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Antécédent de l'affaire: Jelili Atiku

Statut: 
Charges annulées
À propos de la situation

Le 18 juillet 2016, le tribunal d'Ejibgo a annulé toutes les accusations portées contre l'artiste et défenseur des droits humains Jelili Atiku. La cour a pris cette décision après que l'accusation et la défense sont parvenus à une solution à l'amiable par le biais de la "méthode de la communauté africaine pour la résolution de conflit", selon CORA/Arterial Network.

Jelili Atiku a été arrêté le 18 janvier 2016 pour avoir troublé la paix de la communauté, intimidé le public, distribué des publications qui risquent de troubler la paix de la communauté, et géré une société illégale. Les accusations sont liées à une performance appelée Aragamago va débarrasser cette terre du terrorisme.

À propos de Jelili Atiku

Jelili Atiku NigeriaJelili Atiku est un artiste et défenseur des droits humains nigérian. Il œuvre pour la promotion de la liberté d'expression par le biais de l'art et pour développer des discussions créatives et qui incitent à réfléchir à propos des droits humains. Il est également membre du Committee for Relevant Art and Nigeria ARTerial Network – CORA/Arterial Network, qui rassemble des personnes, des organisations, des donneurs, des entreprises et des institutions engagés dans le secteur créatif et culturel en Afrique. Le défenseur concentre son travail pour dénoncer les violations des droits humains perpétrées par le gouvernement et commenter la situation des prisonniers politiques au Nigeria. Son travail aborde aussi les persécutions politiques des opposants au régime et les atrocités commises par Boko Haram.

21 Juillet 2016
Annulation des accusations contre le défenseur des droits humains Jelili Atiku

Le 18 juillet 2016, le tribunal d'Ejibgo a annulé toutes les accusations portées contre l'artiste et défenseur des droits humains Jelili Atiku. La cour a pris cette décision après que l'accusation et la défense sont parvenus à une solution à l'amiable par le biais de la "méthode de la communauté africaine pour la résolution de conflit", selon CORA/Arterial Network.

Jelili Atiku a été arrêté le 18 janvier 2016 pour avoir troublé la paix de la communauté, intimidé le public, distribué des publications qui risquent de troubler la paix de la communauté, et géré une société illégale. Les accusations sont liées à une performance appelée Aragamago va débarrasser cette terre du terrorisme.

1 Juillet 2016
Le tribunal requiert une résolution à l'amiable dans l'affaire intentée contre Jelili Atiku

Le 27 juin 2016, le président du tribunal d'Ejibo a ajourné le procès du défenseur des droits humains Jelili Atiku pour la cinquième fois afin que la défense et l'accusation puissent explorer une résolution à l'amiable de cette affaire. Le défenseur a été arrêté le 18 janvier 2016 pour avoir troublé la paix de la communauté, intimidé le public, distribué des publications qui risquent de troubler la paix de la communauté, et géré une société illégale. Les accusations sont liées à une performance appelée Aragamago va débarrasser cette terre du terrorisme.

Jelili Atiku est un artiste et défenseur des droits humains nigérian. Il œuvre pour la promotion de la liberté d'expression par le biais de l'art et pour développer des discussions créatives et qui incitent à réfléchir à propos des droits humains. Il est également membre du Committee for Relevant Art and Nigeria ARTerial Network – CORA/Arterial Network, qui rassemble des personnes, des organisations, des donneurs, des entreprises et des institutions engagés dans le secteur créatif et culturel en Afrique. Le défenseur travaille pour dénoncer la corruption et la nécessité d'une bonne gouvernance au Nigeria. Il surveille et dénonce les exactions perpétrées par le gouvernement.

Lors de l'audience du 27 juin 2016, l'avocat de la défense a mis en avant deux importants vices de procédure, à savoir, le dossier de l'affaire n'a pas été mis à disposition et deux des trois témoins de l'accusation étaient absents à l'audience. Le 25 avril 2016, l'avocat de la défense avait demandé à enregistrer le dossier de l'affaire et le juge avait reporté l'audience au 27 juin 2016 afin que l'officier d'état civil puisse préparer le dossier.

Après avoir brièvement examiné l'affaire, le juge a rassemblé l'accusation et la défense et les a invitées à se réunir à 13h le jour même, après l'audience, pour résoudre cette affaire à l'amiable. Le juge leur a laissé jusqu'au 18 juillet pour trouver un accord.

Front Line Defenders appelle les autorités nigérianes à abandonner immédiatement et sans conditions toutes les charges portées contre Jelili Atiku et à garantir qu'il puisse mener à bien son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles. En outre, Front Line Defenders appelle les autorités nigérianes à garantir un environnement dans lequel tous les défenseur-ses des droits humains peuvent entreprendre leur travail légitime et pacifique.

9 Février 2016
Judicial harassment of human rights defender Jelili Atiku

On 1 February 2016, the Magistrate's Court of Ejigbo initiated judicial proceedings against human rights defender and artist Mr Jelili Atiku and adjourned his trial to 7 March 2016. He was arrested on 18 January 2016 and accused of conspiring to cause public disturbance.

Jelili Atiku was arrested on 18 January 2016 and released on bail on 20 January 2016 after being accused, along with four other individuals, of conspiring “to commit felony to wit public disturbance” under section 409 of the Criminal Code. The allegations relate to a performance called Aragamago Will Rid This Land off Terrorism, that took place on 14 January 2016. In the performance, the human rights defender denounced state terrorism, the usurpation of land and appropriation of cultural patrimony by Ejigbo's authorities.

Jelili Atiku and his family members have previously been subjected to other forms of harassment. On 18 December 2015 nine policemen went to the human rights defender's residence in his absence and threatened his family members with arrest. Prior to that, on 30 December 2014, five traditional chiefs from the Palace of the King of Ejigbo went to the human rights defender's house and destroyed his artwork and ransacked his room in a clear attempt to intimidate him and censure his art. Both incidents were reported to the Nigerian police, however, no attempts to investigate the facts nor protect Jelili Atiku and his family were made.