Menaces, violences et harcèlement constants contre la famille et les partisans de la FDDH Gulalai Ismail.
La famille, les supporters et les associés de la FDDH pakistanaise Gulalai Ismail sont toujours menacés, violentés et harcelés par des officiers de l'armée et des services de renseignements pakistanais depuis le 25 mai 2019.
Gulalai Ismail est défenseuse des droits humains primée et cofondatrice de Aware Girls ; elle a été contrainte de se cacher après qu'au moins deux rapports de première information (FIR) ont été déposés à son encontre par la police à Islamabad les 22 et 23 mai. Les FIR font état d'infractions graves dont la sédition en vertu du Code pénal et des sections 6/7 de la loi contre le terrorisme.
La famille, les supporters et les associés de la FDDH pakistanaise Gulalai Ismail sont toujours menacés, violentés et harcelés par des officiers de l'armée et des services de renseignements pakistanais depuis le 25 mai 2019.
Gulalai Ismail est défenseuse des droits humains primée et cofondatrice de Aware Girls ; elle a été contrainte de se cacher après qu'au moins deux rapports de première information (FIR) ont été déposés à son encontre par la police à Islamabad les 22 et 23 mai. Les FIR font état d'infractions graves dont la sédition en vertu du Code pénal et des sections 6/7 de la loi contre le terrorisme.
Front Line Defenders a déjà lancé un appel urgent afin de faire part de ses inquiétudes concernant les allégations fausses et infondées portées contre Gulalai Ismail, qui semblent être une tentative visant à faire taire et intimider la défenseuse des droits humains et constituent des représailles directes à l'encontre de ses critiques virulentes contre l'État pakistanais et les violations des droits humains perpétrées par l'armée pakistanaise en particulier.
Tandis que Gulalai est forcée de se cacher car elle craint pour sa sécurité, la famille et les collaborateurs de la défenseuse sont constamment harcelés. La police a d'abord perquisitionné le domicile familial à Islamabad le 25 mai. Vers 4h, un important contingent de policiers armés se déplaçant dans au moins huit véhicules a fouillé le domicile de ses parents et a menacé sa famille. Lors de deux raids qui ont suivis, la police et des agents des services de renseignements ont menacé la famille de Gulalai, ont confisqué les appareils mobiles appartenant au père de Gulalai et à sa sœur cadette, et ont emporté les caméras de vidéo surveillance installées chez eux. Les policiers ont également photographié de force et menacé la jeune sœur de Gulalai, Shughla Ismail, qui ressemble beaucoup à Gulalai. Les membres de la famille pensent qu'ils sont placés sous surveillance et que leurs déplacements et leurs communications sont surveillés par l'État.
Le 4 juillet, la maison a été perquisitionnée trois fois par de nombreux hommes armés en civil et en uniforme. Les deux premières fois, seuls les parents de Gulalai étaient présents. Cependant, vers 16 heures, la police a fait une troisième descente dans la maison et a interrogé le frère de Gulalai et le chauffeur de la famille qui venaient de rentrer quelques minutes auparavant. Le frère de Gulalai, un ressortissant américain, était rentré au Pakistan quelques jours avant le raid afin de soutenir ses parents et sa famille, qui subissent une pression énorme et craignent pour leur sécurité. Les policiers et les services de renseignement ont interrogé le frère de Gulalai et ont arbitrairement arrêté le chauffeur de la famille qui a été retenu dans un lieu inconnu pendant environ 8 heures avant d'être relâché. La famille pense que le chauffeur a été pris pour cible et torturé en raison de son lien avec Gualalai.
Front Line Defenders est extrêmement préoccupée par les menaces contre Gulalai Ismail et sa famille et par leur sécurité.
