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Attaques et menaces contre Avazmad Ghurbatov

Statut: 
Attaqué
À propos de la situation

Le 11 mai 2020, deux inconnus masqués ont attaqué le défenseur des droits humains et journaliste Avazmad Ghurbatov (pseudonyme Abdulloh Ghurbati) près de chez lui à Douchanbé, au Tadjikistan. En avril et mai, le journaliste a reçu des menaces pour ses articles sur le COVID-19.

À propos d'Avazmad Ghurbatov

Avzamad ZhurtovAvazmad Ghurbatov est défenseur des droits humains et correspondant du site d'information indépendant Asia-Plus. Auparavant, il a travaillé pour le Centre de journalisme d'investigation du Tadjikistan. Avazmad Ghurbatov couvre les questions telles que les conditions de vie des personnes handicapées et leur droit de participer aux élections, des raids aux domiciles des conscrits et du COVID-19, y compris son impact sur les petites entreprises, les prix des denrées alimentaires et la société dans son ensemble.

13 Mai 2020
Attaques et menaces contre Avazmad Ghurbatov

Le 11 mai 2020, deux inconnus masqués ont attaqué le défenseur des droits humains et journaliste Avazmad Ghurbatov (pseudonyme Abdulloh Ghurbati) près de chez lui à Douchanbé, au Tadjikistan. En avril et mai, le journaliste a reçu des menaces pour ses articles sur le COVID-19.

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Avazmad Ghurbatov est défenseur des droits humains et correspondant du site d'information indépendant Asia-Plus. Auparavant, il a travaillé pour le Centre de journalisme d'investigation du Tadjikistan. Avazmad Ghurbatov couvre les questions telles que les conditions de vie des personnes handicapées et leur droit de participer aux élections, des raids aux domiciles des conscrits et du COVID-19, y compris son impact sur les petites entreprises, les prix des denrées alimentaires et la société dans son ensemble.

Dans la soirée du 11 mai 2020, Avazmad Ghurbatov a été attaqué par deux hommes non identifiés devant son domicile à Douchanbé. Il est tombé au sol et les assaillants ont continué à le frapper, mais lorsqu'il a appelé à l'aide, l'un des hommes s'est enfui tandis que l'autre a continué à le frapper. Avazmad Ghurbatov souffre désormais de coupures à la poitrine, au front et aux oreilles et de douleurs à la poitrine et à l'arrière de la tête. Plusieurs hôpitaux ont refusé de le soigner en raison du COVID-19, mais il a fini par être admis dans une clinique pour personnes brûlées. Le 12 mai, il a porté plainte au poste de police locale.

Depuis mi-avril, Avazmad Ghurbatov reçoit des menaces anonymes sur internet en raison de ses articles sur le COVID-19. Le 13 avril, Asia-Plus a publié une vidéo du journaliste en train de conseiller aux passants dans les rues de Douchanbé de ne pas se serrer la main pour se protéger des risques d'infection. Peu après la publication de la vidéo, une vidéo anonyme a été postée sur les réseaux sociaux ; elle taxe Avazmad Ghurbatov de "provocateur" et de "traître" qui "cherche comme un idiot un corona-virus qui n'existe pas" au Tadjikistan. Plus tard dans la journée, le journaliste a reçu des messages sur les réseaux sociaux et des appels téléphoniques anonymes, l'avertissant qu'il ne devrait pas soulever de sujets "problématiques" ou écrire des articles critiques, et qu'il devait "se comporter correctement". L'une de ces personnes a menacé Avazmad Ghurbatov d'"éliminer quiconque qui interférerait avec eux".

Fin avril, Avazmad Ghurbatov a été interviewé par Radio Ozodi (RFE / RL) en tant que passant dans la rue et interrogé à propos du COVID-19. Le journaliste a déclaré qu'il pensait que le Tadjikistan devrait adhérer aux recommandations de l'OMS et annuler les événements publics, tels que les célébrations prévue pour la Journée de la ville. Après que la séquence a été diffusée à la radio, il a reçu des appels téléphoniques menaçants anonymes concernant ses opinions exprimées lors de l'interview.

Front Line Defenders estime que l'attaque violente contre Avazmad Ghurbatov et les menaces qu'il a reçues visent à faire taire ses critiques concernant la réponse du pays à la crise du COVID-19. Il semble que la récente attaque et les messages et appels téléphoniques menaçants soient des actes de représailles directs pour son travail pacifique et légitime en tant que défenseur des droits humains et journaliste au Tadjikistan.