Back to top
akram_ahmed

Akram Ahmed

DDH & cofondateur
Girifna

Akram Ahmed est confondateur du mouvement Girifna et il fait également du bénévolat dans plusieurs organisations caritatives au Soudan. Girifna est un mouvement populaire motivé par des mouvements non-violents tels que ceux menés par Gandhi et Martin Luther King. L'organisation, dont le siège se trouve à Khartoum, pense que le peuple soudanais doit rejoindre des mouvements populaires tels que Girifna pour défendre les droits civils, les droits des femmes, la liberté de la presse, la liberté de religion et un Soudan démocratique.

Les violences qui font actuellement rage entre les forces gouvernementales, les milices pro gouvernementales et les groupes armés qui luttent contre le gouvernement forment un contexte dans lequel les défenseur-ses des droits humains (DDH) sont harcelés, arbitrairement arrêtés, détenus au secret et torturés par l'armée soudanaise et les forces de sécurité. La liberté d'expression et les libertés d'association et de réunion sont de plus en plus restreintes. Les membres d'ONG, les journalistes et militants étudiants sont particulièrement pris pour cibles.

Les défenseur-ses des droits humains sont victimes d'arrestations arbitraires et détentions orchestrées par le Service national de la sûreté et du renseignement (NISS). La loi de 2010 sur la sécurité nationale accorde au NISS des pouvoirs étendus pour arrêter et détenir des individus jusqu'à quatre mois et demi sans intervention de la justice, et en toute impunité lorsque la détention est arbitraire. Les défenseur-ses des droits humains sont détenus au secret, sans accès à un avocat et les visites de leurs familles sont refusées sans raison. Les DDH emprisonnés sont souvent retenus dans des cellules du NISS qui sont hors de la juridiction des lois et règles des prisons, où ils sont également victimes de mauvais traitements et de torture.