Atena Daemi emprisonnée
Dans la soirée du 16 mars 2021, la défenseuse des droits humains Atena Daemi a été transférée de la prison Evin, à Téhéran, à la prison de Lakan à Rasht, dans le nord de l’Iran. Elle purge sa peine dans le quartier des femmes de la prison Evin depuis décembre 2016, période pendant laquelle elle n’a obtenu aucune permission. Aucune raison n’a été donnée pour expliquer ce changement.
Le 25 février 2021, la Cour suprême iranienne a rejeté la demande de nouveau procès faite par la défenseuse des droits humains Atena Daemi.
Le 2 juillet 2020, Atena Daemi a été condamnée par la 24e Branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran à deux ans de prison supplémentaires et 74 coups de fouet. L’avocat de la défenseuse des droits humains a assisté à l’audience pour l’accusation de "propagande contre l’État", accusation pour laquelle elle a été condamnée à un an, et à un an de plus et 74 coups de fouet pour avoir "troublé l’ordre de la prison".
Il semble que la défenseuse des droits humains Atena Daemi ne sera pas libérée le 4 juillet 2020 au terme de sa peine de 5 ans de prison pour "actes contre la sécurité nationale" car elle fait face à de nouvelles accusations.
Fin décembre 2019, suite à sa participation à un sit-in pacifique à la prison d'Evin, Atena Daemi a été agressée physiquement par des gardiens et transférée à la prison de Zanjan située à plus de 300 km de Téhéran.
Le 5 septembre 2019, la Cour d'appel de Téhéran a prolongé de deux ans la peine de prison des défenseuses des droits humains Atena Daemi et Golrokh Iraee lors d'une audience de révision des peines. Le 18 juillet 2019, le tribunal révolutionnaire de Téhéran a reconnu les deux défenseuses des droits humains coupables d'avoir "insulté le leader suprême" et d'avoir "promu la propagande contre l'État". Elles ont été condamnées à trois ans et sept mois de prison.
Le 12 mai 2018, Atena Daemi Atena Daemi et Golrokh Iraee ont été reconduites dans la prison Evin après avoir été illégalement transférées dans la prison de Gharchak ( dans la ville de Varamine) pendant trois mois et demi. Les deux défenseuses étaient en grève de la faim pour protester contre leur transfert.
En date du 9 mars 2018, les défenseuses des droits humains Atena Daemi et Golrokh Ebrahimi Iraee étaient détenues dans la section de mise en quarantaine de la prison Shahr-e Rey, à Varamin. On ignore quand elles ont été transférées hors de la prison Evin, mais elles seraient détenues dans de mauvaises conditions; les autorités ne leur donneraient que de l'eau salée et elles portent toujours les mêmes vêtements qu'à leur arrivée dans la prison Shahr-e Rey.
En date du 15 février 2018, Atena Daemi et Golrokh Ebrahimi Iraee sont toujours en grève de la faim. Le 13 février 2018, la mère et la soeur d'Atena Daemi ont été arrêtées après avoir été frappées par des gardiens de la prison munis de matraques, alors qu'elles étaient debout devant la prison Evin en signe de solidarité avec la défenseuse. Elles ont été libérées dans la soirée.
Le 8 octobre 2017, Atena Daemi a été conduite à l'hôpital afin de subir une opération chirurgicale de la vésicule biliaire. Elle avait refusé un précédent traitement médical car elle était restée menottée tout au long de son hospitalisation; il y avait eu des négociations à ce sujet, et le directeur de la prison avait fini par céder à sa demande de ne pas être menottée pendant l'opération.
Atena Daemi défend les droits des enfants et les droits humains; elle plaide pour les droits des enfants à Kobane et à Gaza, les droits des femmes et milite contre la peine capitale.
