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Parwana Ibrahimkhel

FDDH

Parwana Ibrahimkhel se bat pour les droits des femmes en Afghanistan, même dans le contexte de répression violente de la dissidence et de l’activisme. Quelques jours avant son enlèvement, le 16 janvier 2022, elle a participé à une manifestation près de l’université de Kaboul pour revendiquer le droit des femmes au travail, à l’éducation et à la liberté. Les talibans ont réprimé la manifestation et pointé des armes à feu sur les manifestantes.

Afghanistan

L’insécurité permanente et l’instabilité dans le pays ont un impact négatif sur la capacité des défenseuses et des défenseurs des droits humains (DDH) à mener à bien leur travail. Ils font l’objet de menaces, intimidation, harcèlement, surveillance, détentions arbitraires, disparitions forcées et exécutions extrajudiciaires. Les coupables sont à la fois des acteurs étatiques ou non étatiques qui agissent en toute impunité, sachant que l’État manque de capacité et d’engagement pour assurer la sécurité des défenseur-ses et garantir la responsabilité de ceux qui commettent les crimes. Les défenseur-ses des droits humains qui travaillent dans les régions éloignées sont particulièrement vulnérables aux attaques. Les défenseuses des droits humains et les personnes qui travaillent sur les droits des femmes et des filles sont systématiquement menacées et attaquées — pour le travail qu’elles font et ce qu’elles représentent. Les FDDH sont considérées comme un défi direct au statu quo. Elles ne bénéficient pas de la protection de l’État, y compris de la police, et font face à des obstacles et à des menaces au sein de leurs propres communautés et venant des agences d’État et des groupes extrémistes.