il était précédemment détenu de la section d'isolement de haute sécurité.

Le 12 janvier 2015, le tribunal spécialisé de Riyad a décidé d'alourdir la peine prononcée contre le défenseur des droits humains Waleed Abu Al-Khair, la portant à 15 ans de prison. Le 6 juillet 2014, le défenseur des droits humains avait été condamné à 15 ans de prison, dont 5 avec sursis, à une interdiction de voyager d'une durée égale ainsi qu'à 200 000 rials saoudiens, pour des accusations liées à ses activités pacifiques en faveur des droits humains. Le procureur avait fait appel de ce verdict, réclamant que Waleed Abu Al-Khair purge l'intégralité de ses 15 ans de prison.

Le défenseur a été condamné pour «tentative de renversement de l'État et de l'autorité du Roi» ; «critique et insulte contre le système judiciaire» ; «rassemblement d'organisations internationales contre le Royaume» ; «création et supervision d'une organisation non licenciée, et contribution à la création d'une autre » ; et «préparation et stockage d'informations qui affecteront la sécurité publique».

À propos de Waleed Abu Al-Khair

Waleed Abu Al-KhairWaleed Abu Al-Khair est avocat et responsable de Monitor of Human Rights in Saudi Arabia, une organisation qui surveille et documente les violations des droits humains en Arabie Saoudite. La demande d'enregistrer l'organisation comme ONG de défense des droits humains a été rejetée.

19 Février 2020
Waleed Abu Al-Khair met fin à sa grève de la faim

Le 6 février 2020, le défenseur des droits humains Waleed Abu Al-Khair a mis fin à sa grève de la faim après avoir été transféré dans sa cellule précédente depuis la section d'isolement du quartier de haute sécurité de la prison centrale de Dhahban.

15 Janvier 2020
Grave dégradation de la santé de Waleed Abu Al-Khair pendant sa grève de la faim

Le 9 janvier 2019, le défenseur des droits humains Waleed Abu Al-Khair a été transféré à l'hôpital. Sa santé s'est considérablement détériorée en raison de la grève de la faim qu'il a recommencée le 11 décembre 2019, après son retour en isolement.

Waleed Abu Al-Khair est avocat et responsable de Monitor of Human Rights in Saudi Arabia, une organisation qui surveille et documente les violations des droits humains en Arabie Saoudite. La demande d'enregistrer l'organisation comme ONG de défense des droits humains a été rejetée.

Le 29 novembre 2019, le défenseur des droits humains Waleed Abu Al-Khair a entamé une grève de la faim illimitée pour protester contre les mauvais traitements auxquels il est soumis en prison et contre sa mise à l'isolement. Le 10 décembre 2019, il avait mis un terme à sa grève de la faim après avoir été ramené dans sa cellule précédente hors de la section d'isolement de haute sécurité. Le lendemain, il l'a recommencée lorsqu'il a été remis à l'isolement. Le 9 janvier 2020, après 30 jours de grève de la faim qui ont provoqué une détérioration considérable de sa santé, le défenseur des droits humains a été transféré à l'hôpital dans le cadre de mesures de haute sécurité. À l'hôpital, on lui a refusé les soins médicaux appropriés. Il a été remis à l'isolement depuis et a recommencé sa grève de la faim.

Le défenseur a été condamné le 6 juillet 2014 à 15 ans de prison, à une interdiction de voyager de la même durée et à une amende de 200 000 rials saoudiens pour "tentative de renversement de l'État et de l'autorité du Roi"; "critique et insulte contre le système judiciaire"; "rassemblement d'organisations internationales contre le Royaume"; "création et supervision d'une organisation non licenciée, et contribution à la création d'une autre"; et "préparation et stockage d'informations qui affecteront la sécurité publique".

Front Line Defenders est profondément préoccupée par la détérioration de la santé du défenseur des droits humains Waleed Abu Al-Khair, alors qu'il est en grève de la faim, d'autant plus qu'il souffre de diabète. Front Line Defenders est également préoccupée par les mauvais traitements qu'il a subis pendant sa détention, qui seraient directement liés à son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains.

13 Décembre 2019
Waleed Abu Al-Khair met un terme à sa grève de la faim

Le 11 décembre 2019, le défenseur des droits humains Waleed Abu Al-Khair a mis un terme à sa grève de la faim illimitée, qu'il avait entamée le 29 novembre pour protester contre les mauvais traitements et les sanctions auxquels il était soumis en prison. Il a été ramené dans la cellule où il était précédemment détenu de la section d'isolement de haute sécurité.

Waleed Abu Al-Khair est emprisonné depuis le 15 avril 2014, et l'année suivante, il a été condamné à 15 ans de prison

4 Décembre 2019
Waleed Abu Al-Khair entame une grève de la faim

Le 29 novembre 2019, le défenseur des droits humains Waleed Abu Al-Khair a entamé une grève de la faim illimitée pour protester contre les mauvais traitements et les sanctions auxquels il était soumis en prison. Ses livres et ses draps ont été confisqués, des gardiens sont entrés dans sa cellule en pleine nuit pour effectuer une inspection, et il a été laissé dehors au soleil pendant de longues périodes.

Le 26 novembre 2019, l'administration pénitentiaire a transféré le défenseur des droits humains dans une section de haute sécurité sans fournir aucune justification à son transfert.