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- À propos de
- 20 Mars 2021 : Atena Daemi transférée à la prison de Lakan
- 27 Février 2021 : La Cour suprême rejette la demande de nouveau procès d'Atena Daemi
- 9 Juillet 2020 : Atena Daemi condamnée à deux ans supplémentaires et 74 coups de fouet
- 2 Juillet 2020 : Atena Daemi accusée de "troubler l'ordre" de la prison Evin
- 12 Janvier 2020 : Mauvais traitements contre les défenseuses des droits humains Narges Mohammadi et Atena Daemi
- 11 Septembre 2019 : Extension de la peine de prison d'Atena Daemi
- 17 Mars 2018 : Le président du DROI appelle à la libération et à l'aide médicale d'urgence de défenseuses des droits humains en Iran
- 14 Mars 2018 : Détenues dans de mauvaises conditions dans la prison Shahr-e Rey
- 26 Juillet 2017 : Inquiétudes autour de la santé d'Atena Daemi qui se voit refuser un traitement médical
- 9 Mai 2017 : Atena Daemi en grève de la faim depuis un mois
- 12 Avril 2017 : Atena Daemi entame une grève de la faim
- 6 Janvier 2017 : Atena Daemi sous le coup de nouvelles accusations depuis qu'elle a porté plainte pour mauvais traitements
- 14 Octobre 2016 : La peine d'Atena Daemi réduite
- 19 Février 2016 : Human rights defender Atena Daemi released on bail
- 8 Juillet 2015 : Mistreatment of human rights defender Atena Daemi in detention
- 18 Mai 2015 : Atena Daemi sentenced to fourteen years imprisonment
Dans la soirée du 16 mars 2021, la défenseuse des droits humains Atena Daemi a été transférée de la prison Evin, à Téhéran, à la prison de Lakan à Rasht, dans le nord de l’Iran. Elle purge sa peine dans le quartier des femmes de la prison Evin depuis décembre 2016, période pendant laquelle elle n’a obtenu aucune permission. Aucune raison n’a été donnée pour expliquer ce changement.
Après ce transfèrement à la prison de Lakan, pour lequel Atena Daemi a été menottée, elle s’est vu refuser le droit de passer des appels téléphoniques et d’avoir ses effets personnels. La famille de la défenseuse des droits humains estime que son transfèrement à la prison de Lakan, située à quatre heures et demie du domicile de ses parents, est une forme d’exil et un acte destiné à limiter les droits de visite de la famille.
Le 25 février 2021, la Cour suprême iranienne a rejeté la demande de nouveau procès faite par la défenseuse des droits humains Atena Daemi.
Le 2 juillet 2020, la section 24 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a accusé Atena Daemi, déjà emprisonnée, d'avoir « troublé l’ordre de la prison pour avoir scandé des slogans contre la République islamique » et l’a condamnée à deux années supplémentaires de prison et à 74 coups de fouet.
La défenseuse des droits humains purge actuellement une peine de sept ans de prison pour avoir distribué des tracts et pour avoir publié des messages contre la peine de mort sur les réseaux sociaux dans lesquels elle critiquait le bilan des exécutions en Iran ces dernières années.
La nouvelle accusation étant maintenant confirmée, Atena Daemi doit purger sa peine précédente et une année supplémentaire de prison, conformément à l'article 134 du Code pénal islamique iranien, qui oblige les accusés à purger la peine la plus longue dans les affaires où il y a plusieurs peines.
Le 2 juillet 2020, Atena Daemi a été condamnée par la 24e Branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran à deux ans de prison supplémentaires et 74 coups de fouet. L’avocat de la défenseuse des droits humains a assisté à l’audience pour l’accusation de "propagande contre l’État", accusation pour laquelle elle a été condamnée à un an, et à un an de plus et 74 coups de fouet pour avoir "troublé l’ordre de la prison".
Le 10 juin 2020, le parquet a informé la défenseuse emprisonnée qu'elle avait été inculpée d'avoir "troublé l'ordre" de la prison Evin pour avoir scandé des slogans antigouvernementaux dans la nuit du 11 février, date anniversaire de la révolution islamique de 1979 en Iran. Atena Daemi nie cette accusation.
Si la condamnation est maintenue, Atena Daemi devra purger un an, conformément à l'article 134 du Code pénal islamique iranien, qui oblige les accusés à purger la peine maximale pour l'accusation la plus longue dans les cas impliquant plusieurs peines. Atena Daemi est emprisonnée depuis octobre 2016 ; elle purge sept ans de prison pour avoir distribué des tracts contre la peine de mort et pour des publications sur les réseaux sociaux dans lesquelles elle critiquait le bilan de l'Iran en matière d'exécution.
Il semble que la défenseuse des droits humains Atena Daemi ne sera pas libérée le 4 juillet 2020 au terme de sa peine de 5 ans de prison pour "actes contre la sécurité nationale" car elle fait face à de nouvelles accusations.
