Back to top

Le défenseur des droits humains Germain Rukuki enfin libéré

Statut: 
Réduction de la peine
À propos de la situation

Le 30 juin 2021, le défenseur des droits humains Germain Rukuki a été libéré de prison. Le 21 juin 2021, sa peine de 32 ans a été réduite à 1 an. Le défenseur des droits humains était détenu depuis juillet 2017, considérant qu'il avait déjà purgé 4 ans, il aurait dû être libéré le 21 juin.

Le 21 juin 2021, la Cour d'appel de Ntahangwa a statué sur le cas du défenseur des droits humains Germain Rukuki et l'a condamné à un an de prison. Le défenseur des droits humains est détenu depuis juillet 2017 et a été initialement condamné à 32 ans de prison. Cette condamnation avait été précédemment annulée par la Cour suprême du Burundi le 30 juillet 2020, entraînant un réexamen des faits avec de nouveaux juges devant la Cour d'appel de Ntahangwa.

Le 17 juillet 2019, la cour d'appel burundaise de Ntahangwa a confirmé la condamnation du défenseur des droits humains Germain Rukuki.

Le 26 novembre, Germain Rukuki a comparu devant la cour d'appel de Bujumbura. Le défenseur faisait appel de sa condamnation à 32 ans de prison, prononcée le 26 avril 2018. Aucun verdict n'a été rendu lors de cette audience et Germain Rukuki est toujours détenu.

Le 26 avril 2018, la Haute cour de Ntahangwa au Burundi a condamné Germain Rukuki à 32 ans de prison pour "rébellion", "atteinte à la sécurité de l'État", "participation à un mouvement insurrectionnel" et "attaque contre le chef de l'État".

À propos Germain Rukuki

germain_rukuki.jpegGermain Rukuki est défenseur des droits humains; il travaille pour l'Association des juristes catholiques du Burundi – AJCB. Il a déjà travaillé pour l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture – ACAT-Burundi, qui lutte pour le respect de la dignité humaine au Burundi, et particulièrement pour l'abolition de la torture et de la peine de mort. ACAT - Burundi a été suspendu par le gouvernement en novembre 2015 dans le cadre de la répression contre les organisations de la société civile.

6 Juillet 2021
Le défenseur des droits humains Germain Rukuki enfin libéré

Le 30 juin 2021, le défenseur des droits humains Germain Rukuki a été libéré de prison. Le 21 juin 2021, sa peine de 32 ans a été réduite à 1 an. Le défenseur des droits humains était détenu depuis juillet 2017, considérant qu'il avait déjà purgé 4 ans, il aurait dû être libéré le 21 juin.

Le 13 juillet 2017, le défenseur des droits humains Germain Rukuki a été arrêté sans mandat et inculpé de « rébellion », « atteinte à la sûreté de l'État », « participation à un mouvement insurrectionnel » et « attaque contre le chef de l'État ». Le 26 avril 2018, la Haute Cour de Ntahangwa à Bujumbura a condamné Germain Rukuki à 32 ans de prison, malgré le manque de preuves et de témoins pouvant confirmer les charges retenues contre le défenseur des droits humains.

Après plusieurs appels, la Cour suprême du Burundi a annulé la peine de 32 ans et ordonné que l'affaire soit réexaminée par de nouveaux juges à compter du 30 juillet 2020.

La libération intervient une semaine après la fin du processus de révision par la Cour d'appel de Ntahangwa par une décision du juge condamnant Germain Rukuki à un an d'emprisonnement. Cette décision sur le cas de Germain Rukuki a été retardée de plus de deux mois sans aucune motivation judiciaire, malgré plusieurs appels d'organisations locales et internationales de défense des droits humains.

Front Line Defenders salue la libération de Germain Rukuki et exhorte les autorités burundaises à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir l'intégrité physique et psychologique ainsi que la sécurité des défenseurs des droits humains dans le pays.

23 Juin 2021
Réduction de la peine du défenseur des droits humains Germain Rukuki

Le 21 juin 2021, la Cour d'appel de Ntahangwa a statué sur le cas du défenseur des droits humains Germain Rukuki et l'a condamné à un an de prison. Le défenseur des droits humains est détenu depuis juillet 2017 et a été initialement condamné à 32 ans de prison. Cette condamnation avait été précédemment annulée par la Cour suprême du Burundi le 30 juillet 2020, entraînant un réexamen des faits avec de nouveaux juges devant la Cour d'appel de Ntahangwa.