13 Janvier 2015
Waleed Abu Al-Khair condamné à 15 ans de prison

On 12 January 2015, the Specialised Criminal Court in Riyadh increased the sentence against human rights defender Mr Waleed Abu Al-Khair to 15 years' imprisonment. On 6 July 2014, the human rights defender had been sentenced to 15 years' imprisonment, with five years suspended, and a travel ban of equal duration, as well as a fine of 200,000 Saudi Riyal, for charges related to his peaceful human rights activities. That verdict was appealed by the Public Prosecutor who requested that Waleed Abu Al-Khair serve the entire 15 year sentence.

The human rights defender was sentenced on charges of “striving to overthrow the state and the authority of the King”; “criticising and insulting the judiciary”; “assembling international organisations against the Kingdom”; “creating and supervising an unlicensed organisation, and contributing to the establishment of another”; and, “preparing and storing information that will affect public security”.

The Specialised Criminal Court has jurisdiction over terrorism-related cases. In an act of protest against the trial, Waleed Abu Al-Khair consistently refused to recognise both the court's legitimacy and the impartiality of the judge. In his appeal, the Public Prosecutor had said that Abu Al-Khair should serve the entire 15 year sentence, as he had not apologised to the court. Following the decision of 12 January 2015, the human rights defender and his legal representatives refused to sign the court report of the trial and declined to receive the judgment or to appeal it.

12 Août 2014
Waleed Abu Al-Khair ill-treated while being transferred from Jeddah to Malaz prison

On 11 August 2014, human rights defender Mr Waleed Abu Al-Khair was moved from Jeddah prison to Malaz prison in Riyadh. While being transferred, it is reported that the human rights defender was beaten and pulled on the ground and he has since been suffering back pain. Waleed Abu Al-Khair's lawyer was not informed of the reasons for his transferral from Jeddah prison to Malaz prison.

On 6 July 2014, Waleed Abu Al-Khair was sentenced on charges of “striving to overthrow the state and the authority of the King”; “criticising and insulting the judiciary”; “assembling international organisations against the Kingdom”; “creating and supervising an unlicensed organisation, and contributing to the establishment of another”; and, “preparing and storing information that will affect public security”. The first instance Specialised Criminal Court in Jeddah ordered a 15-year prison sentence to begin on 15 April 2014, the day on which the human rights defender was initially detained. The judge ordered the suspension of five of the 15 years' imprisonment on the basis that he refrain from his human rights activity upon release. Further, Waleed Abu Al-Khair was sentenced to a 15-year travel ban, dating from the completion of his prison term, as well as a fine amounting to 200,000 Saudi riyal.

7 Juillet 2014
Waleed Abu Al-Khair receives lengthy prison sentence and travel ban

On 6 July 2014, the first instance Specialised Criminal Court in Jeddah sentenced human rights defender Mr Waleed Abu Al-Khair to 15 years' imprisonment and a further 15-year travel ban, as well as a fine amounting to 200,000 Saudi riyal.

The court also ordered the closure of all of his social media accounts.

Waleed Abu Al-Khair was sentenced on charges of “striving to overthrow the state and the authority of the King”; “criticising and insulting the judiciary”; “assembling international organisations against the Kingdom”; “creating and supervising an unlicensed organisation, and contributing to the establishment of another”; and, “preparing and storing information that will affect public security”.. The court ordered a 15-year prison sentence to begin on 15 April 2014, the day on which the human rights defender was initially detained. The judge ordered the suspension of five of the 15 years' imprisonment on the basis that he refrain from his human rights activity upon release. Further, Waleed Abu Al-Khair was sentenced to a 15-year travel ban, dating from the completion of his prison term.

Waleed Abu Al-Khair and his legal representatives refused to sign the court report and declined to receive the judgment or to appeal it. The human rights defender has persistently refused to recognise both the legitimacy of the court and the impartiality of the judge in an act of protest. Waleed Abu Al-Khair has been targeted continuously by the Saudi Arabian authorities since March 2012.

17 Avril 2014
Arbitrary detention of human rights defender Mr Waleed Abu Al-Khair in Riyadh

On 15 April 2014, prominent Saudi Arabian human rights defender Mr Waleed Abu Al-Khair was arbitrarily detained, while at the premises of the Specialized Criminal Court in Riyadh.

The human rights defender was attending the fifth session of an ongoing trial against him at that court. Neither Waleed Abu Al-Khair's family nor his lawyer have been informed of the reasons for the arrest.

At 8am on 15 April 2014, Waleed Abu Al-Khair arrived at the Specialized Criminal Court in Riyadh, and was reportedly arrested and taken to an unknown location. His wife did not learn the human rights defender's whereabouts until 16 April 2014, when authorities at Al Ha'ir prison in Riyadh confirmed to her that he was indeed imprisoned there. The arbitrary detention appears to be unrelated to the convictions and charges against Waleed Abu Al-Khair, described below.

On 29 October 2013, the human rights defender was sentenced to 3 months in prison by a Jeddah court on charges including “organising illegal gatherings” and “insulting the judiciary”. Waleed Abu Al-Khair had been waiting to be informed of when the sentence would be carried out.

In addition, in Riyadh, the human rights defender faces charges including: “striving to overthrow the state and the authority of the King”; “criticizing and insulting the judiciary”; “assembling international organizations against the Kingdom”; “creating and supervising an unlicensed organization, and contributing to the establishment of another”; and, “preparing and storing information that will affect public security”. Several of these charges were already addressed in the first trial against Waleed Abu Al-Khair. The claims related to establishing an unlicensed organization is in reference to the Monitor of Human Rights in Saudi Arabia.

Front Line Defenders expresses its concern at the arbitrary detention of Waleed Abu Al-Khair, particularly as the detention appears to be solely related to his legitimate and peaceful human rights work.