Le 7 juin 2020, le parquet a informé le père d'Atena Daemi qu'elle est accusée d'avoir "troublé l'ordre" de la prison Evin en scandant des slogans antigouvernementaux dans la nuit du 11 février, jour anniversaire de la révolution islamique de 1979 en Iran. Il a déclaré que sa fille dément ces accusations.
Atena Daemi a refusé de se présenter devant le bureau du procureur de la prison Evin suite à de nombreuses convocations car elle a déclaré qu'elle ne reconnaissait pas le tribunal. Elle a finalement été obligée de comparaître devant le tribunal car les prisonniers iraniens peuvent choisir de rejeter une citation à comparaître en vertu de la loi iranienne, mais ils risquent de perdre leurs privilèges pénitentiaires en agissant ainsi.
Fin décembre 2019, suite à leur participation à un sit-in pacifique à la prison d'Evin, deux défenseuses des droits humains ont été maltraitées par les autorités pénitentiaires. Atena Daemi a été placée à l'isolement, où elle a été physiquement maltraitée et privée d'assistance médicale. Narges Mohammadi a été physiquement maltraitée par des gardiens et transférée à la prison de Zanjan située à plus de 300 km de Téhéran.
Narges Mohammadi est directrice adjointe du Defenders of Human Rights Centre (DHRC). Elle a été élue présidente du comité exécutif du Conseil national de la paix en Iran, une large coalition contre la guerre et pour la promotion des droits humains. Elle milite pour l'abolition de la peine de mort en Iran et a reçu le prix Per Anger du gouvernement suédois en 2011 pour récompenser son travail en faveur des droits humains. Atena Daemi défend les droits des enfants et les droits humains ; elle plaide pour les droits des enfants à Kobane et à Gaza, les droits des femmes et milite contre la peine de mort.
Le 21 décembre 2019, un groupe de prisonniers, dont les deux défenseuses des droits humains, a entamé un sit-in pacifique dans le bureau politique de la prison Evin pour protester contre l'État violent. Le 25 décembre 2019, Narges Mohammadi a été appelée par les gardiens de la prison pour rencontrer son avocat, mais une fois qu'elle a quitté sa cellule, plusieurs agents du ministère des Renseignements l'ont menottée avec violence, lui faisant saigner les poignets. Elle a ensuite été placée de force dans un véhicule et conduite à la prison de Zanjan située à plus de 300 km de Téhéran. Pendant le transfert, la défenseuse des droits humains a été agressée physiquement par les agents des services de renseignement, alors qu'elle continuait de saigner de ses poignets.
Le 28 décembre 2019, Atena Daemi a été transférée dans un lieu inconnu. Au bout de 4 jours, le 31 décembre 2019, elle a été autorisée à appeler sa famille et à l'informer qu'elle avait été placée à l'isolement dans le quartier 2A de la prison Evin, qui est contrôlé par l'Organisation des renseignements du Corps des gardiens de la révolution islamique. Lorsqu'elle était à l'isolement Atena Daemi a été physiquement maltraitée par les agents des services de renseignement et elle s'est vue refuser toute assistance médicale. Le 8 janvier 2020, elle a de nouveau été transférée dans le quartier pénitentiaire ordinaire.
Les deux défenseuses des droits humains sont soumises à des restrictions concernant les visites de leur famille et de leurs avocats. En outre, Narges Mohammadi avait auparavant été menacée par le directeur de la prison Evin de violences physiques et d'être envoyée à l'isolement, si elle ne mettait pas fin à son activisme en faveur des droits humains.
Atena Daemi a été condamnée en mai 2015 à 14 ans de prison pour avoir "insulté le Guide suprême" et "réunion et collusion contre la sécurité nationale". En septembre 2016, sa peine de prison a été réduite à sept ans en appel.
Narges Mohammadi purge actuellement une peine de 16 ans d'emprisonnement pour "appartenance au groupe Step by Step to Stop the Death Penalty", "collusion et rassemblement contre la sécurité nationale" et "diffusion de propagande contre le système". Sa condamnation est liée à ses activités au DHRC, aux entretiens qu'elle a accordés à des médias étrangers, à la création du groupe Step by Step to Stop Death Penalty (également connu sous le nom de LEGAM) et à son travail avec la lauréate du prix Nobel Shirin Ebadi.
