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Organización de Familiares de Víctimas de Violaciones de Derechos Humanos

Orfavideh

« Nous partageons la douleur et nous nous comprenons, nous sommes complémentaires, nous sommes toujours unis, et vous ne pouvez pas avoir ça ailleurs. Avec eux, je me sens plus forte »

Depuis de nombreuses années, les DDH travaillent en étant sous le coup de règles restrictives: tout d'abord, l'administration Chavez (1999-2013) concentrait tous ces efforts pour réduire l'espace de la société civile et pour ôter tout légitimité aux DDH, en les accusant sans cesse de nuire à la démocratie vénézuélienne en collaborant soi-disant avec les États-Unis.
Chaque semaine, les DDH sont discrédités et criminalisés par les médias contrôlés par l'État (télévision, radio, presse papier). Les autorités limitent systématiquement la liberté d'expression, ce qui a créé des problèmes non seulement pour les défenseur-ses des droits humains et les autres voix critiques, mais a aussi largement restreint l'environnement dans lequel les médias opèrent. En effet, les DDH qui parlent publiquement des violations des droits humains, y compris devant la Cour interaméricaine des droits humains, sont aussi sujets à des restrictions dans la sphère privée, la surveillance de leurs e-mails et leurs communications étant chose commune.

HRDs have been working under restrictive policies for many years: the Maduro administration has continued the work begun by Chávez in restricting civil space and delegitimising HRDs, repeatedly accusing them of undermining the Venezuelan democracy with the alleged collaboration of the United States. HRDs are discredited and criminalised by state-controlled media (television, radio, print media) on a weekly basis.

The authorities have systematically undermined freedom of expression, which has not only affected HRDs and other critical voices, but has also created a more restrictive media environment. Indeed, HRDs who publicly speak out about human rights violations, including at the Inter-American Court for Human Rights, have also been subjected to restrictions in the private sphere, with surveillance of their email and communication being commonplace.