Germain Rukuki est un défenseur des droits humains travaillant pour l'Association des juristes catholiques du Burundi – AJCB (Association des juristes catholiques du Burundi). Il a précédemment travaillé pour l'Action des Chrétiens pour l'abolition de la torture – ACAT-Burundi (Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture) qui lutte pour le respect de la dignité humaine au Burundi, et particulièrement pour l'abolition de la torture et de la peine de mort. L'ACAT-Burundi a été suspendue par le gouvernement en novembre 2015 dans le cadre de sa répression contre les organisations de la société civile.

Le 13 juillet 2017, le défenseur des droits humains Germain Rukuki a été arrêté sans mandat et inculpé de « rébellion », « atteinte à la sûreté de l'État », « participation à un mouvement insurrectionnel » et « attaque contre le chef de l'État ». Le 26 avril 2018, la Haute Cour de Ntahangwa à Bujumbura a condamné Germain Rukuki à 32 ans de prison, malgré le manque de preuves et de témoins pouvant confirmer les charges retenues contre le défenseur des droits humains.

Après plusieurs appels, la Cour Suprême du Burundi a annulé la peine de 32 ans et ordonné que l'affaire soit réexaminée par de nouveaux juges à compter du 30 juillet 2020.

Le 21 juin 2021, le processus de révision par la Cour d'appel de Ntahangwa s'est terminé par une décision du juge condamnant Germain Rukuki à un an d'emprisonnement, ce qui signifie que le défenseur des droits humains devrait être immédiatement libéré après avoir déjà passé quatre ans en prison. Cette décision sur le cas de Germain Rukuki a été retardée de plus de deux mois sans aucune motivation judiciaire, malgré plusieurs appels d'organisations locales et internationales de défense des droits humains.

Front Line Defenders salue la réduction de la peine de Germain Rukuki et demande sa libération immédiate et inconditionnelle. Front Line Defenders exhorte les autorités burundaises à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir l'intégrité physique et psychologique et la sécurité des défenseurs des droits humains dans le pays.

17 Juillet 2019
La condamnation de Germain Rukuki confirmée

Le 17 juillet 2019, la cour d'appel burundaise de Ntahangwa a confirmé la condamnation du défenseur des droits humains Germain Rukuki. La décision a été rendue lors d'une audience publique sans que Germain ni ses avocats n'en soient informés. Ils ont été informés le 22 juillet, soit six jours plus tard.

29 Avril 2018
Le défenseur des droits humains Germain Rukuki condamné à 32 ans de prison

Mise à jour - Le 26 novembre, Germain Rukuki a comparu devant la cour d'appel de Bujumbura. Le défenseur faisait appel de sa condamnation à 32 ans de prison, prononcée le 26 avril 2018. Aucun verdict n'a été rendu lors de cette audience et Germain Rukuki est toujours détenu.

Le 26 avril 2018, la Haute cour de Ntahangwa au Burundi a condamné Germain Rukuki à 32 ans de prison pour "rébellion", "atteinte à la sécurité de l'État", "participation à un mouvement insurrectionnel" et "attaque contre le chef de l'État".

Download Urgent Appeal

Le défenseur avait été arrêté sans mandat le 13 juillet 2017 et détenu par le Service National de Renseignements (SNR) avant d'être transféré dans la prison de Ngozi le 26 juillet 2017, où il se trouve toujours.

Front Line Defenders condamne fermement les accusations portées Germain Rukui, ainsi que la très lourde peine prononcée contre lui, car il semble que tout cela soit du à son travail pour la défense des droits humains.

Front Line Defenders exhorte les autorités du Burundi à:

1.  Abandonner toutes les charges portées contre Germain Rukuki,, car Front Line Defenders pense qu'il est pris pour cible uniquement à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;

2. Libérer immédiatement et sans condition Germain Rukuki et garantir sa liberté et sa sécurité;

3. Cesser immédiatement de cibler tous-tes les défenseur-ses des droits humains au Burundi et garantir qu'en toutes circonstances ils-elles puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.