Front Line Defenders est profondément préoccupé par l'emprisonnement et les mauvais traitements infligés à Atena Daemi et Narges Mohammadi, et pense qu'elles sont ciblées uniquement en raison de leurs activités pacifiques et légitimes en faveur des droits humains.
Le 5 septembre 2019, la Cour d'appel de Téhéran a prolongé de deux ans la peine de prison des défenseuses des droits humains Atena Daemi et Golrokh Iraee lors d'une audience de révision des peines. Le 18 juillet 2019, le tribunal révolutionnaire de Téhéran a reconnu les deux défenseuses des droits humains coupables d'avoir "insulté le leader suprême" et d'avoir "promu la propagande contre l'État". Elles ont été condamnées à trois ans et sept mois de prison.
Mise à jour: Le 12 mai 2018, Atena Daemi Atena Daemi et Golrokh Iraee ont été reconduites dans la prison Evin après avoir été illégalement transférées dans la prison de Gharchak ( dans la ville de Varamine) pendant trois mois et demi. Les deux défenseuses étaient en grève de la faim pour protester contre leur transfert.
Alarmé par la détention de deux défenseuses des droits humains en Iran, le président du Sous-comité des droits de l'Homme (DROI) du Parlement européen, Pier Antonio Panzeri, a fait la déclaration suivante:
"Je suis vivement préoccupé par la détention et les traitements cruels, inhumains et dégradants contre Atena Daemi et Golrokh Ebrahimi Iraee dans la prison Shahr-e Rey. Elles sont considérées comme des prisonnières de conscience par des organisations de défense des droits humains crédibles. Elles purgent des peines de prison lourdes et injustes, prononcées uniquement à cause de leur travail en faveur des droits humains.
J'exhorte donc les autorités iraniennes à les libérer immédiatement et sans condition
Golrokh Ebrahimi Iraee et Atena Daemi doivent aussi bénéficier de toute urgence de soins médicaux adaptés en raison de la dégradation et de la fragilité de leur état de santé, causées par une longue grève de la faim et les mauvais traitements; elles ont en effet déjà été harcelées et physiquement agressées par d'autres prisonnières et des gardiennes. J'appelle l'administration pénitentiaire et les autorités compétentes à garantir qu'elles aient un contact régulier avec les membres de leur famille, notamment les visites en prison et des appels téléphoniques. J'appelle aussi les autorités à prendre immédiatement des mesures afin d'améliorer leurs conditions de détention dans la prison Shahr-e Rey.
En date du 9 mars 2018, les défenseuses des droits humains Golrokh Ebrahim Iraee et Atena Daemi sont détenues dans la section de mise en quarantaine de la prison Shahr-e Rey, à Varamin. On ignore quand elles ont été transférées hors de la prison Evin, mais elles seraient détenues dans de mauvaises conditions et elles portent toujours les mêmes vêtements qu'à leur arrivée dans la prison Shahr-e Rey. En date du 9 mars, Golrokh Ebrahimi Iraee, qui souffre de sévères douleurs musculaires, est en grève de la faim depuis plus d'un mois (35 jours) et on lui administrerait de force des liquides par voie intraveineuse depuis son arrivée dans la prison.
Mise à jour : En date du 15 février 2018, Atena Daemi et Golrokh Ebrahimi Iraee sont toujours en grève de la faim. Le 13 février 2018, la mère et la soeur d'Atena Daemi ont été arrêtées après avoir été frappées par des gardiens de la prison munis de matraques, alors qu'elles étaient debout devant la prison Evin en signe de solidarité avec la défenseuse. Elles ont été libérées dans la soirée.
En date du 24 juillet 2017, Atena Daemi se voit toujours refuser des soins médicaux spécialisés dans la prison Evin à Téhéran, pour traiter les effets de sa récente grève de la faim qui a duré 55 jours. Le 31 mai 2017, Atena Daemi a mis fin à une grève de la faim qu'elle avait entamée le 8 avril 2017. La santé de la défenseuse est très préoccupante car les autorités pénitentiaires refusent toujours de la transférer dans un hôpital hors de la prison pour traiter les graves problèmes de santé liés à sa grève de la faim.
