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Antécédents de l'affaire: Nazeeha Saeed

Statut: 
Acharnement judiciaire
À propos de la situation

Le 18 juillet 2017, la cour d’appel du Bahreïn a confirmé le verdict contre la journaliste Nazeeha Saeed, accusée de travailler sans licence ; elle doit payer une amende de 1000BD.

Le 17 juillet 2016, la défenseuse des droits humains Nazeeha Saeed a été citée à comparaître devant le parquet à propos d'une plainte portée contre elle par l'Autorité des affaires relatives à l'information (IAA). Elle est accusée d'exercer le journalisme sans avoir eu l'accord préalable du ministère.

À propos de Nazeeha Saeed

nazeeha_saeedNazeeha Saeed est une défenseuse des droits humains et journaliste bahreïnie; elle travaille pour la chaine d'informations française France 24 et pour la station radio internationale Radio Monte Carlo Doualiya. Elle milite en faveur des droits des femmes et pour la liberté d'expression depuis dix ans, par le biais d'articles et de collaborations avec différents médias régionaux et internationaux. Nazeeha a également reçu le prix Johann Philipp Palm pour la liberté d'expression et de la presse en 2014.

20 Juillet 2016
Nouvelles accusations contre la défenseuse des droits humains Nazeeha Saeed

Le 17 juillet 2016, la défenseuse des droits humains Nazeeha Saeed a été citée à comparaître devant le parquet à propos d'une plainte portée contre elle par l'Autorité des affaires relatives à l'information (IAA). Elle était accusée d'exercer le journalisme sans avoir eu la permission du ministère, en vertu de l'article 88 de la loi 47/2002 sur la presse du Bahreïn.

Avant cela, le 29 juin, Nazeeha avait prévu de se rendre en Allemagne depuis l'aéroport international du Bahreïn lorsque les autorités chargées de la sécurité de l'aéroport l'ont informée qu'elle est sous le coup d'une interdiction de voyager, sans lui donner les raisons.

Nazeeha Saeed a déjà été ciblée par les autorités bahreïnies. En mai 2011, la défenseuse avait été arrêtée après avoir couvert les manifestations prodémocratie; elle avait été accusée d'avoir diffusé de fausses informations et d'avoir tenté de renverser le régime, ce qu'elle dément. Pendant l'interrogatoire les policiers lui avait infligée de graves abus et tortures.

Front Line Defenders est préoccupée par les accusations et l'interdiction de voyager ordonnée contre Nazeeha Saeed et pense que cela est uniquement motivé par son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.

 

1 Juillet 2016
La défenseuse des droits humains Nazeeha Saeed sous le coup d'une interdiction de voyager

Le 29 juin 2016, la défenseuse Mme Nazeeha Saeed n'a pas été autorisée à se rendre en Allemagne à son arrivée à l'aéroport international du Bahreïn. Elle n'avait pas été informée au préalable de cette interdiction de voyager et les agents de sécurité ont refusé de lui donner la raison.

Nazeeha Saeed est une défenseuse des droits humains et journaliste bahreïnie; elle travaille pour la chaine d'informations française France 24 et pour la station radio internationale Radio Monte Carlo Doualiya. Elle milite en faveur des droits des femmes et pour la liberté d'expression depuis dix ans, par le biais d'articles et de collaborations avec différents médias régionaux et internationaux. Nazeeha a également reçu le prix Johann Philipp Palm pour la liberté d'expression et de la presse en 2014.

Le 29 juin, alors qu'elle souhaitait se rendre en Allemagne depuis l'aéroport international du Bahreïn, les autorités de l'aéroport ont informé Nazeeha Saeed qu'elle est sous le coup d'une interdiction de voyager. Les agents lui ont dit qu'elle n'est pas autorisée à quitter le pays pour le moment, mais ils ne lui ont donné aucune autre information.

Nazeeha Saeed a déjà été ciblée par les autorités bahreinies. En mai 2011, la défenseuse avait été arrêtée après avoir couvert les manifestations prodémocratie; elle avait été accusée d'avoir diffusé de fausses informations et d'avoir tenté de renverser le régime, ce qu'elle dément. Pendant l'interrogatoire elle avait été victime de graves abus et tortures perpétrés par la police.

Dans le cadre d'une récente vague de répression contre la société civile, les autorités bahreïnies utilisent les interdictions de voyager pour restreindre les activités des défenseur-ses des droits humains. Le 12 juin, alors que le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU se réunissait, les forces bahreïnies de sécurité de l'aéroport international du Bahreïn ont empêché trois défenseur-ses des droits humains, M. Hussain Radhi, Mme Ebtisam Al-Saegh et M. Ibrahim Al-Demistani de se rendre à Genève où ils devaient assister au CDH de l'ONU et participer à une rencontre parallèle sur la situation des droits humains au Bahreïn. Le 20 juin, le défenseur des droits humains Abdulnabi Al-Ekry n'a pas été autorisé à voyager sur ordre du parquet.

Front Line Defenders est préoccupée par l'interdiction de voyager ordonnée contre Nazeeha Saeed et pense qu'elle est uniquement motivée par son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.

Front Line Defenders exhorte les autorités du Bahreïn à:

1. Lever immédiatement l'interdiction de voyager en vigueur contre la défenseuse des droits humains Nazeeha Saeed;

2. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains au Bahreïn puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, au niveau national et international, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.