 

15 Avril 2018
Accusations confirmées

Le 3 avril 2018, l'audience de l'affaire intentée contre le défenseur Germain Rukuki s'est tenue devant la haute cour de Ntahangwa. En présence de ses avocats, le procureur a confirmé les six charges portées contre le défenseur ; il est accusé d'avoir participé à "l'assassinat de soldats, policiers et civils", "à l'exécution d'une attaque dans le but de changer le régime constitutionnel et d'inciter les citoyens à s'armer contre l'autorité de l'État", "à la destruction de bâtiments publics et privés", de "résistance à un ordre ministériel", ainsi que d'avoir directement participé aux "barricades, retranchements, ou à tout autre action destinée à entraver ou stopper le travail des forces de l'ordre", et d'avoir reçu des fonds d'organisations étrangères "qui cherchent à saper la loyauté que les citoyens doivent à l'État et aux institutions du Burundi". Le procureur public a requis la prison à perpétuité contre Germain Rukuki. Le tribunal rendra un verdict dans les 30 jours après l'audience.

La première audience du procès a eu lieu le 13 février 2018. Le 17 août 2017, la haute cour de Ntahangwa avait confirmé le maintien de Germain Rukuki en détention préventive.

 

21 Août 2017
Un tribunal confirme la détention préventive du défenseur des droits humains Germain Rukuki

Mise à jour: Le 13 février 2018, Germain Rukuki a comparu devant la haute cour de Ntahangwa ; il est détenu depuis le 13 juillet 2017. Outre les deux accusations initiales, « violation de la sécurité intérieure de l’Etat » et « rébellion », le procureur a ajouté trois nouvelles accusations : « assassinat », « destruction de bâtiments publics et privés » et « participation à un mouvement insurrectionnel ». La prochaine audience du défenseur a été fixée au 27 février 2018.

Le 17 août 2017, le tribunal de première instance de Ntahangwa, au Burundi, a confirmé le maintien en détention préventive de Germain Rukuki, pour 'trouble de la sécurité intérieure de l'État' et pour 'rébellion'.

Le 17 août 2017, le tribunal de première instance de Ntahangwa a annoncé que Germain Rukuki resterait en détention provisoire après l'audience du 14 août. Le procureur public a réitéré deux accusations : 'trouble de la sécurité intérieure de l'État' et 'rébellion', qui avaient été annoncées lors de la première audience le 1er août 2017. Germain Rukuki est détenu dans la prison Ngozi depuis le 26 juillet 2017. Le défenseur a été arrêté par la police, sans mandat, le 13 juillet 2017, et détenu pendant deux semaines par le Service National de Renseignement - SNR.

Front Line Defenders est profondément préoccupée par le maintien en détention et les charges portées contre Germain Rukuki, et exhorte les autorités du Burundi à le libérer immédiatement et sans condition, car il semble qu'il soit pris pour cible uniquement à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.

1 Août 2017
Détention du défenseur des droits humains Germain Rukuki

Le 26 juillet 2017, le défenseur des droits humains Germain Rukuki a été transféré dans la prison de Ngozi après avoir été détenu pendant 14 jours par le Service National de Renseignement - SNR, au Burundi, sans avoir été informé des accusations portées contre lui.

Téléchargez l'appel urgent (PDF)

Dans la soirée du 26 juillet 2017, Germain Rukuki a été transféré du SNR vers la prison de Ngozi, sans avoir comparu devant un juge pour entendre les charges portées contre lui. La prison de Ngozi est réputée pour détenir les prisonniers politiques et pour pratiquer la torture. Germain Rukuki a été détenu pendant 14 jours par le SNR, suite à la perquisition de son domicile et à son arrestation sans mandat, le 13 juillet 2017.

Front Line Defenders est profondément préoccupée par la détention de Germain Rukuki, car il semble que cela soit directement lié à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains au Burundi.

Front Line Defenders exhorte les autorités du Burundi à:

1. Libérer immédiatement et sans condition Germain Rukuki car il semble qu'il soit pris pour cible uniquement à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;

2. Prendre les mesures nécessaires afin de garantir l'intégrité physique et psychologique et la sécurité de Germain Rukuki;

3. Garantir que le traitement de Germain Rukuki pendant sa détention, corresponde à toutes les conditions établies dans l' « Ensemble de principes pour la protection de toutes les personnes soumises à une forme quelconque de détention ou d'emprisonnement » adoptés par l'Assemblée Générale de l'ONU dans sa résolution 43/173 du 9 décembre 1988;

4. Cesser immédiatement de cibler tous-tes les défenseur-ses des droits humains au Burundi et garantir qu'en toutes circonstances ils-elles puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.