Atena Daemi défend les droits des enfants et les droits humains; elle plaide pour les droits des enfants à Kobane et à Gaza, les droits des femmes et milite contre la peine capitale. La défenseuse, âgée de 29 ans, est emprisonnée depuis novembre 2016, après avoir été reconnue coupable de charges uniquement basées sur les activités pacifiques en faveur des droits humains, et notamment pour avoir rencontré des familles de prisonniers politiques et condamné les exécutions massives de prisonniers politiques en 1988.
Bien que la défenseuse ait mis un terme à sa grève de la faim, nous sommes préoccupés par sa santé car les autorités pénitentiaires refusent de la transférer dans un hôpital hors de prison. Bien qu'Atena Daemi ait été conduite à l'hôpital pour un test des yeux, on ne lui a pas donné le traitement médical spécial dont elle a besoin pour soigner ses problèmes de reins et qui est uniquement disponible dans un hôpital hors de prison. Nous craignons aussi que le fait de ne pas administrer ce traitement médical aux prisonniers "difficiles" soit une forme de punition. Les autorités de la prison se sont déjà plaint des rapports dans les médias qui mettent en lumière l'absence de traitements appropriés pour les prisonniers, et elles ont menacé de riposter contre les prisonniers, notamment contre Atena Daemi.
Le 31 mai 2017, Atena Daemi a mis un terme à sa grève de la faim, après qu'elle et ses sœurs aient été acquittées des nouvelles charges portées par le corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) et qui auraient allongé la peine de la défenseuse de sept ans de prison. L'affaire contre Atena Daemi et ses sœurs est liée au fait que la défenseuse ait porté plainte pour mauvais traitements contre des agents de l'IRGC, qui ont utilisé la force de façon excessive lorsqu'ils l'ont arrêté le 26 novembre 2016.
Le 8 mai 2017, un mois après le début de sa grève de la faim, Atena Daemi a été transférée dans un hôpital hors de la prison afin de passer des examens médicaux organisés par sa famille. Cependant, elle a été reconduite en prison avant d'avoir eu connaissance des résultats des examens. Lors d'un rendez-vous médical le 15 mai 2017, son médecin a indiqué qu'Atena Daemi, qui souffrait de nausées, vomissements, fluctuation de la tension artérielle et de douleurs aux reins, devait être immédiatement admise à l'hôpital. Les autorités de la prison Evin ont refusé qu'elle soit transférée hors de prison pour être soignée, et elle a été renvoyée en prison le jour même. Plus tard ce jour-là, Atena Daemi a été conduite à la clinique de la prison après avoir craché du sang. En avril 2017, le tribunal pénal de Quds avait ajouté 91 jours à la peine de sept ans de prison d'Atena Daemi et prononcé 91 jours de prison avec sursis contre ses sœurs, ce qui avait poussé la défenseuse à entamer une grève de la faim.
Dans une lettre ouverte récente, Atena Daemi et sa co-détenue Golrokh Iraee avaient décrit les conditions de la prison Evin et le niveau des soins médicaux disponibles, contrastant nettement avec l'image positive de la prison donnée à une groupe de 40 ambassadeurs étrangers qui ont visité la prison le 5 juillet 2017.
"Ils ont parlé et vous avez parlé des soins pour les femmes. Nous allons en parler maintenant: de l'état de la clinique et des erreurs de médicaments, de l'absence d'antiseptique et de produits de nettoyage soi-disant en raison de "restrictions budgétaires". [...] Vous ont-ils dit, sous couvert d'excuses basées sur la loi religieuse, que les médecins hommes ne font pas d'examens médicaux, de piqûres ou d'électrocardiogrammes aux femmes prisonnières? Ont-ils dit qu'il n'y a aucune infirmière dans toute la prison pour faire ces choses pour nous? Savez-vous que des centaines, peut-être des milliers de prisonniers ici souffrent de problèmes rénaux car ils sont obligés de boire l'eau non potable de la prison? [...] Si seulement vous aviez pu monter à bord de l'ambulance de la prison pendant votre visite, là aussi vous auriez vu qu'il manque le nécessaire!"
Front Line Defenders est préoccupée par le fait que les autorités iraniennes n'accordent pas les soins médicaux nécessaires à Atena Daemi et appelle le gouvernement à garantir que la défenseuse reçoivent le traitement médical approprié pour traiter les séquelles de sa grève de la faim. Front Line Defenders réitère son appel afin qu'Atena Daemi soit libérée immédiatement et sans condition, car elle est emprisonnée en représailles à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.
Le 8 mai 2017, cela fait un mois qu'Atena Daemi a entamé une grève de la faim pour protester contre la peine additionnelle de trois mois et un jour prononcée contre elle et ses sœurs par la branche 1163 du tribunal de Qods le 3 avril 2017, pour avoir "insulté un officier en service". Atena Daemi purge actuellement une peine de sept ans de prison à la prison Evin à Téhéran.
Atena Daemi plaide pour les droits des enfants et des femmes à Kobane et à Gaza, ainsi que contre la peine capitale en Iran. Elle soutient également les enfants qui souffrent des combats dans les régions kurdes en Syrie. Initialement condamnée à 14 ans de prison en mai 2015 pour avoir "insulté le leader suprême" et pour "rassemblement et collusion contre la sécurité nationale", sa peine a été réduite à sept ans en appel en septembre 2016. En février 2016, elle avait été libérée sous caution avant d'être de nouveau arrêtée le 26 novembre dernier. "
Dans une récente déclaration faite depuis la prison, Atena Daemi a écrit "malheureusement, la pression inacceptable sur les prisonniers et le harcèlement de leur famille sont des pratiques communes en Iran. Donc, pour protester contre cette pratique inhumaine, je resterai en grève de la faim jusqu'à ce que les autorités accordent une libération totale et sans condition à mes sœurs (Ensieh et Haniyeh), les acquittent de toutes les charges et abandonnent le cautionnement pris à ma famille. J'annonce par la présente, que l'accusation (les Gardiens de la Révolution Iranienne), ainsi que le système judiciaire iranien et le procureur de Téhéran sont responsables de toute atteinte à ma santé et à ma vie en raison de leur manque d'impartialité et d'indépendance, dans la façon dont l'affaire a été traitée.
La décision de justice contre Atena Daemi et ses sœurs a été rendue après que la défenseuse a porté plainte pour mauvais traitements contre des agents du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI), qui ont employé la force de façon excessive lors de son arrestation le 26 novembre 2016. Jusqu'ici, la justice iranienne n'a pas pris en compte cette plainte, déposée fin 2016. Lorsque l'avocat d'Atena Daemi a demandé à la cour où en était la plainte de sa cliente contre le CGRI, la court a dit n'avoir aucune connaissance de son existence. Cependant, la plainte du CGRI qui a conduit à la peine additionnelle a été immédiatement prise en compte.
Pour contester cette peine, Atena Daemi a mené un sit-in de protestation le jour du verdict, devant un poste de garde de la prison Evin. Les autorités n'ayant pas donné suite à sa protestation, elle a entamé une grève de la faim le 8 avril 2017. Selon la mère de la défenseuse, Masoumeh Nemati, "À chaque fois que son père est allé au parquet, les autorités ont dit qu'on s'occupe d'elle et qu'elle va bien. Atena a finalement pu parler au directeur de la clinique de la prison et lui a demandé pourquoi il ment et donne de fausses informations à propos de sa santé. Le directeur a dit à ma fille qu'il n'avait pas de preuve qu'elle est malade et a dit qu'elle ment".
Front Line Defenders est préoccupée par le fait que les autorités iraniennes n'aient pas pris en compte les problèmes juridiques et relatifs aux droits humains soulevés par l'affaire d'Atena Daemi, notamment la peine additionnelle prononcée après qu'elle a légitimement porté plainte contre l'usage excessif de la force par les officiers qui l'ont arrêtée. Les accusations formulées de façon vague, telles que "propagande contre le régime" ou "insulte envers le leader suprême" sont employées pour faire taire les voix critiques et bloquer les tentatives visant à ce que les autorités rendent des comptes. Il y a peu, une disposition du Code pénal a été adoptée, autorisant des peines excédant le minimum statutaire lorsqu'il y a plus de trois crimes.
Front Line Defenders appelle le gouvernement iranien à libérer immédiatement Atena Daemi, à abandonner les accusations portées contre elle et ses sœurs et, à garantir de toute urgence qu'elle puisse accéder aux soins médicaux nécessaires pendants sa grève de la faim. Front Line Defenders condamne la nouvelle peine prononcée contre Atena Daemi et la peine prononcée contre ses deux sœurs, ainsi que la peine de 7 ans que la défenseuse purge actuellement, car il semble qu'elles aient été prononcées uniquement en représailles à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.
Le 8 avril 2017, la défenseuse des droits humains Atena Daemi a entamé une grève de la faim pour protester contre la peine de trois mois et un jour à laquelle elle a été condamnée avec ses sœurs par la branche 1163 de la cour pénale de Qods, le 3 avril 2017, pour avoir "insulté des officiers en service". La défenseuse purge actuellement une peine de sept ans dans la prison Evin de Téhéran.
Atena Daemi plaide pour les droits des enfants et des femmes à Kobane et à Gaza, et contre la peine capitale. Elle soutient aussi les enfants qui souffrent à cause des combats dans la région kurde en Syrie. En mai 2015, elle avait été condamnée à 14 ans de prison pour " insulte envers le leader suprême" et "rassemblement et collusion contre la sécurité nationale"; sa peine avait été réduite à sept ans en appel en septembre 2016. En février 2016, elle avait été libérée sous caution avant d'être de nouveau arrêtée le 26 novembre dernier.
Le 3 avril 2017, une peine de trois mois et un jour de prison a été ajoutée aux sept ans. Les deux sœurs d'Atena Daemi ont également été condamnées à trois mois et un jour de prison, dont un an avec sursis. Le jugement a été rendu après que des gardes de la Révolution islamique se sont plaints que les trois sœurs avaient "insulté des officiers en fonction". Pour contester cette condamnation, Atena Daemi a effectué un sit-in de protestation le jour du verdict devant le poste d'un garde de la prison Evin. Les autorités n'ayant pas répondu à ses protestations, la défenseuse a commencé une grève de la faim le 9 avril 2017.
La décision du tribunal contre Atena Daemi et ses sœurs a été prise après que la défenseuse a déposé plainte pour mauvais traitement contre des gardiens de la révolution qui avaient fait un usage excessif de la force lors de son arrestation le 26 novembre 2016. Jusqu'ici, la justice iranienne n'a pas pris en compte cette plainte, déposée fin 2016. Lorsque l'avocat de la défenseuse des droits humains a demandé au tribunal où en était la plainte de sa cliente contre les gardiens de la révolution, la cour a déclaré ne pas en avoir connaissance.
Front Line Defenders condamne la nouvelle peine prononcée conrte Atena Daemi et la peine prononcée contre ses deux sœurs, ainsi que la peine de 7 ans que la défenseuse purge actuellement, car il semble qu'elles aient été prononcées uniquement en représailles à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. Front Line Defenders appelle aussi le gouvernement iranien à libérer immédiatement Atena Daemi et à abandonner toutes les charges qui pèsent contre elle et ses sœurs.
La défenseuse des droits humains Mme Atena Daemi doit comparaitre devant le tribunal Shahid Moghaddas dans les jours à venir pour des accusations criminelles, après avoir porté plainte contre des Gardiens de la révolution islamique pour mauvais traitements.
Atena Daemi défend les droits civils et les droits des enfants à Kobane et à Gaza, ainsi que les droits des femmes, et elle milite contre la peine capitale. Elle soutient également les enfants qui souffrent des effets de la guerre dans les régions kurdes en Syrie
Le 19 décembre, Atena Daemi a comparu devant le tribunal Shahid Moghaddas dans la prison Evin; elle est accusée d'avoir insulté le chef suprême et des représentants de l'État, d'avoir propagé des mensonges, d'avoir résisté à son arrestation et d'avoir agressé les agents qui l'ont arrêtée. Ces accusations ont été portées après que la défenseuse a porté plainte contre les Gardiens de la révolution islamique pour usage excessif de la force lors de son arrestation le 26 novembre 2016; ils l'auraient frappée et aspergée de spray au poivre. Après son arrestation, elle a été transférée dans la prison Evin, où elle doit purger une peine de sept ans de prison.
Cette peine a été prononcée par la cour d'appel d'Iran le 28 septembre 2016, lors de l'appel interjeté par la défenseuse contre une première peine de prison prononcée par le tribunal révolutionnaire de Téhéran le 14 mai 2015. Elle avait été condamnée à 14 ans de prison pour propagande contre le régime iranien, en lien avec des manifestations pacifiques et des messages postés sur Facebook.
Front Line Defenders condamne la peine de prison prononcée contre Atena Daemi ainsi que l'acharnement judiciaire continu contre la défenseuse, car il semble que tout cela soit uniquement lié à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. Front Line Defenders appelle une nouvelle fois le gouvernement iranien à libérer immédiatement Atena Daemi et à abandonner toutes les charges portées contre elle.
Le 28 septembre 2016, la cour d'appel a réduit la peine d'Atena Daemi de 14 à 7 ans de prison. La cour a réduit la peine pour "insulte envers le leader suprême" de 3 à deux ans et pour "rassemblement et collusion contre la sécurité nationale" de 7 à 5 ans.
On 15 February 2016, children's rights defender Ms Atena Daemi was released on bail of five billion Iranian rials (approximately €149,213).
She will remain at liberty until the examination of her case by an Appeals Court at an as yet unknown date. Prior to her release on bail, the human rights defender had spent 482 days in detention in Evin prison.
On 14 May 2015 Atena Daemi was sentenced to fourteen years'imprisonment by the Revolutionary Court of Tehran on charges reported to include propaganda against the Iranian regime, collusion against the regime on the basis of holding demonstrations in support of the children of Kobane in Syria, opposition to the execution of Reyhaneh Jabbari, insulting the Supreme Leader of Iran, and blasphemy connected to listening to protest songs by the Iranian rapper Shahin Najafi. She was arrested by the Intelligence Organisation of Iran's Revolutionary Guard on 21 October 2014. The case against her has also been partly founded on posts the human rights defender had made on Facebook.
Prior to her release on bail, the human rights defender's health had been deteriorating significantly as a result of inhumane treatment and torture in detention. Whilst detained, Atena Daemi has been subjected to long-term solitary confinement and suffered from poor air quality, lack of sunlight and poor nutrition, which have resulted in her developing a skin disease and the weakening of her eyesight. The human rights defender has also suffered from stomach bleeding. On 4 July 2015, she was taken to Sadeghiyeh Clinic in Tehran due to her increasingly poor state of health.
On 4 July 2015 human rights defender Ms Atena Daemi was taken to Sadeghiyeh Clinic in Tehran due to her deteriorating health condition, which has been the result of inhuman treatment in detention.
The human rights defender was suffering from hormonal imbalances. Due to the shortage of medical equipment in Evin prison, where she remains to be detained, she had to be transferred to Sadeghiyeh Clinic by officers. She remained handcuffed in the examination room until the doctor protested against this. Even though the doctor ordered that a few medical tests be carried out, the officer present did not allow this and quickly returned Atena Daemi to Evin Prison. It is reported that the pressure she was subjected to in Sadeghiyeh Clinic led the human rights defender to suffer a heart attack later that day. She was subsequently transferred to the clinic at Evin Prison before returning to the women's ward following an outpatient examination.
The conditions throughout Atena Daemi's long-term solitary confinement, including poor air quality, lack of sunlight, and poor nutrition have also resulted in skin disease and weakened eyesight. The human rights defender has reportedly also been suffering from stomach bleeding.
Atena Daemi was arrested by the Islamic Revolutionary Guards on 21 October 2014. The charges on which she has been sentenced include propaganda against the Iranian regime, collusion against the regime on the basis of holding demonstrations in support of the children of Kobane in Syria, opposition to the execution of Reyhaneh Jabbari, insulting the Supreme Leader of Iran, and blasphemy in connection to listening to Iranian rapper Shahin Najafi's protest songs. The case against her has also been founded partly upon posts the human rights defender had made on Facebook.
On 14 May 2015, human rights defender Ms Atena Daemi was sentenced to fourteen years' imprisonment by the Revolutionary Court of Tehran.
The human rights defender was arrested by the Islamic Revolutionary Guards on 21 October 2014. The charges on which she has been sentenced reportedly include propaganda against the Iranian regime, collusion against the regime on the basis of holding demonstrations in support of the children of Kobane in Syria, and in opposition to the execution of Reyhaneh Jabbari, insulting the Supreme Leader of Iran, and blasphemy in connection to listening to Iranian rapper Shahin Najafi's protest songs. The case against her has also been founded partly upon posts the human rights defender had made on Facebook.
Atena Daemi was arrested by the Islamic Revolutionary Guards on 21 October 2014. She was initially held in solitary confinement at Evin Prison's 2-Alef Sepah ward, where she underwent interrogation. She was later transferred to the prison's women's ward, where she continues to be detained. She was subjected to torture during her time in detention and has been left with a skin disease and weakened eyesight.